Rencontre avec Marc Lévy, l’écrivain français expatrié à New York

Rencontre avec Marc Lévy, l'écrivain français expatrié à New York

Rencontre avec Marc Lévy, l’écrivain français expatrié à New York

A quelques jours des élections de mi-mandat le 6 novembre, l’écrivain français ne mâche pas ses mots. Lui qui vit depuis des années aux États-Unis accuse Donald Trump d’attiser la violence et la haine entre les communautés.

Le café où nous avons rendez-vous est italien, la serveuse ukrainienne et le serveur brésilien. Bienvenue à Manhattan, dans West Village.

Marc Lévy vit ici depuis plus de dix ans, dans une vieille maison de briques rouges. « C’est le quartier historique de la musique, de la peinture et du jazz, là où la folie new-yorkaise est née. C’est un endroit très humain avec toute une diversité ethnique, culturelle et de genre qui se retrouve, se côtoie et cohabite. » A l’écouter, West Village, c’est tout l’inverse de l’Amérique de Donald Trump : « Beaucoup de choses ont changé depuis son arrivée et l’installation de son régime, il faut appeler les choses par leur nom. Aujourd’hui, le Parti républicain n’est plus un parti mais un régime. »

Marc Lévy évoque alors la violence au quotidien et l’agressivité permanente qu’entretient l’ancien magnat de l’immobilier : « C’est ce que les Américains appellent le «bully» (la brutalité, ndlr), Il n’a aucune grandeur, il en est conscient et souffre beaucoup de cette absence de stature, de considération et de respect. Donc, son comportement, c’est l’agressivité et l’attaque, c’est permanent, d’où les fameux tweets du matin».

Un système de castes

Le leitmotiv de l’administration Trump, dit encore Marc Lévy, c’est diviser pour mieux régner: « Ce pays a été constitué par des immigrés, avec une grande quantité de minorités. Et le régime républicain fait en sorte que ces minorités s’affrontent car unies, elles leur sont hostiles. Beaucoup de jeunes que vous interrogez vous disent que pendant les fêtes de Thanksgiving, parler politique est devenu tabou à table. »

Dans son dernier roman, “Une fille comme elle”, une partie de l’action se déroule en Inde. Pour l’écrivain, le parallèle avec son pays d’adoption saute aux yeux : « Comme en Inde, l’Amérique repose sur un système de castes. Mais à la différence de l’Inde, le moteur des États-Unis, ce qu’on appelle le rêve américain, c’est de vous expliquer en permanence qu’il ne dépend que de vous de changer de caste, de casser les murs, alors que dans la société indienne, c’est impossible ou en tout cas ce n’est pas le message.»

Il ne devait nous consacrer que quelques minutes, il est resté deux heures autour d’un cappuccino qui a fini par refroidir. Quelques photos en sortant. Marc Lévy, expatrié à New York, nous quitte, la tête déjà sans doute à un prochain roman.

Rencontre avec Marc Lévy, l'écrivain français expatrié à New York

Text propietat: https://www.studyrama.com/pro/expatriation/destinations/rencontre-avec-marc-levy-l-ecrivain-francais-expatrie-new-york-21930.html

Les pays d’Afrique où il fait bon vivre pour les expatriés

Les pays d'Afrique où il fait bon vivre pour les expatriés

Les pays d’Afrique où il fait bon vivre pour les expatriés

Depuis la fin des années 1990, le nombre d’expatriés est en plein boom sur le continent.

La base de données des Nations Unies est un repère solide et fiable pour mesurer les pays et régions entre elles. Parmi l’ensemble des analyses produites récemment, les tendances en matière de flux migratoire ont retenu mon attention.

Sur 25 années d’études, on y apprend notamment que le nombre de migrants s’est apprécié de 42%, passant de 172 millions à 244 millions de personnes. Cela n’a à première vue rien d’extraordinaire, lorsque l’on sait que dans le même temps, la croissance de la population a été de 37% environ. Sur 100 personnes, un peu plus de 3 ont donc «la bougeotte» et partent vivre à l’étranger, généralement pour des raisons professionnelles.

Les trois destinations les plus populaires

L’Afrique du Sud est sans contexte le principal pays hôte des expatriés occidentaux ou asiatiques en Afrique en accueillant près de 700.000 expatriés non africains. Le pays reste bon premier de la classe, à l’échelle continentale et a même augmenté l’écart avec ses partenaires africains, puisqu’il n’accueillait, à la fin du régime de l’apartheid, «que» 43% des expatriés, contre 54% désormais.

Le deuxième plus gros contingent d’expatriés non Africains se trouve en Egypte (88.000), puis vient le Maroc (42.000). Le Maroc a notamment vu une croissance de 70% du nombre des expatriés en 25 ans. Un bon environnement économique, une stabilité politique, un climat agréable, une proximité avec l’Europe et un coût de la vie plus faible attirent de plus en plus de professionnels et de retraités dans le pays.

L’Egypte, quant à elle, possède des données en trompe l’œil: si le pays compte plus d’expatriés qu’en 1990, on constate également qu’entre 2010 et 2015, plus de 13.000 d’entre eux ont quitté le pays, du fait de la grave crise politique et économique liée à la destitution du président Morsi.

Quatrième au classement, le Botswana est probablement la grosse surprise de l’étude.

Les pays d'Afrique où il fait bon vivre pour les expatriés

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CES PAYS OÙ L’ON PEUT DÉSHÉRITER SES ENFANTS

CES PAYS OÙ L'ON PEUT DÉSHÉRITER SES ENFANTS

CES PAYS OÙ L’ON PEUT DÉSHÉRITER SES ENFANTS

VIDÉO – Comme on l’a vu avec la succession de Johnny Hallyday, lors d’un décès, c’est la loi du pays de résidence du défunt qui prime. S’expatrier peut donc s’avérer une solution pour ceux qui souhaitent déshériter leurs enfants.
“Je te déshérite.” Cette célèbre menace d’Harpagon à son fils dans L’Avare valait peut-être à l’époque de Molière, mais plus de nos jours. La loi française impose de léguer si ce n’est tout au moins une part de son patrimoine à ses enfants. C’est ce que les juristes appellent la “réserve héréditaire”, définie par le Code Civil.

Il existe cependant des solutions pour contourner ce principe. Le plus simple, c’est de déménager à l’étranger. Depuis 2015, un règlement européen stipule que la législation applicable sur l’héritage est celle du pays de “résidence habituelle” du défunt, qu’il soit en Europe ou dans le reste du monde. A noter que cela concerne uniquement les règles de répartition des biens à ses héritiers et non la fiscalité sur les droits de succession.

En clair, si un Français habite en Californie, à son décès, c’est la loi de l’État américain qui s’applique pour régler sa succession. Les biens qu’il possède en Californie, mais aussi par exemple son patrimoine mobilier en France (s’il en possède) ou n’importe où ailleurs dans le monde, seront soumis à la loi californienne.

Si l’on veut transmettre l’intégralité de son patrimoine à d’autres personnes que ses enfants, la solution est de résider dans un pays qui ne prévoit pas de réserve héréditaire.

La plupart des pays anglo-saxons
Le cas de Johnny Hallyday illustre parfaitement ce procédé. Le chanteur détenait une propriété à Los Angeles, d’où il a rédigé son testament dans lequel il lègue l’ensemble de son patrimoine et de ses royalties à sa dernière compagne Laeticia. Ses enfants Laura Smet et David Hallyday sont à première vue exclus.

Pour déshériter sa descendance, il n’est pas nécessaire de partir aussi loin. La plupart des pays anglo-saxons ont un système juridique dit de la “Common Law” qui ne prévoit pas de réserve héréditaire et qui laisse “une grande liberté testamentaire permettant de léguer l’ensemble de son patrimoine à la personne de son choix”, explique Nathalie Thevenet-Grospiron, notaire à Annecy. C’est le cas de l’Angleterre et du Pays-de-Galles côté européen.

A l’inverse, leurs voisins de droit romano-germanique (Portugal, Italie, Allemagne, etc.) imposent généralement une réserve héréditaire, mais il existe parfois des exceptions à l’intérieur d’un même pays. Pour protéger davantage les conjoints, le Pays basque espagnol a autorisé la possibilité de déshériter ses enfants il y a deux ans. De l’autre côté de la Méditerranée, Israël permet aussi cette pratique.

Assurer ses arrières
Le cas Johnny Hallyday montre aussi les limites que peut avoir le procédé. Tout l’enjeu est de savoir ce que la justice va retenir comme sa “résidence habituelle”. Est-ce bien sa maison à Los Angeles ou non ?

Il n’existe pas de définition stricte de cette notion. L’idée est que ce doit être une résidence réelle et non une simple “boîte aux lettres” comme dans certains affaires d’évasion fiscale. Il faut par exemple que ce soit le pays où les enfants du défunt sont scolarisés, où se trouve son lieu de travail, etc. Ces indications claires aideront de faire échouer toute contestation possible après le décès.

Pour cette question comme pour d’autres problématiques qui pourraient subvenir, telle la gestion des biens à l’étranger par exemple, mieux vaut anticiper et faire analyser par un professionnel sa situation de son vivant.

Ce qui échappe à l’héritage dans le droit français
L’assurance-vie : il s’agit d’un actif hors-succession qui n’est pas soumis aux règles de la réserve héréditaire. Le détenteur de l’assurance-vie nomme la personne de son souhait comme bénéficiaire du contrat.
La vente en viager : puisque il s’agit d’une vente, le bien appartient à l’acheteur lors du décès du vendeur. Le bien ne fait alors plus partie du patrimoine du défunt.

CES PAYS OÙ L'ON PEUT DÉSHÉRITER SES ENFANTS

Text propietat: https://www.bfmtv.com/economie/economie-social/ces-pays-ou-l-on-peut-desheriter-ses-enfants_AV-201802130175.html

Le classement des villes françaises où il fait bon vivre en famille

Le classement des villes françaises où il fait bon vivre en famille

Le classement des villes françaises où il fait bon vivre en famille

Le Figaro Magazine dresse le palmarès 2020 des villes françaises où il fait bon vivre en famille dans les grandes villes et villes moyennes. Deux classements qui mettent à l’honneur les villes de l’Ouest.

Pour établir ce classement, le Figaro Magazine s’est appuyé sur 9 indicateurs différents, permettant de déterminer les grandes villes françaises (plus de 100 000 habitants) et villes moyennes (entre 50 000 et 100 000 habitants) où la vie de famille est la plus agréable :

démographie ;
accessibilité à l’emploi ;
éducation ;
culture et loisirs ;
cadre de vie et sécurité ;
climat et environnement ;
immobilier ;
transports ;
santé.
Chaque ville s’est vu attribuer une note sur 20. Un palmarès dans lequel l’Ouest arrive en tête, à la fois dans le classement des grandes villes et villes moyennes de France.

>>> Découvrez aussi le top des villes où l’on vit le mieux en France !

Classement des villes de plus de 100 000 habitants où il fait bon vivre en famille
Si l’an passé c’est Toulouse qui arrivait en tête du classement, cette année, la ville Rose perd quelques places et se retrouve en 4e position, laissant la part belle à Nantes, Bordeaux et Lyon.

La capitale parvient à se frayer une place dans le palmarès grâce à “son dynamisme économique”. Quant à Angers, élue “première ville de France où il fait bon vivre” par L’Express en 2019, elle arrive en 6e place du classement.

1ères ex-aequo : Nantes et Bordeaux
3e : Lyon
4e : Toulouse
5e : Strasbourg
6e : Angers
7e : Rennes
8e : Paris
9e : Aix-en-Provence
10e : Lille
Classement des villes de 50 000 à 100 000 habitants où il fait bon vivre en famille
Première l’an passé, la ville de Bayonne est détrônée par Quimper, ville bretonne d’environ 65 000 habitants. La région Bretagne décroche également la 5e place avec la ville de Vannes

1ère : Quimper
2e : Bayonne
3e : Niort
4e : Colmar
5e : Vannes
6e : Montauban
7e : La Roche-sur-Yon
8e : Cholet
9e : Valence
10e : Chambéry

Le classement des villes françaises où il fait bon vivre en famille

 

Text propietat: https://www.geo.fr/voyage/le-classement-des-villes-francaises-ou-il-fait-bon-vivre-en-famille-203894

Faire immatriculer sa voiture dans un autre pays de l’UE

Faire immatriculer sa voiture dans un autre pays de l'UE

Faire immatriculer sa voiture dans un autre pays de l’UE

Vous partez vivre dans un autre pays de l’UE et souhaitez y circuler avec votre voiture? Sachez que des conditions particulières s’appliquent pour l’immatriculation, qui dépendent de la durée de votre séjour, du pays et de la question de savoir si vous vous y installez de manière temporaire ou permanente.

Installation permanente
Vous partez vivre de manière permanente dans un autre pays de l’UE et souhaitez y circuler avec votre voiture? Sachez que vous devrez faire immatriculer votre véhicule dans ce pays et y payer les taxes correspondantes.

Il n’existe pas de règles communes de l’UE en matière d’immatriculation des véhicules et des taxes qui y sont liées. Certains pays accordent des exonérations de taxes pour l’immatriculation si vous vous installez de manière permanente dans un autre pays.

Pour bénéficier d’une exonération, vous devez vérifier les délais et conditions applicables dans le pays dans lequel vous souhaitez vous installer.

Vérifiez les règles et les délais exacts auprès des autorités nationales:

Histoire vécue
Connaître les règles pour éviter les amendes

Cristina est Espagnole et s’installe de manière permanente à Bordeaux, en France, pour y travailler. Elle s’inscrit à la municipalité en tant que résidente à Bordeaux. Quelques mois plus tard, elle décide de rapporter en France sa voiture immatriculée en Espagne, qu’elle continue à conduire avec sa plaque d’immatriculation espagnole. 8 mois après son déménagement, elle est arrêtée par la police de la route lors d’un contrôle de routine. Étant donné qu’elle conduit avec une plaque d’immatriculation espagnole, elle se voit infliger une amende élevée pour ne pas avoir fait ré-immatriculer sa voiture dans le délai d’un mois après avoir établi sa résidence principale en France. Étant donné qu’elle est enregistrée comme ayant sa résidence principale à Bordeaux, elle est présumée avoir sa résidence normale en France et, conformément à la réglementation nationale, elle doit faire immatriculer sa voiture en France et y payer les taxes d’immatriculation.

Installation temporaire (sans changer de résidence normale)
Si vous vous installez de manière temporaire dans un autre pays de l’UE sans changer votre résidence normale, vous ne devez pas faire immatriculer votre voiture ni payer de taxe d’immatriculation dans ce pays. Vous pouvez conserver l’immatriculation de votre pays de résidence normale.

Votre résidence normale est le lieu dans lequel vit votre famille ou dans lequel vous résidez et travaillez habituellement (pendant plus de 185 jours par année civile).

Si vous ne travaillez pas, votre résidence normale est considérée comme le lieu où vous avez des attaches personnelles révélant des liens étroits entre vous-même et l’endroit où vous habitez.

Si vous travaillez dans un pays différent de celui dans lequel vous avez vos attaches personnelles, c’est généralement ce dernier qui est considéré comme votre résidence normale, à condition que vous y retourniez régulièrement.

Si vous êtes arrêté(e) par la police du pays dans lequel vous séjournez à titre temporaire, vous devrez démontrer que vous n’y résidez pas de manière permanente. Cela peut parfois s’avérer difficile. Lorsque vous conduisez, ayez toujours avec vous le certificat d’immatriculation du véhicule, le certificat de propriété et une preuve de votre résidence normale (généralement une carte d’identité ou un document attestant que vous êtes enregistré(e) comme résident(e) dans un autre pays de l’UE).

Histoire vécue
Connaître les règles pour éviter les amendes

Massimo, Italien, trouve un emploi en Roumanie et décide de s’y installer de manière permanente. Conformément à la réglementation italienne et roumaine, il sollicite sa radiation du registre de la population en Italie, s’enregistre en Roumanie et s’inscrit au registre des Italiens résidant à l’étranger. Il fait également immatriculer sa voiture en Roumanie. Après plusieurs mois passés en Roumanie, Massimo retourne en Italie avec sa voiture immatriculée en Roumanie. La police l’arrête pour avoir brûlé un feu rouge et lui demande tous ses papiers. Massimo donne sa carte d’identité italienne, qui n’a toujours pas été mise à jour avec la nouvelle adresse. Étant donné qu’il ne peut pas démontrer à la police qu’il est désormais résident permanent en Roumanie, la police lui inflige une lourde amende.

Si vous résidez à titre temporaire dans un autre pays de l’UE et y conduisez votre voiture, vous ne devez pas prêter ni louer votre véhicule (toujours immatriculé dans un autre pays de l’UE) à un résident de ce pays, qui pourrait être passible d’une amende. En revanche, vous pouvez prêter votre voiture à des membres de votre famille ou à des amis venus vous rendre visite, à condition qu’ils ne résident pas de manière permanente dans ce pays de l’UE.

Points de pénalités et amendes
Vous risquez une amende:

si vous n’avez pas fait immatriculer votre voiture dans les délais;
si vous ne payez pas les taxes correspondantes;
si vous conduisez dans un pays de l’UE avec une plaque d’immatriculation d’un autre pays de l’UE sans preuve de résidence normale dans cet autre pays et sans certificat de contrôle technique valable.
Vous pouvez consulter les règles spécifiques relatives à l’immatriculation des véhicules qui s’appliquent dans le pays dans lequel vous vous installez sur les sites web des autorités nationales:

Règles spécifiques pour les étudiants et les travailleurs frontaliers
Les étudiants qui résident dans un autre État membre dans le seul but d’y poursuivre leurs études et les travailleurs frontaliers ne sont généralement pas tenus d’y payer des taxes d’immatriculation et de circulation.

Consultez les règles spécifiques relatives aux taxes automobiles dans un autre pays de l’UEOuvrir en tant que lien externe qui s’appliquent aux étudiants et aux travailleurs frontaliers.

Étudiants

Si vous êtes étudiant(e) et que vous vous installez dans un autre pays de l’UE dans le seul but d’y poursuivre vos études, vous pouvez conduire votre voiture immatriculée dans votre pays d’origine sans devoir l’immatriculer ou payer de taxe dans votre pays d’accueil. En tant qu’étudiant(e), vous devez être inscrit(e) dans un établissement d’enseignement de ce pays et être en mesure de présenter un certificat d’inscription valide. Toutefois, si vous commencez à travailler pendant vos études, vous devrez immatriculer votre voiture dans ce pays.

Avant de quitter votre pays d’origine, renseignez-vous sur les règles applicables dans le pays dans lequel vous allez étudier. Vous devrez peut-être remplir certaines formalités administratives ou satisfaire à certaines conditions afin d’éviter tout problème en cas de contrôle de police.

Histoire vécue

Mathieu, Français, s’installe en Belgique pour y suivre des études de troisième cycle d’une durée de deux ans. Sa voiture étant endommagée, il se rend à la police afin d’y faire une déclaration pour sa compagnie d’assurances. Lorsque la police apprend qu’il vit depuis plus d’un an en Belgique sans y avoir fait immatriculer sa voiture, elle l’informe qu’il est en situation irrégulière et qu’il devra payer une amende.

Mais Mathieu apporte la preuve qu’il est inscrit à l’université d’Anvers et qu’en tant qu’étudiant originaire d’un autre pays de l’UE, il ne doit pas payer de taxe d’immatriculation ni de taxe de circulation en Belgique.

Travailleurs frontaliers

Il est possible que des travailleurs frontaliers (qui travaillent et résident de part et d’autre d’une frontière entre deux pays) doivent conduire une voiture immatriculée dans un seul des deux pays.

Si vous conduisez une voiture de société immatriculée dans le pays où vous travaillez, vous pouvez également l’utiliser dans votre pays de résidence, sans devoir l’immatriculer dans ce pays. Comme les règles peuvent varier considérablement d’un pays à l’autre, vérifiez les différentes conditions applicables à l’ utilisation des voitures de société dans l’UE.

Si vous utilisez régulièrement votre propre voiture pour vous rendre à votre travail dans un pays voisin, vous devez l’immatriculer et payer les taxes correspondantes dans votre pays de résidence, et non dans le pays dans lequel vous travaillez.

Pour en savoir plus sur l’immatriculation des véhicules et les autres taxes, et pour accéder aux sites web des autorités nationales, voir:

Les informations figurant sur cette page ne s’appliquent pas aux ressortissants britanniques résidant dans l’UE ni aux ressortissants de l’UE résidant au Royaume-Uni. Ce sont les règles nationales qui s’appliquent dans ces cas.

Faire immatriculer sa voiture dans un autre pays de l'UE

Text propietat: https://europa.eu/youreurope/citizens/vehicles/registration/registration-abroad/index_fr.htm

Expatriation : quels sont les pays fiscalement les plus attractifs ?

Expatriation : quels sont les pays fiscalement les plus attractifs ?

Expatriation : quels sont les pays fiscalement les plus attractifs ?

Mode d’emploi Malte, Antigua-et-Barbuda et le Royaume-Uni sont en tête des dix pays les plus attractifs fiscalement pour les revenus des personnes physiques.
Si le niveau de fiscalité pesant sur les revenus des personnes physiques n’est pas le premier critère pour choisir une destination à l’heure d’une éventuelle expatriation, il est un paramètre qui peut permettre de faire pencher la balance en faveur de telle ou telle. Pour aider les futurs expatriés à se décider, le cabinet Bradley Hackford publie un classement des dix pays les plus attractifs fiscalement pour les revenus des personnes physiques.

Outre le taux de pression fiscale, il se fonde sur quatre autres critères : la qualité de vie, la sécurité juridique et physique, la qualité du programme d’investissement économique développé par le gouvernement local pour favoriser l’investissement de nouveaux résidents et la situation géographique du pays, son accessibilité, ses centres d’intérêt et la qualité de ses infrastructures.

1. Malte
Le statut de « résident non dom » offert par l’île permet à la personne expatriée de n’être imposée que sur les revenus de source locale ou rapatriés localement. Les revenus internationaux ne sont ainsi pas imposés s’ils ne sont pas rapatriés à Malte.

2. Antigua-et-Barbuda
De plus en plus d’investisseurs internationaux fortunés sont intéressés par les superbes plages offertes par ce petit pays des Antilles, mais pas seulement. L’absence totale de taxes sur les personnes physiques est aussi un critère de choix non négligeable. Seule contrainte : pour bénéficier de cette exonération, il faut souscrire au programme de nationalité par investissement qui permet d’établir sa résidence sur l’île. Il requiert la réalisation d’une contribution économique de 250.000 dollars ou de réaliser un investissement immobilier dans un programme agrée pour un montant de 400.000 dollars minimum.

3. Royaume-Uni
Vivre en Grande Bretagne permet de bénéficier du statut de « résident non-domicilied ». Il offre la possibilité aux citoyens non-britanniques de s’installer sans être imposé sur leurs revenus de source non locale, ni sur leur fortune placée en dehors du Royaume-Uni, et ce durant les sept premières années de résidence. Un forfait fiscal minimum doit ensuite être acquitté chaque année.

4. Andorre
Juste à côté de Barcelone et de Toulouse, se trouve Andorre, une petite principauté qui offre un taux d’imposition des revenus des personnes physiques de seulement 10 %. L’obtention d’une résidence nécessite d’effectuer un investissement de 350.000 euros minimum dans le pays et de déposer une caution de 50.000 euros.

5. Portugal
Le statut de « résident non habituel », valable 10 ans, permet, sous certaines conditions, d’être exonéré d’impôts au Portugal ou de disposer d’un régime fiscal spécifique favorable en fonction du type de revenus. Particulièrement attrayant pour les retraités, il peut également se révéler intéressant pour les personnes vivant de revenus boursiers ou pour les actionnaires de sociétés.

6. Île Maurice
La principale procédure pour s’expatrier à Maurice passe par l’achat d’un bien immobilier sur l’île, agréé par le programme local appelé IRS, d’une valeur minimale de 500.000 dollars. À la clé : un taux d’imposition des revenus des personnes physiques de 15 % maximum.

7. Bahamas
Paradis fiscal par excellence, offrant une neutralité fiscale complète à ses résidents, les Bahamas attirent toujours les expatriés. Pour y vivre, l’obtention d’une résidence nécessite la réalisation d’un investissement dans un bien immobilier local d’une valeur minimale de 500.000 dollars.

8. Monaco
Pour s’installer dans la Principauté qui offre à ses résidents une neutralité fiscale totale pour les revenus des personnes physiques – sauf pour les personnes de nationalité française qui continuent de payer leurs impôts en France –, il faut « simplement » pouvoir démontrer une situation de fortune importante.

9. Bulgarie
Moins exotique, la Bulgarie offre une fiscalité « légère » avec un taux d’imposition de 10 % sur les revenus des personnes physiques. Le pays séduit surtout les expatriés jeunes et actifs.

10. Emirats Arabes Unis – Dubaï
Partir vivre à Dubaï en implantant sa société dans l’une des « free zones » où les entreprises peuvent être détenues à 100 % par des étrangers permet de bénéficier d’une double exonération : le taux d’imposition des revenus des personnes physiques y est de 0 %, tout comme celui pesant sur les sociétés.

Expatriation : quels sont les pays fiscalement les plus attractifs ?

Text propietat: https://business.lesechos.fr/directions-financieres/fiscalite/taxes-et-impots/021885444503-expatriation-quels-sont-les-pays-fiscalement-les-plus-attractifs-210030.php

France-Espagne : des échanges multiformes

France-Espagne : des échanges multiformes

France-Espagne : des échanges multiformes

Les travailleurs frontaliers français ne sont guère nombreux à rejoindre la péninsule Ibérique pour gagner leur vie, mais la coopération de part et d’autre des Pyrénées s’exprime dans de nombreux autres domaines que l’emploi.

Délimitée par une chaîne montagneuse en guise de barrière naturelle, la frontière entre la France et l’Espagne s’est longtemps diluée dans les reliefs sinueux des Pyrénées, avant qu’elle ne soit formalisée au milieu du XVIIe siècle. Déroulant ses 623 kilomètres juste interrompus par la petite principauté d’Andorre, elle comporte une petite trentaine de points de passage(1) empruntés par une multitude de passagers, professionnels du transport, touristes, mais aussi travailleurs frontaliers.

Justement, qui sont-ils ces travailleurs ? Ils sont évidemment moins nombreux que ceux qui rallient le Luxembourg, l’Allemagne ou la Suisse au quotidien, des destinations où l’attractivité salariale est plus importante. Pour rappel, le salaire minimum en Espagne s’élève à 1125 euros mensuel brut depuis le 1er septembre dernier, contre 1605 euros en France (au 1er janvier 2022).

De manière globale, les derniers chiffres de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) disponibles(2) indiquaient que le travail transfrontalier vers l’Espagne ne concernait que 5.000 habitants de Nouvelle-Aquitaine ou d’Occitanie – certes en progression de 3% depuis 2009, mais bien moins que sur l’ensemble du territoire métropolitain (+16%).

Des Espagnols qui rejoignent l’Espagne

Autre particularité de ces frontaliers qui rejoignent l’Espagne au quotidien pour y travailler : bon nombre sont des Espagnols qui vivent en France (c’est le cas pour 70% d’entre eux dans les Pyrénées-Atlantiques, département qui compte de très loin le plus grand nombre de frontaliers). L’insee s’attarde notamment sur la spécificité d’Hendaye qui fait partie des 17 communes situées à proximité immédiate de la frontière, dans lesquelles résident 95% des frontaliers. L’institut de statistique pointe une ville qui «dispose d’infrastructures routières et ferroviaires permettant de franchir aisément la frontière[…], une offre plus riche de logements et un coût moindre du foncier qui semblent constituer des avantages comparatifs notables incitant des actifs espagnols à s’installer du côté français de la frontière. Enfin, la proximité de Saint-Sébastien (province de Guipuscoa) offre de nombreuses opportunités d’emploi».

Les transfrontaliers évoluent, pour 20% d’entre eux, dans le secteur du commerce et de la réparation automobile (contre 15% pour les autres actifs en emploi dans la zone). L’Insee relève aussi que le secteur concentre «un tiers des cadres intermédiaires administratifs et commerciaux d’entreprises». Ces derniers sont également présents «dans les activités de transport et entreposage, aux côtés des employés administratifs d’entreprises et des chauffeurs, tandis que l’industrie manufacturière emploie surtout des ouvriers qualifiés».

Poctefa, un précieux outil financier

Si les échanges transfrontaliers sont limités au niveau du travail, ils sont nombreux dans d’autres domaines. Entre les deux extrémités littorales, les espaces naturels des deux versants de la frontière favorisent l’économie rurale, le tourisme, la culture et la protection des ressources, des éléments qui déterminent la nature des différents projets transfrontaliers.

C’est le cas du programme européen Interreg Poctefa (Espagne-France-Andorre) qui tend à promouvoir le développement durable des territoires frontaliers de ces trois pays. La période 2021-2027 constitue la sixième génération de soutien financier communautaire dédiée à ce programme qui bénéficie du cofinancement du Fonds européen de développement régional (Feder). Fonctionnant sur le principe d’appels à projets, il était doté d’un budget de 189,3 millions d’euros sur la période 2014/2020. Les grands axes stratégiques de cette coopération frontalière locale sont définis tous les six ans, mais ils sont essentiellement centrés sur l’innovation et le développement économique, la formation et la protection du patrimoine naturel et culturel. Les bénéficiaires peuvent être des organismes publics, des entreprises, mais aussi des associations, des fondations, des chambres de commerce, des centres d’enseignement…

Des programmes très diversifiés

La coopération s’opère également en matière de transport, notamment au niveau de l’Eurocité basque (agglomération transfrontalière qui constitue l’un des principaux axes routiers entre l’Espagne et le reste de l’Europe). Le secteur maritime n’est pas en reste, incarné entre autres par le projet BlueSare, sélectionné sur appel à projets par l’Eurorégion Aquitaine-Euskadi et qui vise à développer une offre eurorégionale dédiée aux énergies marines renouvelables (EMR). La santé, avec l’hôpital transfrontalier de Cerdagne (à Puigcerda en Catalogne), profite aussi de cette logique de coopération dans une région montagneuse et isolée.

La formation de part et d’autre de la frontière est concrétisée au sein de l’Eurocampus Pyrénées Méditerranée, du réseau entre l’université publique de Navarre, de la Rioja et de Lérida en Espagne, ainsi que de l’université de Pau et des Pays de l’Adour et l’université Federal Toulouse Midi-Pyrénées. On peut également citer l’Institut franco-catalan transfrontalier (IFCT), l’Association pour la coopération transfrontalière et interrégionale (Acti), et même l’école élémentaire transfrontalière du Perthus (Pyrénées-Orientales) qui accueille des enfants espagnols et français.

La coopération économique est également active, notamment au sein de la Chambre de commerce et d’industrie transfrontalière Bihartean, fondée en 2010 conjointement par la CCI de Bayonne-Pays basque et la Càmara de Comercio de Gipuzkoa. Les échanges entre les Eurorégions Pyrénées-Méditerranée et Aquitaine-Euskadi sont aussi les leviers pour booster les développement économique et l’innovation. Enfin, le panorama pyrénéen ne serait pas complet sans mentionner les axes de coopération entre les différents milieux naturels : Parc national des Pyrénées, Parc national d’Ordesa et du Mont-Perdu, Parc des Trois-Nations, Parc naturel régional des Pyrénées catalanes, etc.). Des partenariats qui servent la nature profonde de cette région : un espace environnemental qui s’affranchit des frontières.

France-Espagne : des échanges multiformes

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Pour fuir la précarité, les seniors choisissent l’expatriation

Pour fuir la précarité, les seniors choisissent l’expatriation

Pour fuir la précarité, les seniors choisissent l’expatriation

Chaque année, des Suissesses et Suisses retraités s’expatrient pour ne pas se retrouver en difficulté financière. En cause? Des rentes trop faibles pour vivre décemment en Suisse.

Ils et elles s’appellent Pierre, Reine, Claudine ou encore Giovanni. Leurs parcours de vie sont différents, et pourtant, ils ont un point commun: toutes ces personnes ont décidé de s’expatrier pour passer leur retraite dans un autre pays que celui dans lequel ils ont vécu presque toute leur vie – la Suisse.

Comme eux, ce sont plusieurs milliers de résidentes et résidents suisses qui partent vivre à l’étranger chaque année. Leurs motivations ne sont pas connues, il est donc impossible de dire si toutes et tous le font pour des raisons financières. Mais une chose est sûre: leur nombre est en augmentation. En 2019, 3’135 personnes de plus de 65 ans se sont expatriées. Cela représente environ 10% du total des émigrations.

«Un choix par obligation»

Claudine Tüscher (75 ans) et son mari sont partis pour la France en 2001. Quelques années auparavant, ce dernier avait perdu son travail d’ingénieur. Après deux années de chômage, l’Office régional de placement (ORP) avait suspendu ses droits et le couple s’était alors retrouvé avec comme seule source de revenus le salaire de madame. «Mon salaire ne compensait pas la perte de revenu de mon mari. Il devenait impossible pour nous de vivre en Suisse», dit Claudine Tüscher.

Pour le couple, la crise financière de la fin des années 1990 ne laisse entrevoir que peu de perspectives. Les époux décident alors de s’expatrier, aussi en prévision de leur retraite à venir. «Ce fut un choix par obligation. Nous ne serions jamais partis si mon mari avait eu une chance de retrouver un emploi en Suisse», déclare la septentenaire.

Reine Blum (66 ans) était traductrice. Après son divorce, elle fait le choix délibéré de partir s’installer au Paraguay en 2012, consciente que ses moyens financiers seraient à l’avenir limités. «Je suis partie très loin pour pouvoir toucher l’argent de ma caisse de pension», avoue-t-elle.

En 2016, elle décide pour des raisons familiales de se rapprocher de sa mère. Elle vend sa maison au Paraguay et en achète une dans le sud-ouest de la France. Aujourd’hui, elle vit seulement de sa rente assurance-vieillesse et survivants (AVS), ce qui «serait impossible en Suisse».

Plus de pouvoir d’achat

Quant à Giovanni Brunetti (80 ans), il travaillait dans la finance en Suisse et en France, où il possédait déjà une résidence secondaire. «Les transports, les assurances, les loyers… la vie en Suisse est chère dans sa globalité, jusqu’aux loisirs et restaurants.» Partant de ce constat, le retraité déménage définitivement dans sa deuxième maison afin de se «permettre plus de choses» que s’il habitait en Suisse. «Je me suis expatrié à 70% pour des raisons économiques et à 30% pour profiter d’un climat plus clément.»

Il en va de même pour Pierre* (61 ans). Son épouse et lui possédaient une maison dans la région d’Oron (canton de Vaud/Suisse occidentale). En 2012, lors d’une redéfinition du taux hypothécaire de leur bien, leur conseiller bancaire leur fait comprendre qu’ils risquent d’avoir des difficultés à rembourser leur prêt à la retraite. «Nous avions peur de perdre tout ce que nous avions construit».

Ils se sont alors rendu compte qu’en vendant leur maison en Suisse, ils pouvaient s’en acheter une plus grande en France et garder la qualité de vie qu’ils avaient en Suisse. Si «ce sont les calculs financiers qui [les] ont fait partir», Pierre déclare aujourd’hui que son confort de vie est «incomparable».

Un autre Pierre (Triolo, 68 ans) s’était acheté, lorsqu’il était encore actif, une maison en République tchèque. Obligé de prendre sa retraite anticipée après une période de chômage, l’émigration lui est apparue comme une évidence. «Je ne voulais pas dépendre de l’aide sociale. Actuellement, je ne vis que de ma rente AVS de 2274 francs suisses par mois. Une fois les charges déduites, il me reste 2024 francs pour vivre, ce qui, en Tchéquie, équivaut à un salaire de 5800 francs en Suisse.»

Repartir de zéro
Au-delà de l’aspect financier, il y a la question de l’intégration. Car, lorsque l’on a vécu la majeure partie de sa vie dans un pays, pas facile de tout reprendre à zéro, de se créer un nouveau cercle d’amis ou de s’y retrouver dans la jungle administrative.

Pierre Triolo avoue que les relations sociales s’avèrent «compliquées au quotidien» car il ne maîtrise pas le tchèque. Mais «il parle un peu anglais avec certaines personnes et allemand avec les anciens». Malgré la barrière de la langue, il a «réussi à se créer un réseau».

La langue et la culture sont finalement les éléments qui ont fait pencher la balance pour la France dans le cas de l’autre Pierre. «Nous nous sommes renseignés sur le Sénégal et la Thaïlande, mais nous avions peur d’être perdus, c’est pourquoi nous avons finalement choisi la France».

Claudine Tüscher et son époux ont, de leur côté, «été un peu déçus de la Suisse qui ne nous a pas du tout soutenus et surpris par la France qui nous a accueillis à bras ouverts». «C’est un pays très social et la vie associative y est extraordinaire», déclare-t-elle.

Pragmatique, Giovanni Brunetti est d’avis qu’ «il suffit de ne pas s’enfermer chez soi et de s’inscrire dans des clubs de loisirs pour faire des rencontres». La France regorge en outre de clubs suisses.

De l’avis de tous, il est en revanche essentiel de se renseigner avant le grand saut sur les formalités administratives à accomplir en Suisse et dans le pays d’arrivée, car, pour certains, «cela a un peu été le parcours du combattant».

En 2020, près de 120’000 rentes AVS étaient versées à des ressortissantes et ressortissants suisses vivant à l’étranger.

En fin de compte
A l’exception de Giovanni Brunetti, qui «préférais la vie en Suisse», les autres sont heureux d’avoir sauté le pas. «Ici on vit un rêve», dit Pierre. «Nous avons trouvé une ruralité qui n’existe pas en Suisse et c’est ce que nous recherchions». Quant à Claudine Tüscher, elle n’a «vraiment aucun regret» d’être partie et considère que «la qualité de vie est bien meilleure en France». Reine Blum trouve que «la cherté de la Suisse est décadente». Et j’ajouter: «Si j’avais plus d’argent je passerais ma vie en voyage, mais je ne reviendrais pas vivre en Suisse».

Pour fuir la précarité, les seniors choisissent l’expatriation

Text propietat: https://www.swissinfo.ch/fre/pour-fuir-la-pr%C3%A9carit%C3%A9–les-seniors-choisissent-l-expatriation/46943378

Xavier Espot Zamora: Són molts els punts en comú entre Andorra i Luxemburg

Xavier Espot Zamora Són molts els punts en comú entre Andorra i Luxemburg, dos Estats de petites dimensions enclavats a Europa, que comparteixen reptes i prioritats similars.

TEXT PROPIETAT de Xavier Espot Zamora

Xavier Espot Zamora Són molts els punts en comú entre Andorra i Luxemburg, dos Estats de petites dimensions enclavats a Europa, que comparteixen reptes i prioritats similars. És molt important per a Andorra comptar amb aliats dins de la comunitat internacional que ens donin suport en l’aproximació a la Unió Europea, l’estratègia de diversificació de les nostres fonts de finançament i el desenvolupament dels sectors relacionats amb la recerca i la innovació. Durant la visita oficial a Luxemburg hem estat rebuts pel Gran Duc hereu del Luxemburg, pel primer ministre i la ministra de Finances, i pel president i membres de la Comissió Legislativa d’Afers Exteriors de la Cambra de Diputats. També hem signat un acord de col·laboració entre Andorra Recerca i Innovació i l'agència d'innovació luxemburguesa Luxinnovation, i hem formalitzat el conveni sobre el reconeixement recíproc i l'intercanvi dels permisos de conduir nacionals entre els nostres dos països. Finalment, hem visitat dues exposicions a la ciutat d’Esch-Sur-Alzette, antiga conca siderúrgica que s’ha reconvertit en un pol de recerca i innovació, coincidint amb la capitalitat de la cultura que ostenta enguany. Vull agrair l’acollida que les màximes autoritats luxemburgueses i els seus equips ens han ofert, així com l’interès que han mostrat en refermar i aprofundir la cooperació entre el Gran Ducat del Luxemburg i el Principat d’Andorra. #AndorraLuxemburg #Andorra #GovernAndorra Fotos SIP / Emmanuel Claude. Foto @luxinnovationSón molts els punts en comú entre Andorra i Luxemburg, dos Estats de petites dimensions enclavats a Europa, que comparteixen reptes i prioritats similars. És molt important per a Andorra comptar amb aliats dins de la comunitat internacional que ens donin suport en l’aproximació a la Unió Europea, l’estratègia de diversificació de les nostres fonts de finançament i el desenvolupament dels sectors relacionats amb la recerca i la innovació.
Durant la visita oficial a Luxemburg hem estat rebuts pel Gran Duc hereu del Luxemburg, pel primer ministreXavier Espot Zamora Són molts els punts en comú entre Andorra i Luxemburg, dos Estats de petites dimensions enclavats a Europa, que comparteixen reptes i prioritats similars. És molt important per a Andorra comptar amb aliats dins de la comunitat internacional que ens donin suport en l’aproximació a la Unió Europea, l’estratègia de diversificació de les nostres fonts de finançament i el desenvolupament dels sectors relacionats amb la recerca i la innovació. Durant la visita oficial a Luxemburg hem estat rebuts pel Gran Duc hereu del Luxemburg, pel primer ministre i la ministra de Finances, i pel president i membres de la Comissió Legislativa d’Afers Exteriors de la Cambra de Diputats. També hem signat un acord de col·laboració entre Andorra Recerca i Innovació i l'agència d'innovació luxemburguesa Luxinnovation, i hem formalitzat el conveni sobre el reconeixement recíproc i l'intercanvi dels permisos de conduir nacionals entre els nostres dos països. Finalment, hem visitat dues exposicions a la ciutat d’Esch-Sur-Alzette, antiga conca siderúrgica que s’ha reconvertit en un pol de recerca i innovació, coincidint amb la capitalitat de la cultura que ostenta enguany. Vull agrair l’acollida que les màximes autoritats luxemburgueses i els seus equips ens han ofert, així com l’interès que han mostrat en refermar i aprofundir la cooperació entre el Gran Ducat del Luxemburg i el Principat d’Andorra. #AndorraLuxemburg #Andorra #GovernAndorra Fotos SIP / Emmanuel Claude. Foto @luxinnovation i la ministra de Finances, i pel president i membres de la Comissió Legislativa d’Afers Exteriors de la Cambra de Diputats.
També hem signat un acord de col·laboració entre Andorra Recerca i Innovació i l’agència d’innovació luxemburguesa Luxinnovation, i hem formalitzat el conveni sobre el reconeixement recíproc i l’intercanvi dels permisos de conduir nacionals entre els nostres dos països.
Finalment, hem visitat dues exposicions a la ciutat d’Esch-Sur-Alzette, antiga conca siderúrgica que s’ha reconvertit en un pol de recerca i innovació, coincidint amb la capitalitat de la cultura que ostenta enguany.
Vull agrair l’acollida que les màximes autoritats luxemburgueses i els seus equips ens han ofert, així com Xavier Espot Zamora Són molts els punts en comú entre Andorra i Luxemburg, dos Estats de petites dimensions enclavats a Europa, que comparteixen reptes i prioritats similars. És molt important per a Andorra comptar amb aliats dins de la comunitat internacional que ens donin suport en l’aproximació a la Unió Europea, l’estratègia de diversificació de les nostres fonts de finançament i el desenvolupament dels sectors relacionats amb la recerca i la innovació. Durant la visita oficial a Luxemburg hem estat rebuts pel Gran Duc hereu del Luxemburg, pel primer ministre i la ministra de Finances, i pel president i membres de la Comissió Legislativa d’Afers Exteriors de la Cambra de Diputats. També hem signat un acord de col·laboració entre Andorra Recerca i Innovació i l'agència d'innovació luxemburguesa Luxinnovation, i hem formalitzat el conveni sobre el reconeixement recíproc i l'intercanvi dels permisos de conduir nacionals entre els nostres dos països. Finalment, hem visitat dues exposicions a la ciutat d’Esch-Sur-Alzette, antiga conca siderúrgica que s’ha reconvertit en un pol de recerca i innovació, coincidint amb la capitalitat de la cultura que ostenta enguany. Vull agrair l’acollida que les màximes autoritats luxemburgueses i els seus equips ens han ofert, així com l’interès que han mostrat en refermar i aprofundir la cooperació entre el Gran Ducat del Luxemburg i el Principat d’Andorra. #AndorraLuxemburg #Andorra #GovernAndorra Fotos SIP / Emmanuel Claude. Foto @luxinnovationl’interès que han mostrat en refermar i aprofundir la cooperació entre el Gran Ducat del Luxemburg i el Principat d’Andorra.
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La Hisenda espanyola no tornarà els diners als que van pagar per tenir béns a l’estranger – Andorra – Model 720

La Hisenda espanyola no tornarà els diners a qui van pagar per tenir béns a l'estranger. Els contribuents espanyols que van pagar per tenir béns patrimonials no justificats, com que no varen informar o comunicar fora de termini els seus béns i drets a l’estranger, mitjançant el model 720, hauran de demostrar que aquestes rendes estaven prescrites per aconseguir que Hisenda els retorni els diners, segons va informar ahir, El País. El formulari anomenat model 720 és el que s’imposa als residents fiscals espanyols per haver de declarar els béns que tenen a l’estranger i que té influència al país pel volum de pisos a Andorra propietat de no-residents espanyols. Així ho ha aclarit el Tribunal Econòmic Administratiu Central en una recent resolució que aplica la sentència del Tribunal de Justícia de la Unió Europea que va anul·lar aquest model per produir un efecte d’imprescriptibilitat de les rendes aflorades i imposar sancions desproporcionades.

La Hisenda espanyola no tornarà els diners a qui van pagar per tenir béns a l’estranger. Els contribuents espanyols que van pagar per tenir béns patrimonials no justificats, com que no varen informar o comunicar fora de termini els seus béns i drets a l’estranger, mitjançant el model 720, hauran de demostrar que aquestes rendes estaven prescrites per aconseguir que Hisenda els retorni els diners, segons va informar ahir, El País.

El formulari anomenat model 720 és el que s’imposa als residents fiscals espanyols per haver de declarar els béns que tenen a l’estranger i que té influència al país pel volum de pisos a Andorra propietat de no-residents espanyols. Així ho ha aclarit el Tribunal Econòmic Administratiu Central en una recent resolució que aplica la sentència del Tribunal de Justícia de la Unió Europea que va anul·lar aquest model per produir un efecte d’imprescriptibilitat de les rendes aflorades i imposar sancions desproporcionades.

 

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