Note Note sur la situation économique mondialesur la situation économique mondiale

Note sur la situation économique mondiale

Note sur la situation économique mondiale

Début décembre 2021, à en croire les principaux médias, les chiffres de la croissance économique française étaient plutôt bons. Ainsi Pauline Forgue a expliqué dans son émission très suivie de France Télévisions : « Après une chute vertigineuse en 2020 qui correspond à l’arrivée du Covid-19 sur notre territoire, la remontée a été tout autant spectaculaire. Le PIB français devrait augmenter au cours de l’année 2022 avec une progression prévue de 6,8 %. L’économie française s’est rapidement remise à fonctionner grâce aux différentes mesures de l’État ».

Ces chiffres viennent d’être mis à jour par l’Insee dans sa dernière note trimestrielle. Année électorale oblige, la rédaction de la note est d’une extrême prudence. Ainsi les conséquences de la hausse des prix du gaz et des produits pétroliers pour le pouvoir d’achat des ménages ne figurent pas dans la synthèse de la note et ont dû être explicités dans les commentaires, « le pouvoir d’achat en hausse de 1,8 % sur 2021 connaîtra une baisse de 0,5 % en 2022. » [1]

C’est au plan mondial qu’il faut se placer pour exposer les grandes tendances. Même dans les journaux économiques spécialisés on a peu parlé en France de la seconde des réunions pour 2021 que le FMI et la Banque mondiale tiennent tous les six mois à Washington qui a eu lieu à la mi-octobre. Alors que les prix de l’énergie et des grandes matières premières ne s’étaient pas encore envolés et que le mot stagflation n’avait pas fait sa réapparition, le ton était déjà sombre. La présentation du Rapport sur la stabilité financière mondiale (Global Financial Stability Report) d’octobre 2021 sur le blog d’un membre du Secrétariat du FMI parle d’une économie mondiale « entravée » (le mot anglais hobbled est plus imagée, les hobbles étant des cailloux dans les chaussures ou sous les pieds). Les préoccupations de l’organisation sont exposées sans détours dans le sommaire exécutif du rapport lui-même :

« Malgré certaines améliorations depuis le Rapport sur la stabilité financière mondiale d’avril 2021, les vulnérabilités financières continuent à être élevées dans un certain nombre de secteurs, masquées en partie par des mesures de relance massives. Les décideurs sont confrontés à un défi de taille : maintenir leur soutien à court terme à l’économie mondiale tout en prévenant les conséquences imprévues et les risques pour la stabilité financière à moyen terme. Une période prolongée de conditions financières extrêmement faciles, bien que nécessaire pour soutenir la reprise économique, peut entraîner des évaluations d’actifs trop tendues et pourrait alimenter des vulnérabilités financières (souligné par moi). Certains signes avant-coureurs – par exemple, l’augmentation de la prise de risques financiers et la fragilité croissante dans le secteur des institutions financières non bancaires – indiquent une détérioration des fondements sous-jacents de la stabilité financière. Si rien n’est fait, ces vulnérabilités pourraient devenir des problèmes structurels hérités, mettant en péril la croissance à moyen terme et mettant à l’épreuve la résilience du système financier mondial. »

Le rebond du taux de croissance du PIB mondial entre 2020 et 2021 sera sans doute stoppé en 2022, notamment en raison de la performance des économies capitalistes avancées (en vert). À la veille des réunions de Washington, l’estimation faite pour 2021 a été abaissée de 6 % à 5,9 %. « La révision à la baisse pour 2021 reflète une dégradation de la note pour les économies avancées – en partie en raison de perturbations de l’offre – et pour les pays en développement à faible revenu, en grande partie en raison de l’aggravation de la dynamique pandémique ». Ce qui a été analysé pour la France à savoir que « loin de la formidable reprise vantée partout, on voit une fois passés les effets assez mécaniques de la reprise, une forme de stagnation » [3] vaut pour tous les pays capitalistes avancés.

Les estimations du mois d’octobre ont déjà été baissées. Dans son rapport de décembre l’OCDE sur les perspectives de l’économie mondiale prévoit que la croissance mondiale devrait progresser au « rythme soutenu » de 4,5 % en 2022, avant de ralentir pour « s’établir à 3,2 % en 2023. » [4] Soit un rythme qui n’entamera pas les inégalités de revenus et de richesse entre pays, et surtout en leur sein, dont la nouvelle étude du World Inequality Report 2022 a une fois de plus montré l’ampleur. Parallèlement, la croissance mondiale est menacée par l’inflation et marquée plus que jamais par de très importants écarts entre pays.

La robustesse des projections est conditionnée par trois facteurs, l’évolution de la pandémie de la Covid19, celle de la hausse des prix et celle de la croissance de la Chine. Commençons par la pandémie. Les institutions de Washington et l’OCDE craignent depuis des mois une troisième vague qui affecterait la production et les échanges mondiaux, fût-ce moins fortement que les précédentes. Avant même l’apparition du variant Omicron, elles se sont jointes à l’OMS pour avertir sur les dangers de l’écart énorme en matière de vaccination entre les pays de l’OCDE et un très grand nombre de ceux du reste du monde. En dépit de leurs craintes les trois organisations se sont bien gardées de se prononcer en faveur de la levée des brevets à laquelle les gouvernements des pays-sources des grands groupes pharmaceutiques notamment européens (Allemagne, Suisse, France) s’opposent radicalement, l’OMS se bornant à appeler les pays avancés à établir un moratoire sur les doses de rappel chez eux jusqu’à la fin de 2021, à l’exception des personnes immunodéprimées, afin d’aider à améliorer l’approvisionnement des pays à faible revenu.

Début 2021 l’Inde et l’Afrique du Sud ont présenté à l’OMC une proposition visant à renoncer temporairement aux droits de propriété intellectuelle pour permettre une production massive de vaccins, de matériel de tests et de médicaments. Elle n’a pas abouti, l’OMC lui substituant la formation d’un groupe de travail chargé simplement de veiller à la livraison de doses. Ses discussions ont été laborieuses. Un communiqué publié mi-septembre

« prend note du fait que les pays ayant des taux de vaccination élevés ont collectivement pré-acheté plus de deux milliards de doses au-delà de ce qui est nécessaire pour vacciner complètement leur population. Le Groupe de travail appelle à nouveau ces pays à remplir leurs promesses de dons de doses avec des livraisons initiales non marquées à COVAX, et libérer les entreprises de vaccins des options et des contrats afin que ces doses puissent être livrées aux personnes dans les pays à revenu faible et intermédiaire de la tranche inférieure. En outre, les fabricants de vaccins devraient prioriser et remplir leurs contrats avec COVAX et AVAT. Pour s’assurer que les doses parviennent aux pays qui en ont le plus besoin, en particulier les pays à revenu faible ou intermédiaire de la classe inférieure, le Groupe de travail appelle les fabricants de vaccins à partager des détails sur les calendriers de livraison mensuels pour toutes les expéditions de vaccins, en particulier pour COVAX et AVAT. Le Groupe de travail appelle tous les pays à s’attaquer de toute urgence aux restrictions à l’exportation, aux droits de douane élevés et aux goulets d’étranglement douaniers sur les vaccins contre la COVID-19 et les fournitures nécessaires à la production et à la distribution des vaccins en temps utile ».

Les conséquences de cet écart mondial dans l’accès aux vaccins sont connues. C’est en Inde d’abord et maintenant en Afrique du Sud que sont apparues les nouvelles formes mutantes du Covid-19.

Le recul du PIB mondial de 2020 aurait été plus profond et le rebond de 2021 moins important si les banques centrales des pays du G7 n’avaient pas mené activement, à l’instar de la Fed, une politique monétaire qui a permis aux gouvernements de financer une panoplie de mesures de soutien à leurs économies. Elle comporte l’achat direct de titres de la dette publique, la création de liquidités à des taux d’intérêt très bas à l’intention des banques et le soutien aux entreprises non financières par des mécanismes d’achat d’actifs pouvant aller comme au Japon par l’achat d’actions.

Ici, j’ouvre une parenthèse concernant la France. L’OCDE vient de publier une étude sur la politique économique et sociale de la France. [6] Elle évite les sujets les plus sensibles – le nucléaire, les ventes d’armes – mais elle met le doigt sur plusieurs points qui reflètent la crainte de la mobilisation des salarié·e·s de la part du gouvernement Macron. L’étude note d’abord l’importance et le succès des mesures de soutien public destinées à limiter le choc économique et social de la pandémie. « Depuis 2020, le dispositif d’activité partielle a préservé l’emploi et les revenus des ménages. Le fonds de solidarité, les reports de paiement d’impôts et les prêts garantis par l’État ont soutenu la liquidité et les marges des entreprises, réduisant les faillites. Les aides budgétaires directes à l’activité économique ont atteint 3,1 % du PIB en 2020 et 4,1 % en 2021. » Elle constate ensuite le report de mesures annoncées sur les questions où de fortes mobilisations étaient prévisibles. L’OCDE rappelle donc au gouvernement que « de nouvelles réformes du système de retraite s’imposent. L’âge effectif de sortie du marché du travail est le second plus bas de l’OCDE, ce qui nuit à la croissance potentielle. Dans le même temps, l’espérance de vie à 65 ans est la seconde plus élevée de l’OCDE. » Autre rappel à l’ordre : « une stratégie de stabilisation et de réduction progressive de la dette publique est nécessaire pour la ramener sur une trajectoire soutenable, étant donné l’augmentation attendue des dépenses liées au vieillissement. Le niveau des dépenses publiques est élevé et certaines dépenses manquent d’efficacité. Les résultats scolaires reflètent en grande partie le milieu familial des élèves, et les importantes aides à la recherche-développement (R-D) ne se traduisent pas totalement (sic) dans l’innovation des entreprises ».

Reprenons notre analyse. L’émission massive de bons du Trésor et leur achat par les banques centrales ont contribué à une nouvelle augmentation des actifs financiers constitutifs de capital fictif, accompagnée d’une très forte poussée des prix de l’immobilier. Les actifs financiers sont du capital fictif. Le terme désigne la nature économique des titres résultant des prêts à des gouvernements ou à des entreprises ou du financement (le plus souvent initial) du capital des entreprises. Les titres – obligations et actions – ouvrent des droits (plus exactement des prétentions puisque les droits peuvent disparaître en cas krach) à participer au partage du profit des firmes ou à puiser par le biais du service de la dette publique, dans les revenus résultant des impôts. En ce sens, les titres sont bien réels mais vus sous l’angle du mouvement du capital productif de valeur et de plus-value, ils ne sont pas du capital. Dans le meilleur des cas, ils sont le « souvenir » d’un investissement déjà fait. Leurs détenteurs voient en eux un « capital » dont ils attendent un rendement régulier sous forme d’intérêts et de dividendes (une « capitalisation ») par les ponctions sur la valeur qu’ils autorisent, comme par les profits fictifs résultant d’opérations spéculatives réussies sur les marchés financiers.

Depuis 1994, la société McKinsey Global Institute a calculé l’écart entre le taux de croissance des actifs financiers et celui du PIB mondial et en a suivi l’évolution dans des études successives publiées en 2009, 2011 et 2013. Les actifs financiers n’incluaient pas l’immobilier. Dans sa dernière étude, la société a voulu améliorer ses estimations moyennant une approche fondée sur la construction d’un bilan mondial « analogue à la façon dont une société construit son bilan ». Les auteurs rapportent que de 2000 à 2020, les actifs financiers tels que les actions, les obligations et les produits dérivés sont passés de 8,5 à 12 fois le PIB mondial. Plus important encore, l’immobilier représente les deux tiers de l’actif réel mondial ou de la valeur nette. La valeur de l’immobilier résidentiel, y compris les terrains, s’élevait à 46 % de la valeur nette mondiale en 2020, les bâtiments et terrains possédés par des sociétés et des entités publiques (État, municipalités) représentant 23 % supplémentaires. « Les autres actifs fixes tels que les infrastructures publiques, les machines et équipements, les actifs incorporels et les réserves minérales – les types d’actifs qui stimulent généralement la croissance économique – ne représentaient qu’un cinquième des actifs réels ou de la valeur nette, allant de 15 % au Royaume-Uni et en France à 39 % au Japon ».

De son côté, le géant allemand du secteur de l’assurance, Allianz, a dressé en septembre le constat suivant : « 2020 a été l’année des contrastes extrêmes. Le nouveau virus Covid-19 a détruit des millions de vies et de moyens de subsistance, plongeant l’économie mondiale dans sa plus profonde récession depuis la Seconde Guerre mondiale. Dans le même temps, la politique monétaire et budgétaire a mobilisé des sommes inimaginables pour soutenir l’économie, les marchés et les gens, avec succès. Les revenus se sont stabilisés et les marchés boursiers se sont redressés rapidement. Les actifs financiers mondiaux ont augmenté de 9,7 % en 2020, atteignant pour la première fois la barre magique des 200 trillions d’euros. L’écart entre la richesse et la croissance économique a rarement été aussi prononcé qu’en 2020 : les actifs financiers mondiaux ont augmenté de 11,6 % de plus que la production économique. En conséquence, les actifs financiers mondiaux ont franchi une autre étape importante en 2020 : pour la première fois, ils ont dépassé 300 % du PIB mondial » (souligné par moi).

En raison du rendement très bas des titres de la dette publique et des obligations d’entreprise, le capital fictif s’est porté massivement sur les actions provoquant une envolée des cours en bourse et une hausse de la valeur des actifs en contradiction totale avec l’état de la production et des échanges. La mesure du rapport du niveau des cours avec la réalité économique est fournie par ’l’indice de Shiller’ (du nom du professeur de Yale Robert Shiller qui l’a proposé) qui calcule le rapport prix des actions/bénéfice des sociétés cotés. Le principe du CAPE (Cyclically Adjusted Price to Earnings) est le suivant : pour estimer si les actions des sociétés cotées sont ’trop chères’ ou non, il faut comparer leur cours avec leurs bénéfices : c’est le price earning ratio ou PER. Mais pour pouvoir comparer des PER dans le temps, il faut éliminer l’inflation et lisser les effets liés au cycle économique (les bénéfices sont meilleurs quand la conjoncture est tournée vers l’expansion, moins bons quand elle est déprimée). L’indice de Shiller rapporte ainsi les cours des 500 principales valeurs de Wall Street (le S&P 500) aux bénéfices moyens sur des périodes de 10 ans.

L’indice a atteint son niveau actuel seulement deux fois, à la veille du krach de 1929 et à celle du krach des actions dot.com sur le Nasdaq en 2000. Or, en 1929 et dans une moindre masure en 2000, les krachs ont mis fin à de véritables phases d’expansion du capital, alors qu’aujourd’hui on est en phase de quasi-stagnation.

L’indice est calculé pour l’ensemble du marché, le montant total des actions négociées. Son niveau actuel repose sur deux facteurs. Le premier est le niveau de capitalisation boursière des dix premières sociétés cotées, (la capitalisation boursière étant le nombre d’actions d’une entreprise en circulation multiplié par le prix d’une seule action). La répartition sectorielle de 2019 est marquée par l’écrasante domination des plateformes assises sur l’intelligence artificielle, l’Internet et la vente de publicité (les GAFAM). La situation est presque identique aujourd’hui, la seule nouvelle entrée dans les Top Ten à Wall Street étant Tesla.

Il est intéressant de s’attarder un instant sur l’entrée de Tesla dans le Top Ten. La figure 9 fournit une parfaite illustration d’un pari collectif des investisseurs financiers ainsi que du type d’opération qui peut permettre d’engranger des profits et soutenir les cours. Le PDG et principal actionnaire de Tesla est Elon Musk, propriétaire par ailleurs de la société SpaceX connue mondialement pour son projet de vendre des voyages spatiaux privés. Pionnière de la voiture à moteur électrique et conceptrice de la voiture autonome, Tesla a été fondée en 2003, mais ne s’est rendue éligible à l’inclusion dans le S&P 500 et à la cotation au marché des actions à Wall Street qu’en juin 2020 après quatre trimestres affilés de profit. Elle est devenue la plus grande société jamais introduite à Wall Street et d’emblée la sixième plus grande société en termes de capitalisation boursière. Dès juin 2020, la capitalisation boursière de Tesla a dépassé celles de BMW, Daimler et Volkswagen réunis. Alors que la production et vente du premier de ses quatre modèles de voiture électrique [7] est environ dix fois inférieure de celle de Toyota le plus important producteur mondial, Tesla est présente dans les dix premières capitalisations au NYSE et Toyota ne l’est pas. Tesla s’est même permis de lever quelque 12 milliards d’actions en vente d’actions pour financer des opérations de fusion-acquisition alors que de nombreuses sociétés sont obligées d’acheter leurs propres titres pour en soutenir le cours.

Tesla tire des revenus importants de la vente de crédits à d’autres fabricants. Pas mal de gouvernements accordent les crédits aux constructeurs de véhicules électriques à batterie en fonction du volume de leurs ventes. Ces crédits qui peuvent à leur tour être vendus à d’autres fabricants sur le modèle des marchés de carbone et de vente de droits à polluer. En 2020, Tesla a gagné 1,6 milliard de dollars de ces ventes, sans lesquelles elle aurait eu une perte nette en 2020. En février 2021, un document de contrôle boursier a révélé que Tesla avait investi quelque 1,5 milliard de dollars dans la crypto-monnaie Bitcoin, et la société a indiqué qu’elle accepterait bientôt Bitcoin comme moyen de paiement. Tesla a tiré plus de bénéfices en 2021 de ce placement que de profits de la vente de voitures en 2020 du fait de la hausse du prix du Bitcoin après l’annonce de cet investissement.

Le mouvement de l’indice Shiller est conforté par la conviction des investisseurs que la Fed viendra au secours des marchés en cas de menace. Le FMI s’en inquiète sérieusement. Dans l’introduction au rapport d’octobre sur la stabilité financière mondiale on trouve un avertissement, que la chute des cours du 26 novembre 2021 est venue rappeler, quant au fait que :

« les vulnérabilités des fonds d’investissement qui se sont manifestées lors de la ‘course à la liquidité’ (dash for cash) de mars 2020 demeurent et les risques augmentent dans d’autres institutions financières non bancaires à mesure qu’elles atteignent les objectifs de rendement nominal. Certains signes avant-coureurs – par exemple, l’augmentation de la prise de risques financiers et la fragilité croissante dans le secteur des institutions financières non bancaires – indiquent une détérioration des fondements sous-jacents de la stabilité financière. Ainsi cherchant à améliorer leur retour sur investissement, les compagnies d’assurance-vie américaines et européennes ont augmenté leur part d’obligations de qualité inférieure. Dans le contexte actuel de taux d’intérêt toujours bas et de liquidité abondante, un recours accru à l’effet de levier financier pour stimuler les rendements pourrait entraîner une volatilité sur les marchés financiers. Si rien n’est fait, ces vulnérabilités pourraient devenir des problèmes structurels hérités, mettant en péril la croissance à moyen terme et mettant à l’épreuve la résilience du système financier mondial. »

Maintenant nous allons passer de la sphère financière à celle de la production et examiner une série de facteurs qui se trouve derrière la hausse du coût de la vie et font que le mot d’ordre contre la vie chère a retrouvé toute son actualité. Ces facteurs affectent négativement le taux de profit et donnent un caractère concret à son mouvement de baisse qu’on examinera plus loin. Le premier facteur est la hausse des prix de l’énergie et des matières premières à laquelle est largement due la stagflation. Commençons par le prix du gaz. Aujourd’hui la nouvelle hausse du prix du pétrole est largement la conséquence de celle du prix des autres sources d’énergie, celui du charbon en Chine et en Inde, celui du gaz en Europe.

En France, le 1er octobre 2021 a vu la plus forte augmentation du prix du gaz des 15 dernières années avec une hausse de 12,6 %. Depuis début 2021, le prix du gaz a augmenté de 57 %. Les autres pays européens ont connu des hausses analogues.

Le prix du gaz sur le marché de gros atteint des records parce l’offre ne satisfait plus la demande, le tout étant aggravé par une spéculation permise par la financiarisation née de la déréglementation imposée par les traités européens. À partir des années 1990, on est passé d’une industrie régie par des stratégies publiques et une industrie où le gaz est une marchandise régie par le marché au comptant (dit spot) [9]. Du côté de la demande, la reprise économique en Asie du fait de la fin de la pandémie a déclenché à partir du premier trimestre 2021 une hausse mécanique de la demande. Les principaux producteurs mondiaux de gaz liquéfié transporté en navire (Pays du Golfe et États-Unis) ont alimenté cette reprise profitant de prix plus élevés qu’en Europe. Avec un temps de retard, la hausse de la demande de gaz y a aussi été due à la reprise économique, mais également à la nécessité de reconstituer les réserves de gaz européens. En effet, l’hiver dernier en Europe a été long et différents pays ont dû reconstituer leurs réserves de gaz pour l’hiver 2021 – 2022. Le premier producteur national européen de gaz naturel, les Pays-Bas, a commencé progressivement à fermer son principal champ gazier de Groningue en 2018. La Norvège devenue principal fournisseur de gaz pour l’Europe, a connu un important incendie dans sa principale usine de liquéfaction du gaz en septembre 2020. Depuis, elle peine à augmenter ses livraisons de gaz pour l’Europe. Puis il y a la politique d’exportation de gaz de la Russie d’où vient une large partie du gaz qui arrive en Europe. Principal producteur mondial, la Russie est en position d’ouvrir ou de fermer les vannes. Elle a limité ses exportations de gaz via l’Ukraine pour obtenir la fin de la construction du gazoduc Nord Stream 2 à laquelle les États-Unis se sont opposés fortement.

Mais derrière cet ensemble de facteurs, il y a un mouvement de fond de longue période. Une
étude de McKinsey de 2013 sur les matières premières, dont est tirée la figure 11, relève que leur mouvement a changé brusquement et de façon radicale depuis le début des années 2000. Au cours du 20e siècle, leur prix en termes réels a baissé d’un peu plus d’un demi pour cent par an en moyenne. Mais à partir de 2000, les prix ont plus que doublé en moyenne. Ensuite, la volatilité des prix a également considérablement augmenté depuis le début du siècle. En effet, l’offre de matières premières « semble être progressivement moins en mesure de s’adapter rapidement aux changements de la demande parce que les nouvelles réserves sont plus difficiles et coûteuses d’accès. Par exemple, le pétrole offshore nécessite des techniques de production plus sophistiquées. Les terres arables disponibles ne sont pas reliées aux marchés finaux par manque d’infrastructures. Les ressources minérales doivent de plus en plus être développées dans des régions à haut risque politique. Ces facteurs augmentent non seulement le risque de perturbations de l’approvisionnement, mais rendent également l’offre encore plus inélastique. À mesure que l’offre devient de plus en plus insensible à la demande, même de petits changements dans cette demande peuvent entraîner des changements importants dans les prix. Les investisseurs peuvent être dissuadés par la volatilité des prix des ressources et devenir moins enclins à investir dans de nouvelles initiatives de productivité de l’offre ou des ressources. »

En troisième lieu, les prix des différents types de matières premières sont de plus en plus étroitement corrélés. Premièrement, les ressources représentent une proportion importante des coûts des intrants d’autres ressources. Par exemple, l’augmentation des coûts de l’énergie dans les engrais entraîne des coûts de production plus élevés dans l’agriculture. Deuxièmement, les progrès technologiques permettent un plus grand degré de substitution entre les ressources dans la demande finale, par exemple, les biocarburants relient l’agriculture et les marchés de l’énergie. Il y a là une grave menace pour la production agricole, l’offre des denrées alimentaires subissant un processus de réduction en faveur de leur usage comme carburant dont les effets se conjuguent avec ceux du changement climatique.

La FAO a publié une figure montrant la hausse de cinq grands groupes de produits au cours des deux dernières années (figure 11). Mais il ne s’agit pas d’un phénomène récent. En effet, le prix moyen réel des denrées alimentaires est en hausse depuis 2000, inversant la tendance à la baisse amorcée dans les années 1960.

Aucun produit n’est à lui seul responsable de cette hausse. S’agissant des deux dernières, l’indice des prix des cultures d’huile comestible a augmenté de manière significative, principalement sous l’impulsion des prix de l’huile végétale qui ont grimpé en flèche de 16,9 % entre 2019 et 2020, cette hausse étant due à des conditions météorologiques défavorables mais aussi à l’augmentation de la demande de biodiesel. On a donc affaire à la concurrence entre deux finalités arbitrée par les grands groupes agro-industriels. L’autre catégorie d’aliments ayant le plus d’effet sur la hausse des prix des aliments est le sucre, les dégâts causés par le gel au Brésil en juillet en raison du dérèglement climatique, ont réduit l’offre et gonflé les prix. Le blé, l’orge, le maïs, le sorgho et le riz assurent au moins 50 % de l’alimentation mondiale, et jusqu’à 80 % dans les pays les plus pauvres. Les stocks mondiaux de ces cultures qui ont contribué à stabiliser les marchés mondiaux diminuent depuis 2017, car l’offre ne satisfait plus la demande. L’augmentation des prix s’est accélérée fortement depuis 2019, une chose « méritant l’attention est le nombre de fois depuis 2000 où des conditions météorologiques ‘imprévisibles’ et ‘défavorables’ ont été signalées par la FAO comme une cause de ‘réduction des attentes en matière de récoltes’, de ‘récoltes affectées par les conditions météorologiques’ et de ‘déclin de la production’ ».

À court et moyen terme, selon l’étude de McKinsey sur les grandes matières premières, l’économie mondiale ne serait pas confrontée à des situations de pénurie absolue. En revanche « la hausse des coûts marginaux de l’offre semble être omniprésente et mettre un plancher sous les prix de nombreux produits de base. » La nécessite de chercher des gisements toujours plus couteux situées dans des régions à haut risque politique pèse sur les perspectives de profit. Le FMI vient de détailler les besoins en matières premières des produits-clefs de la « transition écologique » dont un certain nombre de métaux rares :

« Une batterie de véhicule électrique typique, par exemple, a besoin d’environ 8 kilos de lithium, 35 kilos de nickel, 20 kilos de manganèse et 14 kilos de cobalt, tandis que les stations de recharge nécessitent des quantités substantielles de cuivre. Pour l’énergie verte, les panneaux solaires utilisent de grandes quantités de cuivre, de silicium, d’argent et de zinc, tandis que les éoliennes ont besoin de minerai de fer, de cuivre et d’aluminium. Le remplacement des combustibles fossiles par des technologies à faible émission de carbone nécessiterait une multiplication par huit des investissements dans les énergies renouvelables et entraînerait une forte augmentation de la demande de métaux. » Et plus loin, « l’augmentation de la capacité minière est un processus qui prend beaucoup de temps, souvent une décennie ou plus. Compte tenu de l’augmentation prévue de la consommation de métaux jusqu’en 2050 dans le cadre d’un scénario de zéro émission nette, les taux de production actuels de graphite, de cobalt, de vanadium et de nickel semblent insuffisants, montrant un écart de plus des deux tiers par rapport à la demande. Les approvisionnements actuels en cuivre, lithium et platine sont également insuffisants pour satisfaire les besoins futurs, avec un écart de 30 % à 40 % par rapport à la demande. De tels besoins pourraient faire augmenter les prix des métaux pendant de nombreuses années. » D’autre part, « un facteur de complication est que certaines fournitures importantes sont généralement très concentrées. Cela implique que quelques producteurs bénéficieront de manière disproportionnée de la demande croissante. Cela met à nu les risques de transition énergétique liés aux goulets d’étranglement de l’offre si les investissements dans les capacités de production ne répondent pas à la demande, ou en cas de risque géopolitique potentiel à l’intérieur ou entre les pays producteurs. »

Ainsi, par exemple, la République démocratique du Congo représente environ 70 % de la production de cobalt et la moitié des réserves. Le rôle est si dominant que la transition énergétique pourrait devenir plus difficile si le pays ne peut pas étendre ses opérations minières. On trouve des niveaux très élevés pour des métaux produits par la Chine, le Chili et l’Afrique du Sud, qui sont tous les principaux producteurs de certains des métaux les plus cruciaux pour la transition énergétique. « Des ruptures de production ou des perturbations (sic) dans leurs institutions, réglementations ou politiques pourraient compliquer la situation de l’offre », et tendre les relations politiques entre certains pays.

Il est intéressant de noter qu’on trouve dans les rapports et études cités peu de, sinon aucune suggestion que la technologie pourrait venir booster la croissance. S’agissant du secteur manufacturier et celui des secteur des services l’indice de croissance de la productivité total des facteurs montré dans la figure 13 suggère que dans l’industrie manufacturière et les services, la robotique et de l’intelligence artificielle ont peu amélioré les perspectives de profit globalement même si des entreprises précises ont su en tirer parti.

Lorsqu’on se tourne vers les technologies matérialisées dans de nouveaux produits (la product technology), leur capacité à ouvrir des perspectives de profit à de très nombreuses entreprises et à servir de relance à l’accumulation dépend de l’ampleur de la demande que leur utilité sociale leur permet de créer comme du montant des investissements que leur introduction suppose, tant dans la branche industrielle où elles naissent ou dont elles exigent la création que dans les branches voisines corrélées. Les technologies apparues grosso modo au cours des vingt dernières années ont été passées au crible par l’économiste états-unien Robert Gordon dans des recherches publiées en 2012 et 2016. Gordon prend comme point de comparaison, « les trois ‘technologies à usage général’ les plus fondamentales de la seconde révolution industrielle (commencée dans les années 1890 et s’étendant jusque dans les années 1970, F.C.) qui ont fait naître des dizaines d’inventions qui ont changé la vie » ont été l’électricité, le moteur à combustion interne et le téléphone sans fil. » [11] Plus près de nous les technologies de l’information et de la communication (TIC) ont entraîné dans la seconde moitié des années 1990 une reprise momentanée de la croissance de la productivité, due à une baisse jamais répétée du coût de la vitesse et la capacité de mémoire des ordinateurs ainsi qu’à une augmentation jamais répétée de la part du PIB consacrée à l’investissement en R&D et en équipements informatiques initiaux. Les avancées faites depuis la fin des années 1980 jusqu’au krach de la bulle dot.com de 2001 vont être difficiles à dépasser. Gordon examine les dernières avancées dans les domaines des petits robots, de l’intelligence artificielle, de l’impression 3D et des véhicules sans conducteur et estime que leurs effets macroéconomiques vont être très faibles. Aujourd’hui, le lancement des investissements et les mesures pour dynamiser la production dans un ensemble d’industries, nécessaires pour freiner le réchauffement climatique pourraient répondre aux critères définis plus haut.

Un autre facteur qui contribue à la hausse des prix et qui affecte le taux de profit d’un nombre croissant d’entreprises sont les retards de livraison et les goulots d’étranglement dans les chaînes d’approvisionnement mondiales. Il est acquis que celles-ci ont révélé leur grande fragilité au cours de la crise née de la pandémie [12]. Désormais on peut en mesurer l’importance grâce à un indice construit par le FMI moyennant des enquêtes auprès des responsables des achats à qui on demande si les délais de livraison sont en moyenne plus longs, plus rapides ou inchangés par rapport au mois précédent. Dans la figure les notations supérieures à 50 indiquent des délais plus rapides et celles inférieures à 50 des délais plus longs. Les retards de livraison et les goulots d’étranglement de composants pèsent sur la production des biens (des marchandises) dont ils sont les intrants. Ils renforcent, souligne le FMI, dans des configurations d’oligopole ou de monopole le pouvoir des vendeurs. Cette dimension est cruciale. Robert Reich soutient que pour ce qui est des États-Unis l’inflation des prix est le symptôme d’un problème structurel plus profond : la consolidation (centralisation/concentration) croissante de l’économie au profit d’une poignée de grandes firmes ayant suffisamment de pouvoir pour augmenter les prix et les bénéfices.

Côté retards de livraison, on trouve la situation où l’industrie manufacturière chinoise s’est redressée plus rapidement que prévu après son recul de 2019-2020, mais où les compagnies maritimes avaient déjà mis des navires porte-container en cale sèche. Une pénurie de conteneurs maritimes, essentiels aux chaînes d’approvisionnement contribue aux perturbations. Les conteneurs circulent normalement dans le monde entier, mais en raison de grosses erreurs de gestion « beaucoup sont maintenant coincés en Amérique du Nord : pour 100 conteneurs qui y arrivent, seulement 40 sont renvoyés en Asie ou en Europe. Les conteneurs excédentaires s’accumulent à Los Angeles et dans d’autres ports américains tandis que les fournisseurs chinois se battent pour eux. Il faudra des mois avant que les fabricants de conteneurs augmentent leur capacité de production et répondent à la demande ».

Le goulot d’étranglement le plus spectaculaire et le plus grave est celui de la production de puces électroniques à Taiwan. La fabrication de semi-conducteurs exige énormément d’eau, notamment pour le nettoyage des puces. Une seule usine de production peut utiliser 2 à 9 millions de gallons d’eau par jour. Intel, le plus grand fabricant de semi-conducteurs au monde, a retiré 9 milliards de gallons d’eau en 2015 (rapport 2015 sur la responsabilité d’entreprise d’Intel), l’équivalent de la consommation d’eau d’environ 75 000 foyers américains. Les problèmes d’approvisionnement en eau peuvent réduire considérablement le rendement des usines ou exiger la fermeture d’une usine. Le capitalisme mondial s’est mis dans une situation de dépendance sans égale à l’égard d’un groupe taïwanais, la Taiwan Semiconductor Manufacturing Company (TSMC), le plus gros fabricant de semi-conducteurs mondial et partant à l’égard des conditions climatiques dans l’île. Les équipements de communication (boxes Internet, ordinateurs, portables) ont été les premiers touchés par cette pénurie. Mais l’industrie automobile est la victime la plus sérieuse avec une production fortement ralentie. Dans le cas états-unien General Motors et Ford ont été contraints de fermer temporairement plusieurs usines ou de réduire les cadences. Taïwan est normalement un des endroits les plus humides au monde, avec une moyenne de 2 600 millimètres de précipitations par an. L’île est en temps normal balayée à la saison des pluies par des typhons qui contribuent à remplir les réservoirs. Plus la sécheresse se prolongera, plus la production sera difficile, de sorte que certaines entreprises demandent la création de réservoirs étatiques pour stocker davantage d’eau et anticiper un risque récurrent en raison du réchauffement climatique.

La succession de facteurs examinés dans le commentaire des figures 9 à 14 donne un caractère concret à la discussion sur la baisse du taux de profit. Il s’agit de facteurs tout à fait précis affectant la profitabilité. J’emprunte la figure 14 à Michael Roberts, qui met à jour très régulièrement l’évolution du taux de profit des États-Unis.

Rappelons que la composition organique est un ratio entre le capital investi par les entreprises sous forme physique, qui ne crée pas de valeur mais la sienne est transmise, d’où le nom de capital constant, et le capital variable, à savoir la force de travail achetée par les entreprises qui est créatrice de valeur dont le montant dépend de sa productivité. Quand ce ratio augmente, le taux de profit diminue. Deux remarques s’imposent. La première est la nécessité de ne pas en faire un processus ahistorique. Roberts écrit que « C’est une loi dans l’expansion économique capitaliste que ce ratio appelé composition organique du capital augmente » [13]. Mais a-t-elle encore valeur de loi lorsque le capitalisme est en régression ? Poser cette question, c’est ouvrir une discussion allant bien au-delà des buts de cette note. En revanche, ce qui peut être fait, c’est établir la liste des facteurs à prendre en considération et les examiner concrètement. Il en est ainsi aujourd’hui pour la composante intrants à la production du capital constant. Doivent être rangés dans le capital constant 1) le prix des machines telles qu’elles se présentent à une époque donnée, donc aujourd’hui les ordinateurs aussi bien que les machines-outils, 2) le prix des locaux, donc aujourd’hui les usines mais aussi les bureaux, 3) le prix de l’énergie et des matières premières à la fois de façon agrégée et pour des intrants critiques (les puces). Or, ceux-ci ont été très largement négligés par les chercheurs. Aujourd’hui, pour les raisons qu’on vient de voir, il contribue à l’élévation du ratio et continueront à le faire.

La seconde remarque concerne la notion de facteur contrecarrant l’effet de la hausse de la composition organique (capital constant/capital variable : c/v) que dans beaucoup de textes Roberts simplifie fortement. Ce facteur est un composite du montant du capital investi dans l’achat de force de travail et la quantité de plus-value ou surtravail obtenu en la mettant au travail dans les ateliers et les bureaux. Le montant investi est fonction à la fois des perspectives de profitabilité (de l’intérêt que les entreprises ont à investir) et du prix auquel cet achat a lieu du fait du niveau général de la productivité globale, premier déterminant du prix de ce qui est nécessaire à la reproduction de la force de travail à un moment historique donné. Entrent donc en jeu les technologies de production (aujourd’hui l’IA et la robotique), l’efficacité des modes de management, le poids de l’armée industrielle de réserve (la masse des chômeurs) ; la capacité de combat des travailleurs et des travailleuses (à surmonter l’obstacle des directions syndicales, à trouver de nouvelles formes, par exemple les Gilets jaunes). Insistons que le montant de la force de travail effectivement achetée, un des facteurs affectant c/v dépend du degré d’incitation pour les entreprises d’investir, donc du profit escompté. Or celui-ci est en baisse comme le montre la figure 14, un indicateur complémentaire étant le mouvement de l’investissement dirigée vers la baisse et des cycles dont la durée s’est raccourcie.

Selon l’étude, « au cours des deux dernières décennies l’investissement net en pourcentage du PIB a été faible et en baisse, en particulier dans les économies avancées, ne contribuant qu’à hauteur de 28 % à l’expansion de la valeur nette. Les hausses des prix des actifs ont constitué 77 % de la croissance de la valeur nette, et plus de la moitié de ces hausses ont été supérieurs à l’inflation générale ».

En fin de période le mouvement états-unien s’inscrit selon les chiffres du FMI dans un mouvement mondial affectant un ensemble de pays.

Selon les calculs de la dernière étude de McKinsey « au cours des deux dernières décennies l’investissement net en pourcentage du PIB a été faible et en baisse, en particulier dans les économies avancées, ne contribuant qu’à hauteur de 28 % à l’expansion de la valeur nette. Les hausses des prix des actifs ont constitué 77 % de la croissance de la valeur nette, et plus de la moitié de ces hausses ont été supérieurs à l’inflation générale ».

Pour finir, il faut parler de la Chine et de la faillite annoncée depuis des semaines du promoteur immobilier géant Evergrande. Le groupe est du nombre de ceux désignés de terme too big to fail. Son sauvetage financier et celle de ses créanciers ainsi que sa restructuration/démantèlement partiel sont en route. Au troisième trimestre, la croissance du PIB chinois est tombé à 4,9 % en glissement annuel, contre 7,9 % au deuxième trimestre. La situation des marchés extérieurs de la Chine et l’ensemble des facteurs liés aux chaînes d’approvisionnement y sont pour beaucoup, mais le ralentissement du secteur immobilier peut-être pour plus encore. On estime que le secteur immobilier représente 25 à 30 % du PIB de la Chine. La situation d’Evergrande est la partie visible de l’iceberg d’un retournement général du marché immobilier illustré par la figure 18.

Depuis début décembre 2021, le sauvetage financier d’Evergrande et celle de ses créanciers ainsi que la restructuration/démantèlement partiel du groupe sont en route. Le 3 décembre 2021, la Banque populaire de Chine (BPC), banque centrale chinoise, a baissé le niveau des réserves obligatoires pour les banques. Une décision qui vise à protéger l’économie des effets de la crise immobilière. Le 6 décembre, les représentants du gouvernement de Canton ont pris la majorité des postes au conseil d’administration du groupe et commencé sa restructuration.

Ainsi que l’écrit Romaric Godin, « bien plus qu’une contagion financière mondiale, ce qui menace l’économie mondiale, c’est le ralentissement d’un des poumons de la croissance, la Chine. La baisse de régime de la croissance et l’effet de cette faillite sur la demande intérieure risquent de peser lourd, alors que, depuis 30 ans, la croissance chinoise tire le reste du monde. Entre 2013 et 2018, la Chine a apporté directement 28 % de la croissance mondiale. Ce chiffre est sans doute plus fort encore lorsqu’on ajoute l’effet des investissements chinois à l’étranger. » Et de poursuivre, « Evergrande apparaît comme un symptôme d’une économie chinoise qui, déjà, n’est plus capable, sauf à se lancer dans des bulles, de dégager une croissance forte. Elle est confrontée, après 30 années de croissance, aux mêmes problèmes que les économies occidentales : une incapacité de dégager des gains de productivité suffisants pour un développement capitaliste équilibré. Même si Pékin a les moyens de modérer les effets de cette crise sous-jacente, le pouvoir chinois n’a guère plus de solutions à ce problème structurel du capitalisme contemporain que ses pairs occidentaux ou japonais. Cette convergence signe sans doute la fin d’une époque. Désormais, les relais de croissance vont être faibles ou très risqués. Un nouveau régime de croissance faible s’annonce où la pression sur le travail et la nature va nécessairement s’accentuer. L’instabilité menace sans doute la Chine, mais pas seulement la Chine. »

En guise de conclusion

Un « régime de croissance faible », accompagné de surcroît d’un mouvement tendanciel de hausse des prix de l’énergie et des grandes matières premières, est propice à l’exaspération du réflexe du « chacun pour soi » de même qu’au déchaînement de la concurrence internationale. Une étude spécifique de l’OCDE sur les échanges internationaux [14] en montre le danger : « l’année 2020 a marqué l’une des plus fortes réductions des volumes d’échanges et de production depuis la Seconde Guerre mondiale. (…) Les échanges de services a diminué de plus de deux fois plus que ceux des biens et leur reprise a également été plus lente. Bien que l’ampleur de la baisse du commerce mondial par rapport à la baisse de la production en 2020 ait été plus faible qu’en 2009-2010, elle n’était pas liée à l’ampleur globale des répercussions commerciales en 2020, mais reflète plutôt l’hétérogénéité élevée des répercussions de la COVID-19 sur les échanges et la production de biens, de services et sur la situation de partenaires commerciaux spécifiques. Les échanges de plusieurs types de biens se sont effondrés, tandis que ceux de plusieurs autres ont nettement augmenté. Par conséquent, la variation des répercussions commerciales entre les différentes catégories de produits en 2020 était non seulement plus importante que pendant la crise financière mondiale, mais aussi plus importante que toute autre année au cours des deux dernières décennies. La structure du commerce des biens des pays a également considérablement changé en 2020. (…) Alors que certaines chaînes d’approvisionnement internationales ont subi des pressions au cours des premiers mois de la pandémie, les données montrent également que d’autres chaînes d’approvisionnement ont joué un rôle déterminant dans la reprise de l’activité économique. (…) L’hétérogénéité sans précédent des changements dans les flux commerciaux entre les produits, les sources et les destinations suggère une incertitude et des coûts d’ajustement élevés, et implique un besoin accru pour les entreprises et les gouvernements d’adopter de nouvelles stratégies d’atténuation des risques. » Façon diplomatique d’annoncer et même de légitimer le « chacun pour soi ».

Ce réflexe « non coopératif » a plané sur la Cop26 de Glasgow, d’où les pays qui avaient particulièrement besoin d’une aide financière urgente sont partis à leur grand désespoir, les mains vides tandis que aucune mesure contraignante n’était adoptée par la conférence. Au plan domestique pour les travailleurs et travailleuses actifs, chômeurs et retraités, la seule riposte afin que le « chacun pour soi » ne vienne accentuer d’avantage les réflexes racistes et xénophobes et que soient sauvegardées les conditions de vie élémentaires de centaines de milliers d’entre eux, est de mettre en avant la lutte politique contre la vie chère face aux gouvernements et aux entreprises à qui il importe peu que ces conditions soient respectées.

Note sur la situation économique mondiale

Text propietat: https://france.attac.org/nos-publications/les-possibles/numero-30-hiver-2021/dossier-le-travail-en-temps-de-crises/article/note-sur-la-situation-economique-mondiale

Ski, snow, sports d’hiver : notre guide 2021/2022 des stations dans les Pyrénées

Ski, snow, sports d'hiver : notre guide 2021/2022 des stations dans les Pyrénées

Ski, snow, sports d’hiver : notre guide 2021/2022 des stations dans les Pyrénées

La majeure partie des domaines skiables des Pyrénées ouvre fin novembre ou début décembre. Pour bien préparer votre séjour, découvrez notre guide des stations 2021.

Les stations de ski de la chaîne des Pyrénées rouvrent en France, en Espagne et en Andorre, à partir du 27 novembre 2021 pour ce qui concerne le domaine de Baqueira-Béret dans la Val d’Aran (Espagne), et du 4 décembre pour bon nombre de stations françaises.

Dans les Pyrénées, plus d’une trentaine de stations de ski, au total, offrent leur plus belles neiges et une multitude d’activités aux passionnés comme aux débutants jusqu’aux premières heures du printemps 2022. Il y en a pour tous les goûts, du vaste domaine du Grand Tourmalet offrant 70 pistes de tous les niveaux aux stations plus intimistes ne comptant pas plus de 5 km skiable mais aussi à tous les prix.

Pour vous aider à préparer votre séjour, retrouvez notre guide des stations de ski 2021.

Ariège
Ascou-Pailhères
A 2 heures du Capitole, le domaine skiable d’Ascou-Pailhères compte 17 pistes avec 7 remontées mécaniques dont 1 télésiège. La station est dotée d’un espace pour les pitchouns, une aire de luge et une école de ski.

Altitude maximum : 2 100 m
Nombre de remontées : 7
Kilomètres de pistes : 15 km
Tarifs : 24,50 € (21 € la 1/2 journée)
Contact : 05 61 64 28 86
Ax 3 domaines
La petite ville d’Ax-les-Thermes, située dans l’Ariège, est à seulement 130 kilomètres de Toulouse, soit 2 heures de trajet en train. Outre le ski alpin sur les sommets du Saquet ou les pentes douces de Bonascre, Ax 3 Domaines compte aussi, une piste de luge un Snowpark et 10 kilomètres de sentiers raquette dans la nature sauvage des Campels. La station propose d’autres activités comme le VTT sur neige.

Altitude maximum : 2 400 m
Nombre de remontées : 11
Kilomètres de pistes : 75 km
Tarifs : 39 € (33 € la 1/2 journée)
Contact : 05 61 64 20 06

Goulier
Ce petit domaine comprend un espace enfant géré par l’Ecole du Ski Français, deux pistes verte, deux bleues et deux rouges. La station est équipée d’une quinzaine de canons à neige afin de garantir l’enneigement sur les pistes.

Altitude maximum : 1 850 m
Nombre de remontées : 5
Kilomètres de pistes : 8 km
Tarifs : 19 € (16 € la 1/2 journée)
Contact : 05 61 64 87 53
Guzet
Guzet est un village de chalets blotti dans une forêt de sapins à 2 h 30 de Toulouse. Au cœur de la chaîne des Pyrénées, Guzet est née dans les années 1960 avec l’installation de remontées mécaniques et la création de pistes entre le col de Latrappe et le sommet de Prat Mataou.

Altitude maximum : 2 100 m
Nombre de remontées : 15
Kilomètres de pistes : 40 km
Tarifs : 32,50 € (28,50 € la 1/2 journée)
Contact : 05 61 96 00 11
Les Monts d’Olmes
Non loin de Montségur, en Pays cathare, la station des Monts d’Olmes est à moins de 2h de Toulouse. La station est au cœur du massif de Tabe qui culmine à 2 368 mètres.

Altitude maximum : 2 000 m
Nombre de remontées : 12
Kilomètres de pistes : 15 km
Tarifs : 29,5 € (25 € la 1/2 journée).
Contact : 05 61 03 89 06
Mijanès-Donezan
Avec son petit air de “Québec Ariégeois”, la station de Mijanès-Donezan ne manque pas de charme. Au cœur de la forêt, à 2 h 30 de Toulouse, la station est particulièrement adaptée pour les skieurs débutants. Les skieurs confirmés pourront quant à eux profiter de la partie supérieure du domaine avec notamment la noire de l’Orrhy. Mijanès-Donezan est aussi dotée d’une piste de luge longue de 500 mètres, avec un dénivelé de 60 mètres et comprenant 5 virages relevés. On y pratique également le ski de fond.

Altitude maximum : 2 000 m
Nombre de remontées : 5
Kilomètres de pistes : 11 km
Tarifs : 21 € (18 € la 1/2 journée).
Contact : 04 68 20 40 44
Plateau de Beille
Avec 38 km de pistes de ski de fond, le plateau de Beille est l’un des plus grands espaces nordiques des Pyrénées. Située à 2 h de voiture de Toulouse, la station ariégeoise propose des parcours en raquettes ainsi que des escapades en traîneau à chiens pour profiter d’un panorama à 360° sur les Pyrénées. Dans un cadre préservé, on peut également s’y adonner au plaisir du ski alpin ou de la luge.

Altitude maximum : 2000 m
Nombre de remontées : 2
Kilomètres de pistes : 42,2 km
Tarifs : 11,50 €
Contact : 05 34 09 35 35
Aude
Camurac
Loin du béton, Camurac est un village authentique de montagne située à 2 h 15 de Toulouse. C’est aussi l’unique station des Pyrénées audoises. Si la station basse a été fermée en 2008, la station haute continue d’attirer les skieurs. Elle dispose de 11 pistes de ski alpin et de deux itinéraires ouverts à la pratique de raquettes.

Altitude maximum : 1 800 m
Nombre de remontées : 5
Kilomètres de pistes : 15 km
Tarifs : 22 € (18,50 € la demi-journée)
Contact : 04 68 20 07 78
Haute-Garonne
Bourg d’Oueil
Les pistes partent du charmant village de Bourg d’Oueil, à 15 kilomètres de Luchon, en Haute-Garonne. Ce lieu familial est géré par une association bénévole. La petite station compte 7 pistes, 3 remontées mécaniques et 2 canons à neige. Ses promenades en raquette et ses randonnées au milieu des champs de neige, situés entre 1 350 et 1 660 mètres d’altitude, sont l’occasion d’un grand bol d’air !

Altitude maximum : 1 660 m
Nombre de remontées : 3
Kilomètres de pistes : 5 km
Tarifs : 14 € la journée (12 € la 1/2 journée)
Contact : 05 61 79 75 47
Le Mourtis
Sur la commune de Boutx, à une quarantaine de kilomètres au sud de Saint-Gaudens, la station Le Mourtis est aux portes du Val d’Aran, source de la Garonne. Son domaine skiable compte 20 pistes de tous niveaux (7 vertes, 3 bleues, 7 rouges et 3 noires) à travers les forêts. Une navette gratuite reste en place pour amener de l’Artigue au centre de la station.

Altitude maximum : 1 860 m
Nombre de remontées : 10
Kilomètres de pistes : 23 km
Tarifs : 26,50 € (22 € la demi-journée)
Contact : 05 61 79 97 00
Luchon Superbagnères
Surnommée “le Balcon des Pyrénées”, Luchon Superbagnères est à 140 kilomètres de Toulouse, dans le département de Haute-Garonne. Son domaine skiable est composé de pentes douces et ensoleillées dans le Téchous, des descentes au cœur de la forêt dans le secteur du Lac, de longues pistes aux dénivelés importants dans le secteur du Céciré. Pour la saison 2021-2022, trois nouveaux itinéraires de randonnées ont vu le jour. Au total, Luchon Superbagnères comptabilise 28 pistes.

Altitude maximum : 2 260 m
Nombre de remontées : 14
Kilomètres de pistes : 32 km
Tarifs : 35,50€ (30€ la demi-journée).
Contact : 05 61 79 97 00
Peyragudes
Surplombant la vallée du Louron, Peyragudes est à la frontière entre les Hautes-Pyrénées et la Haute-Garonne. Situé à 160 kilomètres au sud-ouest de Toulouse, le domaine comprend deux villages (Les Agudes et Peyresourde). La station comprend un Snowpark doté d’un téléski, un Boardercross ainsi qu’un nouvel itinéraire de ski de randonnée baptisé “La Crête d’Aube” à 2400 m d’altitude. Le terrain de jeu : pas moins de 51 pistes !

Altitude maximum : 2 400 m
Nombre de remontées : 17
Kilomètres de pistes : 60 km
Tarifs : 42 € (29,50 € la ½ journée)
Contact : 05 62 99 64 89
Hautes-Pyrénées
Cauterets
Petite ville de montagne, au sein du Parc National des Pyrénées, Cauterets est connue pour son centre thermal. C’est aussi deux domaines skiables à 200 kilomètres de Toulouse : l’un dans le Cirque de Lys pour pratiquer le ski alpin (23 pistes et 3 zones Freestyle), l’autre pour s’adonner aux activités nordiques vers le Pont d’Espagne (ski de fond, raquettes, luges). Enfin, après une belle journée de glisse, les eaux naturellement chaudes de Cauterets permettent un temps de relaxation.

Altitude maximum : 2 450 m
Nombre de remontées : 16
Kilomètres de pistes : 36 km
Tarif : 39 €.
Contact : 05 62 92 13 08
Gavarnie-Gèdre
La station de Gavarnie-Gèdre offre un panorama exceptionnel sur un site classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Située dans les Hautes-Pyrénées, à 220 km de Toulouse, la station est réputée pour la qualité de neige naturelle “Made in Gavarnie”. Aussi appelée station des Espécières, Gavarnie-Gèdre propose 27 pistes de tous niveaux dont la plus longue piste verte des Pyrénées, dite “Les Marmottes” !

Altitude maximum : 2 322 m
Nombre de remontées : 8
Kilomètres de pistes : 40 km
Tarifs : 29 € (en période de vacances scolaires), 23 € (hors vacances scolaires). 24,50 € la 1/2 journée (à partir de 12h30 en période de vacances scolaires).
Contact : 05 62 92 48 05
Grand Tourmalet
(Barèges-La Mongie)
Etape incontournable du Tour de France, le Tourmalet est aussi l’une des plus grandes stations des Pyrénées françaises ! Situé à 2 h 45 de Toulouse, le domaine skiable comptabilise 69 pistes en haute altitude, en forêt ou le long du Col du Tourmalet. Grand Tourmalet a également une piste bleue où le skieur peut désormais profiter d’un panorama complet sur Barèges et La Mongie.

Altitude maximum : 2 500 m
Nombre de remontées : 28
Kilomètres de pistes : 100 km
Tarif : 47 €
Contact : 05 62 95 50 71
Hautacam
De moyenne altitude, la station Hautacam est d’abord familiale. L’occasion pour les plus jeunes de découvrir les plaisirs de la neige à 200 kilomètres de Toulouse. Hautacam permet de skier en forêt au sein du secteur Naouit ou sur les crêtes avec un beau panorama des Pyrénées. Au départ des remontées mécaniques, Hautacam est aussi équipée d’une Mountain Luge. Cette luge sur rail permet de dévaler les pentes en actionnant simplement le freinage pour contrôler sa vitesse. 16 pistes.

Altitude maximum : 1 800 m
Nombre de remontées : 9
Kilomètres de pistes : 20 km
Tarifs : 21 € (18 € les 4h).
Contact : 05 62 97 10 16
Luz-Ardiden
A 3 h de Toulouse, dans les Hautes-Pyrénées, le domaine skiable se compose de 28 pistes réparties en 3 vertes, 4 bleues, 18 rouges et 3 noires.
Nichée au dessus de Luz-Saint-Sauveur, la station propose des forfaits pour la journée. Mais Luz-Ardiden, c’est aussi 5 kilomètres de parcours nordique, deux pistes de luge, un stade de slalom homologué, un Snowpark et deux restaurants d’altitude.

Altitude maximum : 2 500 m
Nombre de remontées : 9
Kilomètres de pistes : 60 km
Tarif : 36 €.
Contact : 05 62 92 30 30
Piau-Engaly
La station est à 1 850 mètres d’altitude ! Dans une ambiance “haute montagne”, à deux pas de l’Espagne, le domaine comprend aussi un Snowpark – avec de nouveaux aménagements pour les enfants – et des espaces Freeride. 43 pistes. De belles balades à prévoir, le tout à 2 h 45 de Toulouse.

Altitude maximum : 2 600 m
Nombre de remontées : 11
Kilomètres de pistes : 65 km
Tarifs : 38,50 €.
Contact : 05 62 39 61 69
Pic du Midi
(Barèges-La Mongie)
Vous aimez skier en dehors des sentiers balisés ? Vous allez être comblé, le Pic du Midi est le plus grand spot Freeride des Pyrénées. Les pentes qui entourent le Pic du Midi sont accessibles à la descente libre en ski sur une dizaine de kilomètres. Une bonne connaissance de la haute montagne est indispensable car ces espaces ne sont ni surveillés, ni aménagés, ni balisés.

Altitude maximum : 2 877 m
Nombre de remontées : 2
Tarifs : 46 €.
Contact : www.picdumidi.com
Saint-Lary Soulan
56 pistes, la station Saint-Lary Soulan offre près d’une centaine de kilomètres de pistes sur 3 secteurs variés. Si la station est perchée à 1700 mètres d’altitude, Saint-Lary est avant tout un village typique et préservé au cœur des Hautes-Pyrénées, à 830 mètres d’altitude. Familiale, la station est labellisée “Famille Plus Montagne” et propose des haltes-garderies. Saint-Lary présente aussi l’originalité de mettre en place un forfait d’initiation pour adultes donnant accès à une zone dédiée à l’apprentissage du ski.

Altitude maximum : 2 515 m
Nombre de remontées : 28
Kilomètres de pistes : 102 km
Tarifs : 46 €
Contact : www.saintlary.com

Val Louron
Au fur et à mesure que l’on monte vers le sommet des pistes, un panorama exceptionnel se dégage : Pics du Néouvielle, de l’Arbizon, du Hourgade, de l’Abeillé… A 2 h 30 de Toulouse, dans les Hautes-Pyrénées, Val Louron comprend 20 pistes soit 22 km balisés.

Altitude maximum : 2 100 m
Nombre de remontées : 10
Kilomètres de pistes : 20 km
Tarifs : 29,90 € (25,90 € la 1/2 journée).
Contact : 05 62 99 95 35
Pyrénées-Atlantique
Artouste
Des pistes au milieu des sapins. Voilà de quoi ravir les amateurs de ski en “pleine nature”. Face au Parc National des Pyrénées, avec vue sur le massif du Pic du Midi d’Ossau, la station est d’abord un village à l’architecture montagnarde. Dans les Pyrénées-Atlantiques, à plus de 3 h en voiture de Toulouse, Artouste compte 18 pistes de ski.

Altitude maximum : 2 100 m
Nombre de remontées : 11
Kilomètres de pistes : 27 km
Tarif : 19 € (14 € la 1/2 journée).
Contact : 05 59 05 36 99
Gourette
Près du célèbre col de l’Aubisque, le domaine skiable s’étend sur 125 ha et fait face à un cirque dominé par le Pène Medaa (2520m) et le Pic de Ger (2613m). Parmi les 42 pistes que compte la station de Gourette, certains parcours offrent un dénivelé de plus de 1 000 mètres !

Altitude maximum : 2 450 m
Nombre de remontées : 11
Kilomètres de pistes : 39 km
Tarif : 38 €.
Contact : 05 59 05 12 17
La Pierre Saint-Martin
La Pierre Saint-Martin compte 29 pistes dans un cadre singulier de carte postale qui promet aux skieurs une expérience unique. Loin de Toulouse, avec 3h45 de temps de trajet, Pierre Saint-Martin se situe entre la plaine du Béarn et les Pyrénées espagnoles.

Altitude maximum : 2 153 m
Nombre de remontées : 13
Kilomètres de pistes : 29 km
Tarif : 36,50 €
Contact : 05 59 66 20 09
Pyrénées-Orientales
Les Angles
Les pistes descendent jusqu’au village et ses chalets ! Culminant à 2400 mètres d’altitude, le domaine skiable s’étend sur 55 kilomètres de pistes et 800 mètres de dénivelé. La station compte 45 pistes qui alternent entre forêt de pins à crochets et grands espaces vierges. La station des Angles est aussi équipée d’un espace de luge pour les enfants tandis que des randonnées en forêt sont balisées.

Altitude maximum : 2 400 m
Nombre de remontées : 19
Kilomètres de pistes : 55 km
Tarifs : 41,50 € la journée.
Contact : 04 68 04 32 76
Espace Cambre d’Aze
Au pied du massif montagneux du Cambre d’Aze, à 200 kilomètres de Toulouse, l’Espace Cambre d’Aze est un domaine de 22 kilomètres de pistes. Il est positionné sur deux villages, ceux de Eyne et de Saint-Pierre-des-Forcats. 23 pistes pour tous les niveaux.

Altitude maximum : 2 400 m
Nombre de remontées : 13
Kilomètres de pistes : 22 km
Tarifs : 31 € (28 € la 1/2 journée).
Contact : 04 68 04 25 25
Font-Romeu-Pyrénées 2000
Besoin de soleil en hiver ? Située à plus de 1 800 mètres d’altitude, Font-Romeu Pyrénées 2000 est la station la plus ensoleillée de France avec 325 jours de soleil par an ! Bienvenue au cœur des Pyrénées catalanes, à 3h de route de Toulouse, sur le vaste plateau de la Cerdagne. 41 pistes.

Altitude maximum : 2 213 m
Nombre de remontées : 23
Kilomètres de pistes : 43 km
Tarifs : 42,50 €
Contact : 04 68 04 18 17
Formiguères
22 kilomètres de pistes arborées, 650 m de dénivelé, 65 ha de nature préservée au cœur du Parc Naturel Régional des Pyrénées, 10 ha de zone Freeride… Le domaine skiable de Formiguères ne manque pas d’atouts. Il compte 19 pistes. Un espace de luge a été aménagé et est accessible au pied des pistes, du parapente à ski est également proposé.

Altitude maximum : 2 400 m
Nombre de remontées : 7
Kilomètres de pistes : 25 km
Tarifs : 32,50 €.
Contact : 04 68 04 47 35
Porté-Puymorens
Avec 900 mètres de dénivelé, la station-village de Porté-Puymorens affiche de belles pentes en ski. La station offre 35 pistes de descente orientées nord / nord-est. Porté-Puymorens est aussi équipé d’un Snowpark de 500 mètres de long ainsi que d’un espace Freestyle.
La station est dotée d’un télésiège et d’un téléski débutant.

Altitude maximum : 2 500 m
Nombre de remontées : 10
Kilomètres de pistes : 50 km
Tarifs : 31 € (26 € la 1/2 journée).
Contact : 04 68 04 82 41
Puigmal 2900
Après sept longues années d’inactivité, le Puigmal avait déjà entamé sa seconde vie en 2020 en devenant une station 4 saisons. Depuis, il était possible de pratiquer diverses activités sur les pentes de l’un des plus hauts sommets des Pyrénées-Orientales. En 2021, le ski alpin fait son grand retour avec un terrain de jeu de 12 pistes. La démarche des repreneurs est éco-responsable et le domaine prévoit de ne pas pas dépasser une jauge de plus de 1500 personnes par jour.

Altitude maximum : 1800 m
Nombre de remontées : 5
Tarifs : 28€ (week-end), 22,50 € (semaine).
Contact : www.puigmal2900.com
Skier en Andorre
Grandvalira
Le plus grand domaine skiable du sud de l’Europe se trouve en Andorre. Plus précisément au nord-est de la Principauté, sur le territoire des communes d’Encamp et de Canillo, à 192 kilomètres de Toulouse et 3 h de route. 128 pistes.

Altitude maximum : 2 640 m
Nombre de remontées : 62
Kilomètres de pistes : 210 km
Tarifs : 56 € (42 € la 1/2 journée).
Contact : grandvalira.com

Vallnord-Pal-Arinsal
Vallnord-Pal Arinsal est la station de ski de la parroisse de La Massana. Pal-Arinsal est situé à seulement 6 kilomètres d’Andorre-la-Vieille. Le site est entouré par des cimes et par les forêts. Ses côtes qui vont de 1 940 mètres à 2 625 mètres et son orientation nord en font un domaine skiable naturellement enneigé. Arinsal possède la piste de ski la plus longue de la Principauté d’Andorre avec 8 kilomètres de descente.

Altitude maximum : 2 625 m
Nombre de remontées : 45
Kilomètres de pistes : 63 km
Tarifs : 82 € (pour deux journées).
Contact : vallnordpalarinsal.com
Skier en Espagne
Baqueira Beret
Des belles et larges pistes, d’importants équipements et un certain standing. L’une des plus grandes stations de ski des Pyrénées espagnoles, dans le Val d’Aran, est d’ailleurs surnommée “la Megève des Pyrénées”. Pour attirer la clientèle française, Baqueira Beret met en avant son domaine skiable avec 151 kilomètres de pistes balisées. 104 pistes. Du fait de son orientation, tournée vers l’Atlantique, Baqueira Beret possède un bon enneigement. Elle ouvre dès le 27 novembre 2021.

Altitude maximum : 2 510 m
Nombre de remontées : 35
Kilomètres de pistes : 151 km
Tarifs : 55 €
Contact : +34 973 639 000

Ski, snow, sports d'hiver : notre guide 2021/2022 des stations dans les Pyrénées

Text propietat: https://actu.fr/loisirs-culture/ski-snow-sports-d-hiver-notre-guide-2021-2022-des-stations-dans-les-pyrenees_46495177.html

PALMARÈS DES ENTREPRISES AU FÉMININ – PREMIÈRES EN AFFAIRES | 2022

PALMARÈS DES ENTREPRISES AU FÉMININ – PREMIÈRES EN AFFAIRES | 2022

PALMARÈS DES ENTREPRISES AU FÉMININ – PREMIÈRES EN AFFAIRES | 2022

Par Communiqué de presse
Repreneuriat | 53 % des entrepreneures du Palmarès sont issues de la relève.
Continuité | 29,8 est la moyenne d’années d’existence des entreprises.
Générations | 39 % des entrepreneures sont âgées de 45 à 54 ans.
Régions |37 % des entreprises du Palmarès ont un siège social à l’extérieur de Montréal.

MONTRÉAL, le 26 janv. 2022 /CNW Telbec/ – Premières en affaires publie aujourd’hui le troisième Palmarès des entreprises au féminin du Québec présenté par la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ). Ce recensement répertorie les entreprises de la province dirigées par des femmes en fonction de critères économiques, comme le nombre d’employés, la tranche du chiffre d’affaires annuel, le secteur d’activité et la localisation des marchés de commercialisation. Cette année, 110 entreprises se sont démarquées avec un chiffre d’affaires supérieur à 5 millions de dollars.

« Il existe encore peu de statistiques genrées sur l’entrepreneuriat au féminin. Ce Palmarès permet de mesurer la contribution de plus en plus grande des femmes à l’économie du Québec. C’est aussi un tableau d’honneur qui motive les femmes à poursuivre leurs objectifs de croissance et à se dépasser », souligne Déborah Levy, rédactrice en chef de Premières en affaires. « Ce rendez-vous annuel, qui mobilise douze partenaires, témoigne de la solidité de l’écosystème du développement économique au féminin, mais aussi de la pertinence de l’initiative qui continue de susciter l’engouement des femmes d’affaires partout au Québec. »

La relève est à l’honneur pour cette troisième édition

Alors que la question du repreneuriat se pose pour l’avenir de l’économie du Québec, plus de la moitié des entreprises du Palmarès sont issues de la relève. Anne-Marie Trudeau de Trudeau, Julie Roy de Roy, mais aussi Pénélope Fournier de lg2 et Zara-Emmanuelle Villani d’Enveloppe concept incarnent les visages de cette relève des affaires au féminin. Le Palmarès de cette année démontre que même en contexte d’incertitude, des entreprises menées par des femmes ont pu générer de la croissance.

Faits saillants

15 entreprises du Palmarès ont un chiffre d’affaires supérieur à 50 millions de dollars.
57 des 110 entreprises du Palmarès ont un chiffre d’affaires entre 10 et 49 millions de dollars.
Le chiffre d’affaires de chacune des 110 entreprises recensées au Palmarès dépasse 5 millions de dollars.
16 régions du Québec sont représentées dans des secteurs d’activité aussi variés que la santé, l’agriculture, la production manufacturière, mais aussi les services et les médias.
On découvre 37 nouvelles entreprises au Palmarès : 3 entreprises s’ajoutent dans la catégorie des grandes entreprises, 20 dans la catégorie des moyennes entreprises et 14 dans la catégorie des forces vives.
lg2 passe de la catégorie des moyennes entreprises avec un chiffre d’affaires qui se situait entre 10 et 49 millions de dollars en 2021 à la catégorie des grandes entreprises, celles qui ont un chiffre d’affaires supérieur à 50 millions de dollars. On remarque aussi la position de Cook it, qui se hisse au rang des grandes entreprises avec un chiffre d’affaires supérieur à 50 millions de dollars.
Une vitalité économique propulsée par les entrepreneures

Le Palmarès vise à souligner la contribution essentielle des entreprises féminines à la vitalité économique du Québec qui se démarquent par leurs performances dans l’écosystème entrepreneurial.

« En plus de contribuer au rayonnement des succès entrepreneuriaux des différentes régions du Québec, le Palmarès met en lumière la forte présence féminine à la tête d’entreprises performantes et prometteuses. La CDPQ a à cœur la croissance des PME et met en œuvre différents programmes et initiatives visant à favoriser leur expansion. », affirme Catherine Samson, directrice principale, Communications et rayonnement Québec à la CDPQ.

Le Palmarès est réalisé en collaboration avec BDC, L’initiative Femmes de la Banque Scotia, Inno-centre, l’Ordre des CPA du Québec et l’École de gestion John-Molson de l’Université Concordia, avec le soutien de Sun Life et EY et la participation de Banque TD, de Evol, du Réseau des Femmes d’affaires du Québec et de Léger.

À propos du Palmarès des entreprises au féminin

La compilation et l’analyse des données ont été réalisées par la firme Léger. La liste ne se présente pas comme un classement, mais comme un recensement non exhaustif des principales entreprises dirigées par des femmes entrepreneures au Québec. L’objectif de la démarche est d’encourager les femmes entrepreneures à faire connaître leur succès pour inspirer la relève économique au féminin. Alors que les années précédentes, les entreprises avec un chiffre d’affaires de plus d’un million de dollars étaient accueillies au Palmarès dans la catégorie « Jeunes pousses », la popularité de l’initiative a entraîné un resserrement des critères. Le Palmarès présente dorénavant les résultats des entreprises dirigées par des femmes qui ont atteint, au cours de leur dernier exercice fiscal, un chiffre d’affaires supérieur ou égal à 5 millions de dollars.

Pour figurer au prochain Palmarès, publié à l’hiver 2023, les entrepreneures peuvent remplir le questionnaire qui sera en ligne dès le 26 janvier sur premieresenaffaires.ca

PALMARÈS DES ENTREPRISES AU FÉMININ – PREMIÈRES EN AFFAIRES | 2022

Text propietat: https://baronmag.com/2022/01/palmares-des-entreprises-au-feminin-premieres-en-affaires-2022/

Gers : Delivr’Auch veut remettre le social au cœur des livraisons à domicile

Gers : Delivr’Auch veut remettre le social au cœur des livraisons à domicile

Gers : Delivr’Auch veut remettre le social au cœur des livraisons à domicile

Trois Auscitains ont lancé en fin d’année dernière un service de livraison à domicile sur Auch et ses alentours. Ils font le lien entre les entreprises et leurs clients et mettent en avant le côté social de leur mission.

Gers : Delivr’Auch veut remettre le social au cœur des livraisons à domicile

Text propietat: https://www.ladepeche.fr/2022/02/08/gers-delivrauch-veut-remettre-le-social-au-coeur-des-livraisons-a-domicile-10097548.php

Qui veut reprendre Pierre & Vacances, en conflit avec ses bailleurs ?

Qui veut reprendre Pierre & Vacances, en conflit avec ses bailleurs ?

Qui veut reprendre Pierre & Vacances, en conflit avec ses bailleurs ?

Qui veut reprendre Pierre & Vacances, en conflit avec ses bailleurs ?

Le groupe Pierre & Vacances Center Parcs (PVCP) s’était engagé dans un processus de recapitalisation – indispensable après ses lourdes pertes du fait de la crise sanitaire. Mais le projet n’a attiré qu’une seule offre de reprise, celle du groupement réunissant les fonds Alcentra et Fidera, et la société d’investissement Atream. Si le groupe peut être soulagé d’avoir une offre, cette proposition unique ne lui permet pas de négocier les conditions de la reprise. Aucune date butoir n’a été communiquée officiellement et l’entreprise pourrait vouloir se donner la possibilité de susciter d’autres candidatures. Ce manque d’offres s’explique notamment par la situation financière de Pierre & Vacances, qui supporte un total de dettes de plus de 1 milliard d’euros et a besoin rapidement d’une injection de fonds de l’ordre de quelque 300 à 400 millions d’euros.

Mais la complexité du dossier vient aussi du conflit qui oppose le groupe à ses quelques 18 800 bailleurs individuels. La direction, en quête d’économies sur les loyers à verser pendant ces deux années quasi blanches, a officialisé la semaine passée une nouvelle proposition leur demandant de renoncer à cinq mois de loyers au lieu des 7,5 mois demandés initialement. Cette proposition est soumise à acceptation jusqu’au 2 décembre. La direction du groupe a fixé à 85 % le taux d’acceptation de son offre.

L’industrie, un débouché innovant pour les jeunes

Comme en toute chose, désormais, il y aura un avant et un après Covid. Avant, l’Usine extraordinaire c’était plus de 40 000 visiteurs pour la première édition qui, en 2018, s’était tenue au Grand Palais à Paris. Tous étaient venus à la rencontre des industriels qui proposaient des parcours de visite avec l’ambition de faire naître des vocations. Mais voici venu le temps de l’après Covid. L’Usine extraordinaire revient cette année pour une édition 100 % digitale qui se tiendra du 22 au 26 novembre. Un événement d’ampleur nationale, labellisé Semaine de l’industrie. Il propose une plateforme numérique 3D inédite modélisant une ville-usine extraordinaire, créée spécialement pour permettre aux collégiens, aux lycéens, aux jeunes ou encore aux publics en insertion de vivre une expérience immersive de découverte de l’industrie, avec toujours la même ambition de faire naître des vocations. Plus de 40 entreprises industrielles se sont mobilisées (CEA, Airbus, Iter, Elengy, France Chimie…) et plus de 100 professionnels, hommes et femmes, se sont engagés pour transmettre leur passion de l’industrie, montrer aux jeunes la diversité de ses métiers, témoigner de la force d’innovation de l’industrie française…

France 2030 : Macron annonce 1,9 milliard d’euros dédié aux projets d’hydrogène

Emmanuel Macron a annoncé mardi 16 novembre à Béziers (Hérault) que 1,9 milliard d’euros seront consacrés au développement de la filière hydrogène dans le cadre du plan d’investissements France 2030 de 30 milliards. Le développement de l’hydrogène est “une bataille pour l’industrie, pour l’écologie et pour la souveraineté”, a déclaré le chef de l’État en visitant l’entreprise Genvia qui développe des électrolyseurs haute température permettant de produire de l’hydrogène à partir de la molécule d’eau (H20).

Drôme-Ardèche : le tourisme a fait un carton cette année

Sans le confinement du printemps, la Drôme et l’Ardèche auraient connu une année record en termes de fréquentation touristique. L’automne confirme les excellents chiffres de l’été. Comme dans la Drôme, il y a notamment eu un « net retour » en Ardèche de la clientèle européenne, en particulier les Belges et les Suisses (+ 19 % entre septembre et la mi-octobre par rapport à l’année précédente). À l’instar des locations (+ 24 %), les campings ont bénéficié de cette hausse (+ 30 %), ainsi que des sites comme la réplique de la grotte Chauvet (+ 9 %). Les premières estimations pour les vacances de la Toussaint se révèlent également positives. Pour le directeur drômois, une augmentation de l’offre de l’hébergement serait souhaitable pour absorber une demande de plus en plus importante.

Vaccins : plus de 1 000 dollars de profits par seconde

Selon une étude de People’s Vaccine Alliance, Pfizer, BioNTech et Moderna engrangent un profit combiné de 65 000 dollars par minute grâce à leurs vaccins contre le Covid-19. Au total, le trio réalisera des bénéfices avant impôts de 34 milliards de dollars cette année, soit plus de mille dollars par seconde. “Il est indécent que quelques entreprises empochent des millions de dollars de bénéfices chaque heure, alors que seulement 2% des personnes dans les pays à faible revenu ont été entièrement vaccinées contre le coronavirus”, fustige Maaza Seyoum de la branche africaine de People’s Vaccine Alliance et African Alliance. De leur côté, AstraZeneca et Johnson & Johnson vendent pour l’instant leurs vaccins à prix coûtant.

Savoie : son site internet va révolutionner la vente de jouets d’occasion

Du haut de ses 29 ans, l’Aixoise Juliette Maquaire veut faire la peau à la pénurie de jouets annoncée à l’aune de la Covid. Comment ? La jeune femme est en train de monter son entreprise, Jeu Change, pour donner un sérieux coup de jeune à la vente de jouets de seconde main. Pour y parvenir, elle mise sur un site de commerce en ligne qui va connecter les professionnels du réemploi et les “consomm’acteurs” qui n’ont pas le temps d’aller fouiner dans les rayons des recycleries et autres ressourceries. Le principe est simple : un site web sur lequel les pros de l’occasion mettent en vente une sélection de jeux et jouets, après s’être assurés qu’ils sont en parfait état.

Beaucoup d’augmentations des salaires en 2022, selon le Medef

De nombreuses entreprises augmenteront les salaires début 2022, a estimé lundi le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux. Pour plusieurs raisons, a-t-il expliqué sur RTL : « D’abord parce que les salaires en 2020 et 2021 ont été peu augmentés, parce qu’il y a de l’inflation, et parce qu’on a du mal à recruter. » Et de citer l’exemple de la restauration, un secteur pour lequel il prédit « des augmentations de salaires significatives ». Geoffroy Roux de Bézieux a ajouté que « la bonne nouvelle, c’est que les résultats 2021 des entreprises vont être très bons et donc, mathématiquement, la participation et l’intéressement – qui ne couvrent que 50 % des salariés – vont augmenter. » Selon le président du Medef, beaucoup de primes Macron vont aussi être versées.

Hautes-Alpes : flambée du prix de l’acier, travaux bloqués

Dans la station du Sauze 1 700, la seconde tranche du chantier du front de neige a avancé avec la construction de sanitaires et de la salle hors sac. D’autres travaux sont en cours. Cependant, le passage skieurs au niveau de la route, qui doit être amélioré, ne le sera pas pour cette saison. « Nous sommes confrontés à une augmentation de 125 000 € sur les travaux prévus, ce qui est énorme. Ceci à cause de la flambée du prix des matières premières dont l’augmentation du prix de l’acier de 45 à 50 % depuis la crise sanitaire. Nous devons donc repenser le projet en l’envisageant différemment, pour ne pas sortir du budget prévu au départ », explique le maire Albert Olivero.

Hautes-Alpes : flambée du prix de l’acier, travaux bloqués

Dans la station du Sauze 1 700, la seconde tranche du chantier du front de neige a avancé avec la construction de sanitaires et de la salle hors sac. D’autres travaux sont en cours. Cependant, le passage skieurs au niveau de la route, qui doit être amélioré, ne le sera pas pour cette saison. « Nous sommes confrontés à une augmentation de 125 000 € sur les travaux prévus, ce qui est énorme. Ceci à cause de la flambée du prix des matières premières dont l’augmentation du prix de l’acier de 45 à 50 % depuis la crise sanitaire. Nous devons donc repenser le projet en l’envisageant différemment, pour ne pas sortir du budget prévu au départ », explique le maire Albert Olivero.

Isère : Béal accorde sa stratégie avant de déménager à Pont-Évêque

Frédéric Béal l’avait annoncé début janvier. L’année 2021 sera celle du changement pour la société viennoise Béal, numéro un mondial de la corde d’escalade et de sécurité en hauteur, qu’il dirige avec son frère Philippe. Installée rue Rabelais, le long de la Gère, depuis plus de 40 ans, le site de production de Béal va déménager à Pont-Évêque, où l’entreprise a déjà son centre logistique. Le changement est amorcé et il devrait être effectif l’année prochaine. En attendant, Béal a revu son organisation. « Il y a eu une grosse phase de restructuration et une grosse montée en compétences, afin de pouvoir aborder le marché au mieux. La phase de restructuration s’est traduite par un plan de sauvegarde de la compétitivité qui a donné lieu à cinq départs, suite au confinement et à l’incertitude sur l’évolution du marché. Puis on a recruté sur des postes clés afin de conforter la restructuration. On est encore en recherche d’un responsable supply chain (chaîne d’approvisionnement) », résume le dirigeant.

Suisse : Migros pourrait vendre de l’alcool

De la vente d’alcool à Migros ? C’est un peu comme si on enlevait le lancer de pierre d’Unspunnen à la Fête fédérale de la lutte. C’est pourtant bien ce qui pourrait se passer. La semaine passée, une première étape a été lancée vers ce changement historique avec le vote des délégués. La direction de Migros plaide pour la fin d’un système un peu hypocrite. D’autant que les Migrolino des stations-service en vendent déjà par exemple, comme les filiales Denner (en France, il y a des cavistes dans les galeries marchandes). Mais pour y arriver, il y a un processus à côté duquel le Brexit paraît simple : après le vote des délégués, une deuxième étape aura lieu en décembre. Les dix coopératives régionales devront se prononcer, avec une majorité des deux tiers pour que le changement continue. Puis, ce sont les 2,2 millions de coopérateurs qui voteront le 4 juin 2022.

Le trafic de cigarettes va être plus durement puni

Lors de l’examen du projet du budget 2022, les députés se sont attaqués au trafic de cigarettes de contrebande. Ils ont voté, vendredi 12 novembre, la multiplication par deux des amendes visant ce trafic. La fabrication, la détention, la vente ou le transport illicite de tabac pourront ainsi être sanctionnés d’amendes allant de 2 000 à 500 000 euros. Le montant ira jusqu’à dix fois le montant des droits fraudés.

Cette nouvelle mesure concerne autant les petits trafics, comme l’importation abusive de cartouches depuis Andorre par un particulier, que le grand trafic « en bande organisée », a détaillé Eric Woerth, à l’origine de l’amendement avec les députés Laurent Saint-Martin et Zivka Park. Le marché parallèle représente encore 14 à 17 % de la consommation totale de tabac, selon un rapport parlementaire publié récemment.

Les opérateurs téléphoniques et la « bataille des zones blanches »

Fort du rapport de la Cour des comptes sur le “New Deal mobile”, les opérateurs se lancent plus que jamais dans la bataille des zones blanches. Liza Bellulo, secrétaire générale de Bouygues Telecom, y voit l’opportunité de remettre les collectivités locales au cœur du problème. « Ce que Bouygues Telecom demande surtout, c’est de remettre un échelon local au cœur du processus de décision. Le partenariat entre les collectivités et les opérateurs fonctionne très bien, c’est aussi ce qui ressort du rapport de la Cour des comptes. Mais il gagnerait encore en efficacité et en rapidité si les maires et pas seulement les élus départementaux avaient, eux aussi, la possibilité de désigner les zones blanches à couvrir. »

Haute-Savoie : ADTP joue la carte de l’inclusion par le travail

À l’occasion de la semaine du handicap, commencée lundi 15 novembre, l’association ADTP à Ville-la-Grand a inauguré une nouvelle ligne de production de cartes électroniques. L’association qui emploie 80 % de travailleurs handicapés mise sur l’inclusion par le travail. Dans son atelier flambant neuf, l’association ADTP affiche un objectif des plus clairs : « Doubler nos capacités de production pour mieux servir la demande croissante et offrir un service de prototypage aux nombreuses start-up qui développent des solutions connectées », indique le directeur Bruno Vilain. De l’automobile à la téléphonie en passant par nos objets connectés, les cartes électroniques ont le vent en poupe…

Amazon va diminuer ses emballages plastiques en France

Le géant du e-commerce a annoncé remplacer ses emballages en plastique par du papier ou du carton d’ici la fin de l’année en France. Mais à l’intérieur des colis, le papier bulle ou les coussins en plastique continueront à être utilisés, contrairement à ce qui avait été annoncé initialement par Amazon. Une mesure qui concerne uniquement les produits expédiés par Amazon, et non ceux envoyés directement aux consommateurs par les vendeurs tiers présents sur le site. Le groupe ne communique pas sur son volume d’affaires en France, mais le cabinet Kantar a estimé à 333 millions le nombre d’articles achetés en France sur Amazon en 2019.

Savoie/Isère : FerroPem, un site sauvé, l’autre non, découvrez toutes les réactions

Ce lundi 15 novembre, les dirigeants de FerroGlobe (propriétaire des sites FerroPem de La Léchère et de Livet-et-Gavet) ont annoncé le maintien de l’activité à l’usine des Clavaux, à Livet-et-Gavet, et la poursuite du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) en Savoie : “L’adaptation de notre projet de restructuration permettrait de maintenir 129 emplois aux Clavaux et d’en créer 25 ouverts au reclassement interne. […] L’impact social serait réduit de 355 à 226 postes supprimés, incluant uniquement le site de Château-Feuillet et le siège à Chambéry”. Une joie pour les salariés isérois donc, mais un vrai coup de massue pour les savoyards. Découvrez dans les différents articles ci-dessous les réactions de tous les acteurs après ces annonces.

Les prix des carburants à nouveau proches des records de mi-octobre

Les tarifs des carburants routiers vendus en France ont évolué en ordre dispersé la semaine dernière. Mais ils restent à des niveaux élevés et proches de leurs records. Le litre de gazole valait en moyenne 1,5577 euro, en hausse par rapport à la semaine précédente (1,5493 euro), selon les chiffres hebdomadaires du ministère de la Transition écologique arrêtés vendredi 12 novembre. C’est proche mais légèrement en dessous du record qui avait été atteint à la mi-octobre (1,5583 euro), peu avant que le gouvernement n’annonce l'”indemnité inflation” de 100 euros pour plus de 38 millions de personnes face au renchérissement du coût de la vie. Le super SP 95-E10 a en revanche très légèrement reculé la semaine dernière, à 1,6327 euro en moyenne, soit 0,31 centime de moins, revenant ainsi d’un nouveau sommet historique.

Isère : la Foire de Beaucroissant annonce son retour en 2022

Faites une croix dans vos agendas. La Foire d’avril de Beaucroissant est annoncée les 2 et 3 avril 2022. Deux dates inhabituelles, auront remarqué les initiés, mais logiques. « Habituellement positionnée à la fin du mois, la 51e Foire de printemps, la “petite” Beaucroissant, aura lieu les 2 et 3 avril prochains, en raison des deux tours de l’élection présidentielle », précise le maire Antoine Reboul dans un communiqué. La Foire de Beaucroissant, qui attire plusieurs centaines de milliers de visiteurs de toute l’Isère chaque année, a dû annuler ses quatre dernières éditions (deux en printemps, deux en automne). Laissant la commune et nombre de commerçants dans une situation économique et financière plus que délicate…

Frank McCourt s’exprime sur l’arrivée d’investisseurs étrangers dans le foot

Dans un entretien accordé à France 24, le propriétaire de l’Olympique de Marseille, Frank McCourt, s’est exprimé sur l’arrivée d’investisseurs étrangers dans le football, comme c’est le cas au Paris SG ou encore récemment à Newcastle. “Ce sport fait partie de la culture, de la vie quotidienne des gens. Ce sont les fans qui portent le sport. Je ne suis pas contre l’afflux d’argent dans le sport. J’ai investi beaucoup dans l’OM. Mais le sport ce sont les fans et les athlètes. C’est pas les carnets de chèques.”

L’économie près de chez vous

Savoie : les sites Métaltemple et Guigaz bientôt rachetés
À Saint-Michel-de-Maurienne, l’établissement public foncier local va intervenir pour que les friches industrielles de Métaltemple et de Guigaz puissent avoir un avenir, pour le Lyon-Turin et pour la stratégie touristique.

Drôme : 9 500 demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi de Montélimar
Depuis début août, une nouvelle directrice a pris les rênes de Pôle emploi. Montilienne d’origine, Cécile Cecchetto a d’abord travaillé à Valence, avant d’être nommée directrice de Pôle emploi Aubenas. Actuellement, Pôle emploi Montélimar gère 9 500 demandeurs d’emploi, dont 5 500 indemnisés, toutes catégories confondues. « Avec la Covid, nous connaissons une recrudescence de demandeurs de longue durée. 50 % ont plus d’un an d’inscription et 29 % ont plus de deux ans, ce qui entraîne de nouvelles prestations », détaille Cécile Cecchetto.

Vaucluse : Bruno Boisson se lance dans la macération carbonique

Au domaine Boisson c’est la première année que Bruno le vigneron a décidé de se lancer dans la macération carbonique. « La fermentation qui, d’habitude, se fait par des levures et dans le jus, se fait, avec cette macération carbonique, par les grains de raisin. Ces jus sont plus fruités, plus gourmands et ont un éclat de fruits très marqué. » Le vigneron d’expliquer qu’il avait envie d’innover, « de me remettre en cause, de casser la routine et de trouver d’autres approches viticoles ».

Haute-Savoie : la Semaine de l’emploi lancée avec de nombreux postes à la clef
À partir de ce lundi 15 novembre et jusqu’au vendredi 19, Pôle emploi Cluses organise la Semaine de l’emploi. Au programme, cinq journées articulées autour de cinq secteurs d’emploi particuliers. Ce mardi 16 novembre, place au secteur de l’industrie. Les participants sont invités à venir visiter une entreprise de la vallée, à Magland. Au programme : présentation de l’entreprise et des postes à pourvoir avec des entretiens individuels.

Vaucluse : santonniers et crèchistes organisent une expo-vente

Trois fabricants de crèches et de santons travaillent leurs pièces devant le public à la maison de Pauline de Valréas. À tour de rôle, ils travaillent chaque jour depuis samedi 6 novembre. Sur place, les artisans réalisent des finitions sur leurs sujets principalement composés de matériaux naturels. Une expo-vente des santons, de 7 et 30 centimètres, et des crèches de tailles différentes, est en place jusqu’au 2 janvier.

Savoie : des permanences autour de la taxe de séjour pour aider les loueurs
La Communauté de communes Haute-Maurienne Vanoise a réformé sa plateforme de télédéclaration de la taxe de séjour. Pour aider les propriétaires loueurs à l’utiliser, des permanences sont proposées à Modane, Lanslebourg, Bessans et Bonneval-sur-Arc. Plus d’informations peuvent être obtenues sur un site Internet dédié.

Drôme : la Maison des huiles et olives de France inaugurée

Samedi 13 novembre, de nombreux officiels et professionnels s’étaient rassemblés pour l’inauguration de la Maison des huiles et olives de France, à Nyons. Depuis son ouverture en juillet, la Maison des huiles et olives de France a accueilli 1 200 visiteurs et la boutique totalise 22 000 euros de chiffre d’affaires. Une exposition permanente invite les visiteurs à prendre part à une immersion sensorielle, un espace initie à la dégustation, une boutique propose des produits oléicoles français de qualité (médaillés), ainsi que des objets en lien avec le monde de l’olivier. À voir également : un espace de documentation, une terrasse de 100 m² entourée de 10 oliviers représentant les variétés françaises, le bureau du Syndicat de l’olive de Nyons et des Baronnies, de la Confrérie des chevaliers de l’olivier et de France Olive.

Isère : Serge Ferrari créé une société d’investissement

Le groupe isérois Serge Ferrari, qui fabrique des toiles composites innovantes à destination des bâtiments, a annoncé « qu’afin de renforcer la gouvernance de SergeFerrari Group et à l’occasion de la préparation de son plan stratégique SF 2025 », les actionnaires familiaux ont créé, aux côtés des membres du comité exécutif du groupe, un véhicule d’investissement, One Team Investments. Cette société d’investissement a vocation à regrouper 620 000 actions SergeFerrari Group, soit environ 5% du capital et 3,4% des droits de vote de la société. Elle sera détenue à 83% par Ferrari Participations, société holding de la famille Ferrari. Le solde du capital de One Team Investments sera détenu par dix cadres dirigeants du groupe basé à Saint-Jean-de-Soudain.

Qui veut reprendre Pierre & Vacances, en conflit avec ses bailleurs ?

Text propietat: https://www.ledauphine.com/economie/2021/11/12/l-essentiel-de-l-actualite-economique-du-mardi-16-novembre-2021-en-isere-savoie-haute-savoie-drome-ardeche-vaucluse-hautes-alpes-et-alpes-de-haute-provence

Logitech : l’hybridation du travail s’accélère grâce aux solutions de vidéo collaboration

Logitech : l'hybridation du travail s'accélère grâce aux solutions de vidéo collaboration

Logitech : l’hybridation du travail s’accélère grâce aux solutions de vidéo collaboration

Le travail hybride s’impose aujourd’hui comme une norme dont les entreprises tirent de nombreux bénéfices. Dans ce cadre, Logitech facilite la collaboration à distance grâce à des solutions de visioconférence à la pointe de la technologie.

Le travail hybride, nouvelle norme dans les entreprises ?
Depuis 2017, le télétravail est autorisé de façon régulière ou occasionnelle, mais son ancrage dans les entreprises a véritablement eu lieu ces deux dernières années.

Aujourd’hui, le bilan pour les entreprises s’avère prometteur, comme en témoignent les études de la DARES « Activité et conditions d’emploi de la main-d’œuvre pendant la crise sanitaire » et celle de Malakoff Humanis « Regards croisés salariés et dirigeants du secteur privé », toutes deux datant de 2021.

En effet, d’après ces études, près d’un salarié sur trois pratique le télétravail de façon régulière, dont 53% des cadres français. Et ils sont près de 86% à souhaiter poursuivre dans cette voie.

Du côté des dirigeants d’entreprise, l’engouement est similaire : 67% des chefs d’entreprise sont favorables à la mise en place du travail hybride au sein de leur établissement et 43% l’ont ancré durablement dans leurs pratiques.

Et pour cause, de nombreux chercheurs ont montré ses bénéfices. D’abord, les salariés sont moins stressés et fatigués ce qui augmente leur concentration. Ensuite, le temps économisé par les salariés en raison de la suppression du temps de transport et de réunions moins essentielles, ainsi que de potentielles distractions est réinvesti dans l’accomplissement de leurs missions. De plus, leur autonomie favorise un climat propice à l’innovation et à la créativité.

Quant aux dirigeants d’entreprise, en plus de tirer profit d’une meilleure productivité générale, ils réalisent des économies d’échelle sur les locaux et les dépenses courantes. Enfin, la digitalisation des processus internes permet de moderniser leur activité, et ainsi de gagner en efficacité.

Des solutions de visioconférence efficaces à destination des entreprises pour des réunions simplifiées
Le défi du travail hybride est de faciliter les échanges avec les collaborateurs. Toujours selon les études citées plus haut, 91% des télétravailleurs utilisent des outils de visioconférence, mais souvent de façon non optimale. Les nombreux périphériques branchés (caméras, micros), généralement de faible qualité, engendrent des difficultés à faire passer les messages.

Ainsi, Logitech conçoit des solutions de visioconférence simples, modulables et évolutives afin de réaliser des réunions en toute fluidité. Ses équipements « plug and play » avec une connectivité en un clic sont faciles à installer et rendent accessibles les réunions à tous les collaborateurs, quelle que soit la configuration de leur espace de travail. En ce sens, Logitech a lancé une gamme de solutions de vidéoconférence de nouvelle génération compatibles notamment avec Zoom et Microsoft Teams visant à maximiser la qualité des visioconférences.

Les solutions Logitech Rally Bar et Rally Bar mini pour les salles de réunions de grande, moyenne et petite tailles, permettent d’optimiser les échanges grâce à des caméras 4K modulables. Le cadre de l’écran évolue en fonction de l’espace de la salle et des mouvements, rendant visibles tous les participants. En effet, ces caméras fonctionnent avec la technologie RightSight 2.0 basée sur l’intelligence artificielle, un système à double caméra pour améliorer les interactions entre les participants et ceux connectés à distance. Doté en plus d’un micro qui retranscrit les voix avec clarté, c’est un équipement sur mesure pour les réunions.

Avec ces caméras intuitives, Logitech offre également TAP, un contrôleur d’écran tactile, permettant de gérer les salles de réunions de façon fluidifiée. En une seule touche, vous pouvez programmer et lancer des réunions à distance et même partager du contenu. Tap IP peut être installé simplement, n’importe où dans la salle de réunion grâce à un système optimisé de câblage et diverses options de montage.

Enfin, pour compléter sa gamme de solutions de visioconférence de nouvelle génération, Logitech propose Zone True Wireless, des écouteurs sans fil intra-auriculaires à destination des entreprises. En plus de s’adapter parfaitement à la morphologie de leur utilisateur, ces écouteurs sont équipés d’un micro à réduction active du bruit pour offrir un son cristallin lors de chaque appel, quel que soit l’environnement. Conçus avec un design minimaliste et moderne, les écouteurs Zone True Wireless offrent un design élégant et une qualité sonore optimale, permettant aux utilisateurs de profiter pleinement de leur visioconférence.

À l’heure où de nombreuses entreprises ont adopté le travail hybride, Logitech offre aux entreprises des solutions innovantes pour créer un espace plus productif, dans lequel les équipes se concentrent uniquement sur la collaboration.

Logitech : l'hybridation du travail s'accélère grâce aux solutions de vidéo collaboration

Text propietat: https://www.lefigaro.fr/economie/logitech-l-hybridation-du-travail-s-accelere-grace-aux-solutions-de-video-collaboration-20220322

Accord entre Andorre et l’UE sur la circulation des marchandises avec période transitoire pour le tabac

Accord entre Andorre et l'UE sur la circulation des marchandises avec période transitoire pour le tabac

Accord entre Andorre et l’UE sur la circulation des marchandises avec période transitoire pour le tabac

La Principauté d’Andorre et l’Union Européenne ont annoncé vendredi avoir conclu un accord sur la libre circulation des marchandises qui prévoit une période transitoire de trente ans pour le tabac pendant laquelle il sera en dehors du régime d’union douanière.

“Trente ans est la plus longue période de transition que nous ayons jamais acceptée dans le cadre d’une négociation internationale”, a souligné le négociateur en chef de l’UE, M. Thomas Mayr-Harting, lors d’une conférence de presse.

Cependant après la septième année, les droits de douane seront progressivement éliminés, a précisé M. Mayr-Harting, assurant apprécier d’avoir la possibilité de fermer ce dossier du tabac, “une affaire épineuse” car c’est un secteur “d’importance pour les recettes de l’état, pour l’économie, pour le monde du travail” en Andorre.

Les autres produits agricoles rentreront en revanche directement dans l’union douanière, a indiqué la ministre des Affaires étrangères d’Andorre, Mme Maria Ubach, satisfaite d’avoir obtenu trente ans pour diversifier l’économie andorrane et moins dépendre des recettes du tabac.

La Principauté d’Andorre et l’Union Européenne ont annoncé vendredi avoir conclu un accord sur la libre circulation des marchandises qui prévoit une période transitoire de trente ans pour le tabac pendant laquelle il sera en dehors du régime d’union douanière.

“Trente ans est la plus longue période de transition que nous ayons jamais acceptée dans le cadre d’une négociation internationale”, a souligné le négociateur en chef de l’UE, M. Thomas Mayr-Harting, lors d’une conférence de presse.

Cependant après la septième année, les droits de douane seront progressivement éliminés, a précisé M. Mayr-Harting, assurant apprécier d’avoir la possibilité de fermer ce dossier du tabac, “une affaire épineuse” car c’est un secteur “d’importance pour les recettes de l’état, pour l’économie, pour le monde du travail” en Andorre.

Les autres produits agricoles rentreront en revanche directement dans l’union douanière, a indiqué la ministre des Affaires étrangères d’Andorre, Mme Maria Ubach, satisfaite d’avoir obtenu trente ans pour diversifier l’économie andorrane et moins dépendre des recettes du tabac.

En contrepartie de la longue période de transition, la Principauté s’est engagé à appliquer les directives européennes relatives au tabac, à renforcer la lutte contre la contrebande, à ne pas augmenter le différentiel de prix du tabac avec l’Espagne et à ratifier l’accord de lutte contre le tabagisme de l’OMS, selon les deux parties.

A l’inverse, le protocole convenu précise que les franchises commerciales seront maintenues et que la fiscalité est exclue de l’accord, c’est-à-dire qu’Andorre conserve sa souveraineté fiscale.

Ces discussions s’inscrivent dans le cadre des négociations sur l’accord d’association entre Andorre et la Principauté qui ont débuté il y a trois ans et vont “s’intensifier dans les prochains mois” car l’intention est de conclure les aspects techniques d’ici fin 2018 ou début 2019.

Accord entre Andorre et l'UE sur la circulation des marchandises avec période transitoire pour le tabac

Text propietat: https://www.challenges.fr/economie/accord-entre-andorre-et-l-ue-sur-la-circulation-des-marchandises-avec-periode-transitoire-pour-le-tabac_598041

L’Observateur annuel de l’action climatique

L’Observateur annuel de l’action climatique

L’Observateur annuel de l’action climatique

Aider les pays à progresser vers le zéro net

Abstract
L’Observateur de l’action climatique fait partie du volet diagnostic du Programme international pour l’action sur le climat (IPAC). Il vise à fournir un condensé de la progression des pays vers les objectifs climatiques et de son adéquation avec les objectifs de l’Accord de Paris, et ainsi aider les pays à prendre des décisions plus éclairées et permettre aux parties prenantes de mesurer les améliorations avec plus de précision. Avec le Tableau de bord de l’IPAC, l’Observateur participe aux efforts internationaux pour un suivi factuel des progrès vers le zéro net : 1) en passant en revue les principales tendances et évolutions et en mettant en évidence les domaines où une analyse plus poussée et une intervention politique sont nécessaires ; 2) en encourageant une plus grande harmonisation des indicateurs clés ; 3) en présentant des exemples de bonnes pratiques et de résultats obtenus en matière d’atténuation et d’adaptation au climat ; 4) en renforçant la transparence des politiques climatiques.

Préface
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a ravivé l’urgence de l’action climatique en août 2021 en démontrant que le lien entre les émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine et la survenance d’événements extrêmes est sans équivoque. L’Accord de Paris et les répercussions de plus en plus visibles et dommageables du changement climatique ont créé un élan pour une action climatique plus efficace en faveur du climat. Si les récentes avancées en matière d’ambition climatique sont encourageantes, les pays demandent encore des outils pour suivre, coordonner et réaliser les ambitions climatiques qu’ils ont annoncées.

Face au besoin urgent de transformer les ambitions climatiques en actions et résultats concrets, l’OCDE s’appuie sur sa longue expérience des politiques relatives au climat pour renforcer sa contribution à l’atteinte des objectifs climatiques mondiaux. La contribution de l’OCDE à l’action climatique s’articule autour de cinq piliers : 1) soutenir les voies d’action pour atteindre le zéro net, 2) renforcer l’adaptation et accroître la résilience aux effets du climat, 3) mobiliser les financements, l’investissement et l’action des entreprises, 4) suivre et mesurer les progrès accomplis dans la réalisation des ambitions climatiques, et 5) adopter des approches multilatérales et pluridisciplinaires pour renforcer la coopération. Ces piliers s’appuient sur l’atout majeur de l’OCDE, à savoir son approche intégrée qui mobilise l’ensemble du gouvernement pour soutenir l’élaboration de politiques fondées sur des données factuelles et faciliter la collaboration et l’apprentissage par les pairs afin de favoriser une action publique efficace et inclusive.

Le Programme international pour l’action sur le climat (IPAC) s’appuie sur les compétences pluridisciplinaires de l’OCDE pour fournir des outils concrets de suivi des performances climatiques par rapport aux engagements nationaux et aux trajectoires mondiales vers le zéro net. Il crée un espace d’échange de bonnes pratiques entre les pays afin d’encourager le dialogue et les actions pragmatiques que les pays peuvent entreprendre pour innover en vue d’atteindre les objectifs climatiques. L’Observateur de l’Action climatique fournit un cadre politique pour évaluer les progrès des pays ver le zéro net. Cette première itération de l’Observateur met en évidence les travaux méthodologiques en cours pour développer des indicateurs relatifs à cet objectif ainsi qu’une sélection de résultats préliminaires, d’autres résultats seront disponibles pour la COP 27.

Compte tenu des différences compréhensibles qui existent entre les pays en matière d’action climatique, l’IPAC offre un cadre intégré pour mesurer, améliorer et échanger sur la cohérence, la transparence et l’efficacité de l’action climatique mondiale, nationale et locale. Il fait partie du projet de l’OCDE sur le renforcement de la résilience climatique et économique dans la transition vers une économie bas carbone et complète les efforts de l’OCDE pour soutenir le processus climatique des Nations unies et le Groupe d’experts OCDE-AIE sur le changement climatique (CCXG). L’OCDE s’engage pleinement à contribuer à la mise en place d’une action coordonnée au niveau mondial, durable, ambitieuse et mesurable pour atteindre le zéro net. L’IPAC nous donne les outils pour tracer des voies d’action solides et collaboratives qui nous permettent de progresser vers nos ambitions climatiques mondiales.

Avant-Propos
Le Programme international pour l’action sur le climat (IPAC) a été établi en mai 2021 pour évaluer et soutenir la progression vers des émissions de gaz à effet de serre (GES) nettes zéro et une économie plus résiliente d’ici le milieu du siècle. Il fournit aux gouvernements des informations et des outils pour suivre, évaluer et renforcer l’efficacité de leurs mesures climatiques.

L’IPAC s’appuie sur la richesse des données internationales, indicateurs et travaux de recherche sur les dimensions environnementales, économiques, financières et sociales du changement climatique, disponibles auprès de l’OCDE, de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), de l’Agence de l’énergie nucléaire (AEN) et du Forum international des transports (FIT).

L’IPAC comporte quatre éléments interdépendants :

Le Tableau de bord de l’IPAC présente des indicateurs clés qui donnent un aperçu des actions des pays, de leurs progrès vers les objectifs climatiques et des trajectoires vers le zéro net. Il se présente comme une page web interactive comportant des outils de visualisation des données.

L’Observateur annuel de l’action climatique, qui s’appuie sur le Tableau de bord, fait le point sur la progression des pays vers leurs propres objectifs climatiques et leur alignement avec les objectifs de l’Accord de Paris. Il mettra aussi en évidence des exemples de bonnes pratiques et de résultats obtenus.

Les Notes par pays de l’IPAC, comprenant des conseils ciblés pour aider à élaborer de mesures d’atténuation et d’adaptation cohérentes, progressives, économiquement viables et socialement acceptables.

La Plateforme interactive de l’IPAC pour le dialogue et l’apprentissage mutuel entre pays, dont une première partie avec une sélection de bonnes pratiques politiques a été lancée lors de la réunion du Conseil de l’OCDE au niveau des ministres (MCM) en octobre 2021.

L’IPAC vise à fournir des conseils politiques ciblés et des indicateurs harmonisés au niveau international qui viennent compléter le cadre établi par la CCNUCC pour suivre les progrès des objectifs de l’Accord de Paris. À ce stade, il n’existe pas de cadre commun, convenu et méthodologiquement cohérent pour évaluer les progrès des pays vers les objectifs des contributions déterminées au niveau national (CDN).

L’IPAC met l’accent sur des indicateurs politiques qui sont solides et comparables au niveau international, qui vont au-delà des informations à fournir dans les rapports de transparence des pays, et qui permettraient ainsi de comprendre les efforts déployés par les différents pays tout en considérant leurs circonstances nationales. Ceci diffère des rapportages envisagés dans le cadre du système MNV (mesure, notification, vérification) de la CCNUCC et du cadre de transparence renforcée (ETF pour Enhanced Transparency Framework) de l’Accord de Paris, qui sont actuellement en phase de transition vers un nouveau système de rapportage consolidé.

L’Observateur annuel de l’action climatique

Text propietat: https://www.oecd.org/action-climat/ipac/l-observateur-annuel-de-l-action-climatique-959807d0/

L’apprentissage de l’économie créative passe au numérique: 24 jeunes décideurs politiques de l’ASEAN se rassemblent en ligne pour continuer à apprendre pendant la pandémie

L'apprentissage de l'économie créative passe au numérique: 24 jeunes décideurs politiques de l'ASEAN se rassemblent en ligne pour continuer à apprendre pendant la pandémie

L’apprentissage de l’économie créative passe au numérique: 24 jeunes décideurs politiques de l’ASEAN se rassemblent en ligne pour continuer à apprendre pendant la pandémie

La toute première formation en ligne de 8 semaines de l’UNESCO sur l’économie créative s’est terminée avec succès, permettant ainsi à 24 jeunes décideurs politiques de la région de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) de devenir les prochains leaders de l’économie créative !

La formation en ligne s’est tenue à travers un partenariat entre l’UNESCO et City, Université de Londres, dans le cadre de la célébration de l’Année internationale de l’économie créative pour le développement durable (2021). Elle était spécifiquement axée sur l’enseignement de l’économie créative aux décideurs politiques et aux praticiens du secteur culturel et créatif dans la région de l’ASEAN. Cette formation a été particulièrement opportune étant donné le contexte de pandémie de COVID-19, qui a eu de profondes conséquences sur les industries culturelles et créatives du monde entier. Cette crise a fait de 2021 le moment idéal pour sensibiliser et mobiliser les décideurs politiques sur l’économie créative, conformément à la Convention de l’UNESCO de 2005 sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles.

Les participants ont été sélectionnés de manière compétitive via un appel à candidatures ouvert, et comptaient parmi eux 70% de femmes et 63% de participants provenant des industries culturelles et créatives (ICC) gouvernementales. Les participants sélectionnés ont reçu une bourse de la République de Corée pour participer à la formation.

Notre public cible était composé d’individus ayant déjà une certaine expérience ou un engagement dans les ICC ; par conséquent, nous ne pouvions pas simplement leur dicter du contenu, nous avions besoin d’apprendre en groupe, afin d’approfondir nos connaissances des processus locaux des ICC et d’élaboration de politiques. La simple cartographie de l’économie créative nécessite un effort considérable. C’est un rappel que la politique ne se produit pas “par hasard”, elle nécessite des informations, des institutions et des personnes qualifiées pour fonctionner. Enfin, le suivi de la Convention de 2005 n’est pas un simple exercice fondé sur une liste de contrôle, c’est un processus d’interprétation et d’apprentissage. – Professor Andy Pratt, City, Université de Londres

L'apprentissage de l'économie créative passe au numérique: 24 jeunes décideurs politiques de l'ASEAN se rassemblent en ligne pour continuer à apprendre pendant la pandémie

Text propietat: https://fr.unesco.org/creativity/news/lapprentissage-de-leconomie-creative-passe-numerique-24

“Les clés de la création d’entreprise”

"Les clés de la création d’entreprise"

“Les clés de la création d’entreprise”

“Les clés de la création d’entreprise” paru fin 2020 aux éditions Ellipses fait suite au premier ouvrage “Les clés du business plan” (2019). Un ouvrage de 288 pages, conçu comme un mode d’emploi pour le créateur d’entreprise. L’auteur, Sébastien Ristori, analyste financier, directeur de la stratégie du groupe Barnes Corse, enseignant à l’Université de Corse et à Kedge Business School, a publié un premier ouvrage “les clés du business plan” en 2019 et publiera en avril 2021 “les clés de la reprise d’entreprise “.

Cet ouvrage est destiné à tous les porteurs de projet, qu’ils soient créateurs d’entreprises, consultants, dirigeants, experts ou encore enseignants qui ont besoin de s’informer sur l’ensemble des étapes liées à la création d’une activité, de l’étude de viabilité du projet jusqu’à l’installation physique de l’activité commerciale et administrative. Il est conçu de façon à pouvoir donner aux lecteurs en recherche d’une explication spécifique, quel que soit le stade d’avancement de son projet entrepreneurial, une information précise et technique liée à son interrogation.

Que propose votre ouvrage ?

Ce livre est organisé comme un mode d’emploi, autour de 50 clés spécifiques présentés dans l’ordre chronologique d’une création d’entreprise. Parmi les clés, on y trouve différents thèmes comme, par exemple, trouver une idée, protéger son idée, réaliser son bilan personnel, rédiger son offre, définir la création de valeur de son projet, créer une étude de marché, anticiper les moyens RH, élaborer un prévisionnel financier, définir son statut juridique, devenir chef d’entreprise, gérer sa trésorerie. Le livre est accompagné de tableaux et de matrices sous excel, adaptables et non automatisés pour permettre aux utilisateurs de les adapter selon les spécificités de leur projet d’entreprise. L’ouvrage contient des liens et des ouvrages de références pour amener le lecteur à compléter plus précisément les notions entrepreneuriales qui sont abordées.

Le business plan, qui est le thème de votre premier ouvrage, est tout de même un élément important de la création d’entreprise. Quelle est la différence notable avec le premier ouvrage ?

Le premier livre “les clés du business plan” est plus technique et s’adresse aux praticiens : Il accompagne le lecteur sur les aspects techniques de la constitution du plan d’affaires. Le business plan est un document qui suit une méthodologie éprouvée pour convaincre des investisseurs, des associés ou des partenaires économiques et financiers de la viabilité stratégique et financière du projet afin de lever des fonds. A cette fin, le livre monopolise des connaissances en stratégie et en finance sans balayer l’intégralité du processus de création d’entreprise. Il était intéressant de proposer un ouvrage pour couvrir un public plus large.

L’actualité sanitaire rythme nos vies depuis 1 an. Pensez-vous que l’envie d’entreprendre sera au rendez-vous à la sortie de cette crise ?

En avril dernier, suite au confinement, les créations d’entreprises ont chuté de 33,5%. Elles ont pourtant été en forte hausse pendant l’été : Tout d’abord, certaines ouvertures prévues pour le printemps ont été décalées, certains salariés en activité partielle ont eu le temps de peaufiner leur création d’entreprise et certains salariés ont développé une micro-entreprise pour développer une activité complémentaire.

Comme après chaque crise économique, l’entrepreneuriat est souvent boosté après le désordre. C’est un des aspects de la relance économique : Des entreprises en cessation de paiement ou en liquidation sont à reprendre, des opportunités entrepreneuriales d’après crise sont saisies par des innovations, des salariés cherchent à compléter leurs revenus par une activité complémentaire… Ce qui est plus intéressant à mesurer est la réussite des créations d’entreprises : Elle est conditionnée à la confiance des ménages, à la confiance des prêteurs pour financer de nouveaux projets et donc à la consommation.

La création d’entreprise est-elle une des réponses à la crise économique qui se profile ?

L’entrepreneuriat devra être au cœur des projets de relance du gouvernement : C’est l’entreprise qui créée de la valeur, qui propose des produits à la consommation et qui permet d’embaucher ! Il faut espérer que la création d’entreprise soit fortement encouragée, que la reprise d’entreprise – qui un thème qui faut l’objet de mon troisième ouvrage et qui paraitra en avril 2021 aux Editions Ellipses – soit par ailleurs encouragée, avec notamment la mise en œuvre de dispositifs de financements innovants et de dispositifs fiscaux extrêmement avantageux : Inciter les particuliers à investir dans nos PME, déployer des taux de défiscalisation intéressants pour nos fonds d’investissements privés afin d’encourager le private equity, favoriser l’investissement par un accès facilité au crédit seront de sérieuses pistes à développer.

"Les clés de la création d’entreprise"

Text propietat: https://www.podcastjournal.net/Les-cles-de-la-creation-d-entreprise_a28304.html