Les options pour la formation professionnelle des Français de l’étranger

Les options pour la formation professionnelle des Français de l’étranger

Les options pour la formation professionnelle des Français de l’étranger

En France, la formation professionnelle continue est reconnue comme obligation nationale par la loi Delors de 1971. Elle prend en compte les adultes comme les jeunes, qu’ils soient déjà engagés dans la vie active ou qu’ils s’y engagent. Suivant l’évolution de la société, elle n’est plus uniquement considérée comme un accompagnement des salariés sinon également comme un moyen de développement et d’amélioration de la vie professionnelle et personnelle. Dans les deux dernières décennies du XXᵉ siècle, la formation professionnelle est passée sous la responsabilité des régions, qui ont la charge de mettre en place la politique régionale d’apprentissage et de formation.

Pour les Français de l’étranger, c’est la loi de 2014 (n°2014-288) qui les inclut dans la politique de l’administration décentralisée. Selon la version 2022 du Code du travail, la région « … finance et organise la formation professionnelle des Français établis hors de France et l’hébergement des bénéficiaires. Une convention conclue avec l’État précise les modalités de leur accès au service public régional de la formation professionnelle. » (Article L6121-2)

Il existe une convention-cadre conclue entre le ministère des Affaires étrangères, le ministère du Travail, Pôle emploi et l’Association des régions de France ainsi qu’une liste en constante évolution des secteurs concernés : agriculture et pêche, espaces naturels et espaces verts, soin aux animaux ; art et façonnage d’ouvrages d’art ; commerce, vente et grande distribution ; communication, média et multimédias ; construction, bâtiment et travaux publics ; hôtellerie, restauration, tourisme, loisirs et animation ; industrie, installation et maintenance ; services à la personne et à la collectivité ; transport logistique.

Les conditions d’accès à ces formations pour les Français de l’étranger sont les suivantes : être majeur, être inscrit au Registre des Français de l’étranger auprès du consulat de son pays de résidence et disposer des moyens de se rendre en France et d’y vivre un mois (car l’indemnisation arrive un mois après l’installation).

Trois interlocuteurs institutionnels
Le consulat
Le consulat reçoit le dossier et le transmet à Pôle Emploi, mais il a également un rôle de conseil auprès du demandeur. Celui-ci doit parallèlement s’inscrire en ligne sur le site internet de Pôle Emploi.

Pôle Emploi
Les conseillers de Pôle Emploi prennent le relais à ce moment-là en contactant le demandeur pour vérifier son dossier, s’entretenir avec lui, l’orienter et si sa démarche est pertinente, lui faire passer des tests dans les locaux du consulat.

L’Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes (AFPA)
L’AFPA est en charge d’identifier le centre de formation en région qui réponde au profil du demandeur. À l’arrivée en France, après avoir rencontré un conseiller Pôle Emploi dans la région sélectionnée, le demandeur est pris en charge par l’administration régionale qui organise et finance la formation, ainsi que l’hébergement. Le reste à charge pour le demandeur concerne les frais de transport sur place, la restauration et selon les secteurs, l’acquisition de matériel spécifique.

Les options pour la formation professionnelle des Français de l’étranger

Text propietat: https://www.francais-du-monde.org/2022/01/27/les-options-pour-la-formation-professionnelle-des-francais-de-letranger/

 

Création d’entreprise : les Français plus frileux que leurs voisins européens

Création d'entreprise : les Français plus frileux que leurs voisins européens

Création d’entreprise : les Français plus frileux que leurs voisins européens

Ils sont 28% à vouloir être à leur compte mais 57% estiment que la protection sociale des travailleurs indépendants est insuffisante, selon un sondage OpinionWay publié une semaine avant le Salon des Entrepreneurs.

Dix ans après la création du statut d’autoentrepreneur, l’attrait des Français pour la création d’entreprise se confirme. Plus d’un Français sur quatre (28%) a envie de sauter le pas pour créer, reprendre une société ou de travailler à son compte, d’après un sondage OpinionWay pour l’Union des autoentrepreneurs et des travailleurs indépendants et la Fondation Le Roch-Les Mousquetaires, publié une semaine avant le Salon des entrepreneurs qui se tiendra à Paris les 6 et 7 février. Et cet engouement se concrétise, comme on a pu l’observer à travers le niveau record de créations d’entreprises enregistré en 2018.

La moitié de ces potentiels entrepreneurs souhaite créer son entreprise tout seul, avec un statut de micro-entrepreneur (ex-autoentrepreneur). Les autres opteraient plutôt pour une société classique (seul pour 34%, ou à plusieurs pour 14%). L’attrait pour la microentreprise – dont les plafonds de chiffres d’affaires autorisés ont été doublés au 1er janvier dernier – a d’ailleurs été observé l’an dernier (+28% de créations en un an).

Les Français sont toutefois moins enthousiastes que certains de leurs voisins européens. Plus de la moitié des Espagnols (55%) et des Britanniques (51%) interrogés expriment le désir d’être à leur compte. Les Français sont aussi moins pressés. Seulement la moitié envisage de se lancer dans les deux ans à venir, alors qu’en Espagne ou en Allemagne, ils sont plus des deux tiers à se projeter dans ce laps de temps.

Un moyen de se créer un emploi
Malgré tout, le salariat garde le vent en poupe. 63% des Français interrogés – parmi des actifs, lycéens et étudiants – souhaitent travailler en tant que salarié, uniquement. Ils sont 66% au Royaume-Uni et même 71% en Allemagne. Le statut de travailleur indépendant ou d’autoentrepreneur est surtout considéré comme un moyen de se créer un emploi, pour 88% des Français (92% des Espagnols et 93% des Allemands et Britanniques). En France, seulement 53% considèrent qu’être à son compte peut permettre de bien gagner sa vie. Et un peu moins d’un sur deux (48%) estime que c’est un statut valorisé par la société. Sur ces deux derniers points, les Britanniques sont les plus optimistes: 90% estiment qu’on peut vivre très confortablement en étant indépendant et 81% considèrent que c’est un statut socialement valorisé.

Les principaux freins à l’entreprenariat? Le manque de couverture sociale est cité dans tous les pays comme la principale difficulté (52% en France, 49% au Royaume-Uni, 66% en Allemagne et 76% en Espagne), devant la gestion complexe des procédures administratives ou la difficulté à obtenir un crédit.

En France, le gouvernement a engagé depuis le 1er janvier 2018 une réforme de la couverture sociale des travailleurs indépendants. «Il y a eu de véritables avancées, avec la mise en place du mi-temps thérapeutique et l’alignement du congé maternité des indépendantes sur celui des salariées», expliquait récemment au Figaro Jean-Guilhem Darré, délégué général du Syndicat des indépendants. Depuis le 1er janvier 2019, les nouveaux indépendants – ce sera le cas pour les anciens en 2020 – bénéficient de l’accès au droit des indemnités journalières en cas de maladie, qu’ils soient à jour ou non de leurs cotisations. Et le statut d’indépendant, notamment celui en plein essor des autoentrepreneurs qui travaillent pour des plateformes numériques, du type Uber ou Deliveroo, devrait encore évoluer à l’avenir. Ces indépendants, qui dénoncent régulièrement la précarité de leurs conditions de travail, réclament en tout cas plus de protections.

Création d'entreprise : les Français plus frileux que leurs voisins européens

Text propietat: https://www.lefigaro.fr/entrepreneur/2019/01/31/20012-20190131ARTFIG00005-creation-d-entreprise-les-francais-plus-frileux-que-leurs-voisins-europeens.php

 

Innovation. À Perpignan, une jeune startup propose le QR code… Pour acheter son bien immobilier !

Innovation. À Perpignan, une jeune startup propose le QR code... Pour acheter son bien immobilier !

Innovation. À Perpignan, une jeune startup propose le QR code… Pour acheter son bien immobilier !

Bien avant l’arrivée du pass sanitaire, une jeune startup perpignanaise a créé un système de QR code pour acheter son bien. Une innovation saluée par banquiers, agents et clients.

À la mode en 2021, le QR code pourrait bien envahir l’ensemble de notre quotidien dans les années à venir. Thomas, jeune entrepreneur originaire de Perpignan vient d’ailleurs de lancer une startup au concept innovant : et si le QR code de demain servait aussi à acheter son bien immobilier ?

Accélérer le processus immobilier
Ce projet, Thomas l’a mûri bien avant l’arrivée de la crise sanitaire et la création du fameux pass sanitaire. Courtier depuis 7 ans, cet entrepreneur catalan est devenu un spécialiste du domaine immobilier. Des clients, des agents, des banquiers… Ce dernier en a côtoyés des centaines.

Un beau jour, il lui vient l’idée d’accélérer les échanges entre tous ces acteurs et de fluidifier considérablement le processus immobilier. Comment faire ? Un seul outil, simple, rapide, et désormais connu de tous, le QR code.

Après avoir breveté son idée début 2021, Thomas lance sa startup dans la foulée. Son nom coule de source, et il ne vous échappera pas : « Pass-prêt ».

Un système gagnant-gagnant
Mais du coup, à quoi sert réellement ce QR code ? Ce dernier pourra être délivré au futur acheteur par son banquier ou son courtier. Dans ce QR code, la capacité maximale d’emprunt sera l’information principale.

Arrivé en agence, le client dégainera alors son téléphone avec son QR code, via l’application « Pass-prêt », et pourra informer instantanément et avec une fiabilité totale son agent immobilier, quant à sa capacité à acheter tel ou tel bien et s’il dispose de l’accord de prêt de la banque. À qui profite cette innovation ? « Tout le monde est gagnant dans la boucle », assure Thomas :

D’une part, les agents immobiliers ne perdront plus de temps avec des visites pour des clients qui ne sont pas en capacité d’acheter le bien en question. De l’autre, à chaque fois que l’agent immobilier va scanner le QR Code, le banquier ou le courtier sera informé que son client a été visité un bien. Cela permet aux banques de relancer leurs clients au moment où ces derniers risquent d’être débauchés par un courtier ou un établissement extérieur. Enfin, le client ne disposera plus d’une attestation d’emprunt classique sur papier, avec une somme maximale écrite noire sur blanc. Avant, l’acheteur ne pouvait pas négocier le prix d’achat à la baisse avec les agences en assurant que sa capacité d’emprunt maximale était plus basse que la réalité. Aujourd’hui, il ne sera plus tenu de fournir cette information, ce qui le mettra en position de force. Il pourra très bien dire que sa capacité d’emprunt est inférieure à celle dont il dispose et ainsi s’en servir comme un outil de négociation du prix. L’agent immobilier ne connaîtra rien d’autre que la réponse, “oui” ou “non”, concernant la capacité d’achat d’un client pour un bien. Enfin, les clients n’auront à fournir aucune information personnelle aux agences, ni métier, ni salaire, rien du tout.

Sélectionnée parmi les startups les plus prometteuses d’Europe
Lancé début août, « Pass-prêt » a déjà séduit une centaine de clients et plus de vingt courtiers partenaires dans toute la France. Dans les prochaines semaines, une série de tests avec les établissements bancaires aura lieu.

Pour l’heure, l’entreprise catalane a été sélectionnée parmi les startups les plus prometteuses d’Europe. Thomas et ses associés présenteront « Pass-prêt » à l’occasion du Web Summit, l’événement technologique le plus influent du monde, du 1er au 4 novembre. L’assurance d’un avenir radieux pour cette startup made in Perpignan ?

Innovation. À Perpignan, une jeune startup propose le QR code... Pour acheter son bien immobilier !

Text propietat:https://actu.fr/occitanie/perpignan_66136/innovation-a-perpignan-une-jeune-startup-propose-le-qr-code-pour-acheter-son-bien-immobilier_44928930.html 

Inédit/Région : Dès 100 €, on peut investir dans une entreprise près de chez soi !

Inédit/Région : Dès 100 €, on peut investir dans une entreprise près de chez soi !

Inédit/Région : Dès 100 €, on peut investir dans une entreprise près de chez soi !

C’est un acte citoyen ; c’est de l’argent placé issu des bas de laine bien remplis qui a du sens et qui rapporte entre 4 % et 6 %. La région Occitanie s’est associée avec la CRCI et la société toulousaine Wiseed pour créer la plateforme EpargneOccitanie. Pour répondre à leur besoin d’argent frais en vue d’une nouvelle production par exemple, 250 entreprises ont candidaté à ce dispositif unique en France. Vingt sont déjà retenues. Avec l’objectif de réunir 20 M€ en cinq ans. Dans six secteurs principaux : environnement, énergies renouvelables, santé, numérique, alimentation et mobilité.

Carole Delga le répète a l’envi : en un an de crise, grâce à tous les dispositifs mis en place, la région Occitanie “a aidé plus de 60 000 sociétés contribuant à sauver 250 000 emplois”. Mais veut aller plus loin en lançant EpargneOccitanie.fr, (1) une épargne collectée auprès des habitants pour soutenir des projets du territoire. En clair, à partir de 100 €, – sans qu’il y ait un montant maximum- n’importe quel habitant peut participer à un investissement permettant à une entreprise d’Occitanie de se développer et participer ainsi même parfois à de la relocalisation.

Notre leitmotiv est de continuer à fabriquer à Cahors et c’est important que les gens puissent investir localement, l’ancrage territorial est gage de pérennité pour notre entreprise…”

Benjamin Talon, patron de Soben
Pour ce faire, la collectivité s’est associée à la CCI Occitanie et à la société toulousaine Wiseed, qui se présente comme “le premier portail régional du financement participatif”, pour inciter les habitants à soutenir les projets de nos entreprises. Ce crowdfunding d’investissement s’ouvre au grand public sous forme d’actions et obligations, principalement. Président de la CCI régionale, Alain Di Crescenzo a estimé l’existence “d’un surplus d’épargne dû au Covid, estimé à 18 milliards pour la région Occitanie. Si nous parvenons à flécher un seul milliard vers des projets d’entreprises à financer nous pouvons soutenir la création de 17 000 emplois”.

Lors d’une conférence de presse, deux entreprises sélectionnées ont expliqué les raisons de leur participation. Ainsi, Soben dirigée depuis Cahors par Benjamin Talon se spécialise-t-elle depuis quelques années dans la fabrication de droïdes porteurs de charge, de quoi limiter la présence des camions de livraison polluants et encombrants dans les centres-villes qui, d’ailleurs, les refoulent de plus en plus.

“C’est aussi une solution qui fait gagner du temps : avec nos engins, on peut diviser par deux son temps de livraison”, a souligné Benjamin Talon qui a besoin d’argent frais (2 M€) pour “accélérer l’industrialisation des droïdes” qui sont réclamés partout. En France mais aussi en Allemagne, aux USA… “Et notre leitmotiv est de continuer à fabriquer à Cahors et c’est important que les gens puissent investir localement, l’ancrage territorial est gage de pérennité pour notre entreprise…”, souligne le dirigeant qui va participer au Consumer electronic show de Las Végas, la référence mondiale du secteur.

Espadrilles Payote : une boutique à Toulouse et un camion-magasin pour être présent aux festivals
Il en est de même pour l’Atelier Danton qui fait un carton avec sa marque Payote, (chiffon en catalan) créée en 2016 d’espadrilles joliment et gaiement revisitées, totalement made in France, fabriquées à Saint-Paul-de-Fenouillet (P.-O.) Olivier Gelly expliqué : “Nous recherchons 120 000 €, dont 80 000 € pour aménager une seconde boutique à Toulouse, après celle de Perpignan et 40 000 € pour acquérir un camion-magasin à l’ancienne pour se poster dans les festivals et événements d’été.”

Le dirigeant de 36 ans a fait part de son expérience douloureuse qui en est même passé par tous les stades de la difficulté d’entreprendre, y compris l’interdit bancaire. Il en avait marre que l’espadrille chinoise inonde le marché. “Les premières paires je les avais achetées dans une usine à Mauléon (64) dont je pouvais en personnaliser le coton. Tout ça m’est venu un matin où je suis parti travailler avec une espadrille en « 41 » et une en « 43 ». Pour éviter que cela ne se reproduise j’ai pensé à les customiser. Ça a plu. J’ai commencé par 10, puis 20 puis 30, 50 paires, etc. “ Aucune banque ne le suit, ne croyant pas au projet. Aujourd’hui, après avoir vendu sa voiture pour démarrer, la demande explose : “La première année, j’ai fait 120 000 € de chiffre d’affaires. En 2020, 1 M€. Mon objectif : 2 millions de paires en 2024.” Il croule même sous les “10 000 à 15 000 demandes de simples visites de l’atelier, pourtant faite de quatre bureaux et où nous stockons les espadrilles…”

“Une fois toutes les candidatures sélectionnées, on sera plus près des 40 % d’entre-elles qui seront in fine acceptées”

Carole Delga

“Dès 2017, quand j’étais encore secrétaire d’Etat, rapporte Carole Delga sur la genèse du projet, nous étions déjà préoccupés d’une épargne significative des Français. C’est un atout pour l’économie mais c’est aussi une faiblesse” parce que cet argent dort au lieu de servir l’économie réelle. Le mécanisme ? Les services de la Région et Wiseed, qui a déjà une longue expérience (275 M€ collectés en dix ans pour 635 projets), sélectionne des entreprises candidates. Un processus rigoureux qui prend du temps. “Actuellement, 250 entreprises ont candidater. Pour l’instant, nous n’en avons retenu que vingt”, a confié Mathilde Iclanzan, numéro 2 de Wiseed, basée à Toulouse. Carole Delga a renchérit : “Une fois toutes les candidatures sélectionnées, on sera plus près des 40 % d’entre-elles qui seront in fine acceptées.”

Avant tout un acte citoyen au rendement “responsable”
Reste la question du rendement, c’est à dire de l’argent que rapportera l’investissement d’un particulier. “Le rendement moyen sera de l’ordre de 4 % à 6 %”, a indiqué Mathilde Iclauzan, ajoutant que “le capital investi ne sera pas garanti” et que comme le dicte la règle d’airain du financement participatif si le plancher minimum n’est pas atteint tout le monde sera remboursé. “Le capital de départ ne sera pas remboursé en cas d’échec de l’opération de crowdfunding. On trouvera des rendements sans doute plus élevés en bourse mais comme les entreprises sont sélectionnées, auditées et accompagnées, le risque serait minime. Investir dans des entreprises régionales en développement est donc avant tout un acte citoyen. “C’est un rendement responsable”, a qualifié Alain Di Crescenzo.

Dans une opération classique, a ajouté Mathilde Iclanzan, “le ticket moyen par personne participant chez à un crowdfunding notamment dans les énergies renouvelables, l’immobilier ou la santé, nos thèmes clefs, est de 800 €. Et il y revient entre 8 et 11 fois. Nous avons une communauté de 160 000 personnes dont 15 % habitent en Occitanie”, un réservoir de possibles investisseurs citoyens.

Olivier SCHLAMA

(1) Epargne Occitanie. Créée sous la forme juridique d’une SAS au capital de 50 000 € et d’une durée de 12 ans pour permettre d’assurer la continuité du suivi des investissements financés, la société de projets est constituée par l’entreprise régionale Wiseed, principale entreprise française du financement participatif et détentrice de l’ensemble des agréments PSI (prestataire de service d’investissement) nécessaires à cette activité (AMF et ACPR) ; la Région Occitanie, garante de l’intérêt régional du projet et de sa visibilité sur le territoire ; et la CCI Occitanie, dont l’implication a pour objectif de consolider le lien entre épargne citoyenne et les entreprises régionales, au travers notamment de son réseau consulaire d’accompagnement aux entreprises.
Le crowdfunding, littéralement “financement par la foule” est appelé communément finance participative. Il s’agit d’un mode d’investissement, de financement digital permettant d’une part à des citoyens d’accéder à des produits financiers non cotés, et d’autre part, à des entrepreneurs d’accéder à des solutions de financement alternatives ou complémentaires aux acteurs traditionnels (banques, business angels, fonds d’investissements…)
Des sommets. Dans un contexte inédit, le volume des montants financés poursuit sa croissance depuis 2015. Le crowdfunding d’une manière générale a atteint des sommets en 2020 en dépassant le milliard d’Euros1, là où il n’était que de 167 M€ en 2015. Le crowdfunding a connu une croissance de 62 % en 2020 avec plus de 115 000 projets financés, selon Finance Participative France.

Inédit/Région : Dès 100 €, on peut investir dans une entreprise près de chez soi !

Text propietat: https://dis-leur.fr/inedit-des-100-e-on-peut-investir-dans-une-entreprise-pres-de-chez-soi/

 

L’Andorre, futur paradis du jeu ?

L'Andorre, futur paradis du jeu ?

L’Andorre, futur paradis du jeu ?

Faire sauter la banque ? Ce sera bientôt possible en Andorre : la principauté va avoir son casino dont l’ouverture est programmée en 2020. D’importantes retombées financières sont espérées.

Un casino en Andorre ? Depuis près d’un demi-siècle, c’était un serpent de mer en principauté pour ceux qui rêvaient de devenir le Monte-Carlo des Pyrénées. Et notamment parce que l’un des deux coprinces pouvait y trouver péché. Non pas le chef de l’État français, laïque, mais bien l’évêque d’Urgell : officiellement, l’Église condamne les jeux d’argent et de hasard.

De l’argent dans les caisses
Mais bon. Si autrefois l’autorité des deux coprinces était indivisible pour acter toute décision, depuis que l’Andorre a une Constitution et qu’elle a modernisé sa législation, une seule signature princière suffit désormais. «Et comme la France était d’accord pour le casino, cela a évité l’embarras de l’évêque lorsque l’appel à candidatures a été lancé», sourit un citoyen andorran qui sait bien, aussi, que dans un état à très faible fiscalité, le projet aidera à remplir les caisses d’une principauté comptant 70 000 résidents, dont la moitié d’Andorrans.

Enfin bref. L’idée ayant été validée, maintenant, ça y est : après un feuilleton à rebondissements de plusieurs mois, le Conseil de régulation andorran des jeux a finalement choisi mercredi l’heureux élu qui construira le premier casino d’Andorre. Et tous les grands groupes français ou asiatique ayant été écartés, ce sera… un casino à capitaux 100 % andorrans puisque la licence a été attribuée à Ventura Espot, ancien élu d’Ordino et entrepreneur à la tête de Jocs SA, en partenariat avec des investisseurs locaux.

«Ma première réaction ? C’est bien sûr la joie d’obtenir cette toute première licence de jeux en Andorre. C’est énorme puisque nous devançons dans la dernière ligne droite des groupes comme Partouche et Barrière. Mais c’est une victoire pour Andorre-la-Vieille car ce projet s’inscrit dans une logique de redynamisation économique en principauté», réagit au téléphone Ventura Espot.

De fait, la concurrence était relevée et les appétits grands. Les Casinos Barrière, le groupe Partouche (en partenariat avec le groupe andorran Cierco) mais aussi le conglomérat malaisien Genting Group ou le groupe Tranchant allié au groupe Cirsa (123 établissements), première entreprise de jeu en Espagne et en Amérique latine, étaient ainsi sur les rangs.

Décodage d’une telle présence française : «Une amicale insistance de Paris», disaient d’aucuns dans les couloirs du gouvernement andorran, lors de la visite du ministre du Budget Gérald Darmanin le 16 mars dernier, dont le sujet officiel était la lutte contre la contrebande de tabac et la fraude financière. Mais que cette insistance soit réelle ou supposée pour rééquilibrer une relation très pro-Madrid sous Mariano Rajoy, cela n’aura donc eu aucun effet.

Pour l’heure ? Le futur casino sera construit à Andorre-la-Vieille pour un investissement de 16 M€ avec un objectif de chiffre d’affaires de 12 M€ par an «et les études estiment qu’il pourra attirer annuellement jusqu’à 190 000 visiteurs supplémentaires chez nous», précise Ventura Espot qui prévoit la création de 200 emplois et «d’une école de croupiers».

Un casino dont Andorre-la-Vieille attend qu’il redynamise son centre et pas seulement grâce au poker. Car le complexe est aussi prévu pour accueillir une salle de spectacles afin de pallier un autre manque : celui du divertissement en principauté. «L’enjeu économique se place dans le prolongement de ce qui se fait déjà avec la présence estivale du Cirque du Soleil chez nous qui a fait augmenter de 30 % la fréquentation hôtelière. C’est cette dynamique que nous voulons poursuivre et développer», conclut Ventura Espot.

Le poker pour gagner en notoriété
Depuis le début des années 2000, l’Andorre travaille à la mutation de son modèle économique. La principauté sait que malgré le délai de 30 ans obtenu auprès de l’UE cette semaine, le tabac bon marché a désormais un avenir limité. De plus, paradoxe, si les fréquentations estivale et hivernale augmentent… nombre de commerces se plaignent d’une baisse d’activité, les touristes dépensant dans les loisirs et moins dans le shopping. Dans ce contexte, attirer de nouvelles clientèles ? L’objectif du futur casino qui va miser sur des tournois de poker internationaux pour faire gagner en notoriété et en visibilité l’Andorre sur la carte mondiale des gros joueurs… et peut-être essayer au passage d’attirer ceux qui jouent sur internet et ne rapportent donc rien à l’état.

L'Andorre, futur paradis du jeu ?

Text propietat: https://www.ladepeche.fr/article/2018/07/01/2828503-l-andorre-futur-paradis-du-jeu.html

 

Économie : L’eau Neuve, née au coeur des Pyrénées ariégeoises, 100% éco-responsable

Économie : L’eau Neuve, née au coeur des Pyrénées ariégeoises, 100% éco-responsable

Économie : L’eau Neuve, née au coeur des Pyrénées ariégeoises, 100% éco-responsable

La Compagnie des Pyrénées a lancé L’Eau Neuve, dite aussi “ô9” (en référence à son département d’origine) en avril dernier. Cette eau “ne subit aucun traitement, aucun intrant, toutes ses qualités organiques et minérales sont préservés naturellement par une filtration naturelle de 5 ans à travers le massif.” Elle se veut aussi la première eau minérale française à impact positif, avec des emballages issus de matières renouvelables ou recyclées et entièrement recyclables. Elle a séduit la SNCF !

Les bouteilles en plastique dans les trains, c’est terminé ! Elles sont désormais (depuis le 15 octobre) remplacées par des emballages en carton pour l’eau plate et des canettes en aluminium pour l’eau gazeuse, les deux vendues sous l’appellation L’Eau Neuve et venues des Pyrénées.

Deux millions de bouteilles par an !

Le contrat signé entre la SNCF et la Compagnie des Pyrénées devrait représenter environ 2 millions de bouteilles par an. Sachant que l’eau est, après le café, le deuxième produit le plus vendu dans les trains. Un coup de maître, donc, pour la jeune société ariégeoise et ses créateurs, Damien Chalret du Rieu et Sébastien Crussol.

“Nous avons testé des dizaines de sources tout au long de la chaîne des Pyrénées et finalement choisi ce site en Ariège. Nous avons opté pour une eau naturellement pauvre en sodium, avec un pH neutre, ce qui en fait une eau d’une qualité exceptionnelle qui peut être consommée quotidiennement. L’Eau Neuve peut être bue à tout âge et convient parfaitement à l’alimentation des nourrissons“, précise Sébatien crussol.

Recrutement local et site éco-responsable
Il précise que “l’ensemble du processus de captation, production, emballage, distribution et recyclage a été pensé dans un objectif premier d’éco responsabilité…” En plus d’une production propre, l’entreprise axe son développement sur l’emploi local, en s’engageant à recruter ses collaborateurs dans un rayon de 25 km autour du site de production. La Compagnie des Pyrénées emploie actuellement 25 salariés et prévoit la création de 18 nouveaux postes d’ici 2022.

Car il n’y a pas que la SNCF. L’eau Neuve sait aussi séduire par delà les frontières, fournissant divers établissements en Europe, avec notamment des packagings personnalisables. de quoi faire tourner l’unité de production de 6.000m² installée à Mérens-les-Vals.

Le site a été pensé pour que chaque étape soit respectueuse de l’environnement : Uniquement alimenté en énergie renouvelable et misant sur la valorisation des matières utilisées, l’exploitation raisonnée de l’eau (ne puisant que 15% de la source), la livraison en ferroutage jusqu’au dernier kilomètre ou encore le recyclage des déchets de l’usine…

Incontestablement, désormais, L’eau Neuve est sur les rails !

Économie : L’eau Neuve, née au coeur des Pyrénées ariégeoises, 100% éco-responsable

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A Tarbes, la production audiovisuelle pyrénéenne avec un zeste de folie

A Tarbes, la production audiovisuelle pyrénéenne avec un zeste de folie

A Tarbes, la production audiovisuelle pyrénéenne avec un zeste de folie

À 23 et 26 ans, Baptiste Cibat, le Bagnérais, et Florian Cuzacq, le Sabrais, ont réussi à créer MAAD Films à leur image.

La toute jeune société bigourdane n’en finit pas de séduire par son côté décalé, doublé d’une vision humaine des deux associés, au service de la créativité.

Baptiste Cibat et Florian Cuzacq n’ont pas trop envie de se prendre au sérieux pour pouvoir vivre l’expérience à fond et plutôt fun. Et 18 mois à peine après la création de MAAD Films, leur renommée a déjà dépassé les frontières de l’Hexagone.

« Nous nous sommes rencontrés chez Capsus Film, (la manufacture de films basée à Bagnères-de-Bigorre), où Florian, qui passait un BTS audio-visuel option montagne à Biarritz, était venu en stage. Moi-même, je me suis formé en autodidacte chez eux. Déjà tout petits, on adorait filmer les copains au ski. J’ai commencé très tôt aussi à utiliser un drone, de façon professionnelle » explique Baptiste.

Réunis autour de leur passion commune pour la production et leur amour pour les Pyrénées, ils décident très vite de s’associer et lancent MAAD Films depuis la pépinière d’entreprises Crescendo. Pourquoi MAAD, qui signifie “fou” en anglais ? Pour leur grain de folie justement…

Et ce grain va beaucoup plaire, et très vite, à une clientèle plutôt éclectique si l’on en juge leur CV : EDF, Garorock, Plaimont, Adour Madiran, Pic du Midi, l’Office de Tourisme de Bagnères, la Fédération Française de Football – aux côtés de Capsus et même le rappeur S.Pri Noir pour son clip “T’as capté” !

« Nous orchestrons toute la production exécutive, c’est-à-dire la gestion des moyens humains et techniques, la recherche du terrain, des acteurs, etc., qu’il s’agisse de documentaire, de clip ou de publicité. Nous travaillons au maximum chaque production pour présenter notre façon de faire, nos valeurs. Nous essayons d’apporter un nouveau regard par rapport à d’autres réalisations, en nous inspirant de ce qui se fait à l’étranger notamment. Notre but n’est pas de faire comme tout le monde. Ce que nous voulons, c’est que les gens regardent une vidéo et disent : “Ça, c’est du MAAD Films” ».

Et le pari est largement réussi, puisque le bouche-à-oreille est parvenu jusqu’en Norvège, où une chaîne de magasins de sports leur a confié tout récemment le tournage de sa publicité. Un tournage bien “mad” d’ailleurs, puisqu’on y découvre un lapin échappant aux chasseurs en ski-nautique sur le lac de Payolle !

« Le tournage a nécessité 8 jours, et une vingtaine de figurants sur les pistes. Tout a été tourné dans la région, au village de Soulan, au Grand Tourmalet, au Val d’Azun, ou encore à Cauterets sauf la partie en hélicoptère qui a été filmée en Andorre car ce n’est pas possible en France. La publicité doit sortir dans une quinzaine de jours en Norvège, Finlande et Suède. Mais nous la partagerons sur nos réseaux sociaux bien sûr ».

A Tarbes, la production audiovisuelle pyrénéenne avec un zeste de folie

Text propietat: https://presselib.com/article/a-tarbes-la-production-audiovisuelle-pyreneenne-avec-un-zeste-de-folie

Tour de France: six équipes françaises au départ de Copenhague

Tour de France: six équipes françaises au départ de Copenhague

Tour de France: six équipes françaises au départ de Copenhague

Six équipes françaises seront au départ de Copenhague le 1er juillet: les organisateurs du Tour de France ont choisi la stabilité pour décerner les deux invitations qui sont allées vendredi à B&B Hôtels de Jérôme Pineau et TotalEnergies de Jean-René Bernaudeau.

Par rapport à l’été dernier, la seule différence tient à la disparition de l’équipe sud-africaine Qhubeka, rayée entre-temps de la première division mondiale. Le plateau du Tour réunira donc un peloton de 22 équipes (de 8 coureurs) puisque une 23e formation n’avait eu droit de cité l’an passé qu’à titre exceptionnel, en raison du contexte lié à la pandémie.

Pour les deux cartes d’invitation à la disposition des organisateurs, le suspense était faible compte tenu du fait que deux autres formations de deuxième division, la belge Alpecin et la française Arkea-Samsic, se sont qualifiées sportivement en plus des 18 du WorldTour (dont les trois françaises AG2R Citroën, Cofidis et Groupama-FDJ).

Six équipes françaises seront au départ de Copenhague le 1er juillet: les organisateurs du Tour de France ont choisi la stabilité pour décerner les deux invitations qui sont allées vendredi à B&B Hôtels de Jérôme Pineau et TotalEnergies de Jean-René Bernaudeau.

Par rapport à l’été dernier, la seule différence tient à la disparition de l’équipe sud-africaine Qhubeka, rayée entre-temps de la première division mondiale. Le plateau du Tour réunira donc un peloton de 22 équipes (de 8 coureurs) puisque une 23e formation n’avait eu droit de cité l’an passé qu’à titre exceptionnel, en raison du contexte lié à la pandémie.

Pour les deux cartes d’invitation à la disposition des organisateurs, le suspense était faible compte tenu du fait que deux autres formations de deuxième division, la belge Alpecin et la française Arkea-Samsic, se sont qualifiées sportivement en plus des 18 du WorldTour (dont les trois françaises AG2R Citroën, Cofidis et Groupama-FDJ).

Il était même inexistant dans le cas de TotalEnergies, renforcée à l’intersaison par Peter Sagan, le Slovaque sept fois vainqueur du classement par points du Tour.

B&B Hôtels, qui a perdu Bryan Coquard et Quentin Pacher, a gardé pour sa part le super-combatif du Tour 2021, le Breton Franck Bonnamour, et son comportement a été qualifié de “valeureux” par le directeur du Tour Christian Prudhomme.

Suffisant pour que la formation bretonne créée en 2018 dispose une troisième fois d’une invitation face à la candidature de l’équipe Uno-X, composée de jeunes coureurs norvégiens principalement, et aussi danois.

– “Un choix logique” –

Six équipes françaises seront au départ de Copenhague le 1er juillet: les organisateurs du Tour de France ont choisi la stabilité pour décerner les deux invitations qui sont allées vendredi à B&B Hôtels de Jérôme Pineau et TotalEnergies de Jean-René Bernaudeau.

Par rapport à l’été dernier, la seule différence tient à la disparition de l’équipe sud-africaine Qhubeka, rayée entre-temps de la première division mondiale. Le plateau du Tour réunira donc un peloton de 22 équipes (de 8 coureurs) puisque une 23e formation n’avait eu droit de cité l’an passé qu’à titre exceptionnel, en raison du contexte lié à la pandémie.

Pour les deux cartes d’invitation à la disposition des organisateurs, le suspense était faible compte tenu du fait que deux autres formations de deuxième division, la belge Alpecin et la française Arkea-Samsic, se sont qualifiées sportivement en plus des 18 du WorldTour (dont les trois françaises AG2R Citroën, Cofidis et Groupama-FDJ).

Il était même inexistant dans le cas de TotalEnergies, renforcée à l’intersaison par Peter Sagan, le Slovaque sept fois vainqueur du classement par points du Tour.

B&B Hôtels, qui a perdu Bryan Coquard et Quentin Pacher, a gardé pour sa part le super-combatif du Tour 2021, le Breton Franck Bonnamour, et son comportement a été qualifié de “valeureux” par le directeur du Tour Christian Prudhomme.

Suffisant pour que la formation bretonne créée en 2018 dispose une troisième fois d’une invitation face à la candidature de l’équipe Uno-X, composée de jeunes coureurs norvégiens principalement, et aussi danois.

– “Un choix logique” –

Le patron du Tour de France Christian Prudhomme le 20 janvier 2022 à Copenhague, lieu du Grand départ de la course (Ritzau Scanpix/AFP/Archives – Thomas Sjoerup)
Le patron du Tour de France Christian Prudhomme le 20 janvier 2022 à Copenhague, lieu du Grand départ de la course (Ritzau Scanpix/AFP/Archives – Thomas Sjoerup)
“C’est un choix logique”, a expliqué à l’AFP Christian Prudhomme en insistant sur Sagan, “un personnage emblématique comme il y en a peu dans le cyclisme”, et sur son coéquipier Pierre Latour, “un ancien meilleur jeune du Tour”, ainsi que sur Bonnamour, transformé en pivot de l’équipe de Pineau.

Le directeur du Tour s’est dit aussi “curieux de voir ce que pourrait donner Victor Koretzky”, 5e en VTT aux JO de Tokyo et désormais tourné vers la route. Mais il a laissé la porte ouverte, à l’avenir, pour l’équipe Uno-X du dernier lauréat du Tour de l’Avenir, le Norvégien Tobias Johannessen, vainqueur la semaine passée au Mont Bouquet dans l’Etoile de Bessèges.

Six équipes françaises seront au départ de Copenhague le 1er juillet: les organisateurs du Tour de France ont choisi la stabilité pour décerner les deux invitations qui sont allées vendredi à B&B Hôtels de Jérôme Pineau et TotalEnergies de Jean-René Bernaudeau.

Par rapport à l’été dernier, la seule différence tient à la disparition de l’équipe sud-africaine Qhubeka, rayée entre-temps de la première division mondiale. Le plateau du Tour réunira donc un peloton de 22 équipes (de 8 coureurs) puisque une 23e formation n’avait eu droit de cité l’an passé qu’à titre exceptionnel, en raison du contexte lié à la pandémie.

Pour les deux cartes d’invitation à la disposition des organisateurs, le suspense était faible compte tenu du fait que deux autres formations de deuxième division, la belge Alpecin et la française Arkea-Samsic, se sont qualifiées sportivement en plus des 18 du WorldTour (dont les trois françaises AG2R Citroën, Cofidis et Groupama-FDJ).

Il était même inexistant dans le cas de TotalEnergies, renforcée à l’intersaison par Peter Sagan, le Slovaque sept fois vainqueur du classement par points du Tour.

B&B Hôtels, qui a perdu Bryan Coquard et Quentin Pacher, a gardé pour sa part le super-combatif du Tour 2021, le Breton Franck Bonnamour, et son comportement a été qualifié de “valeureux” par le directeur du Tour Christian Prudhomme.

Suffisant pour que la formation bretonne créée en 2018 dispose une troisième fois d’une invitation face à la candidature de l’équipe Uno-X, composée de jeunes coureurs norvégiens principalement, et aussi danois.

– “Un choix logique” –

Le patron du Tour de France Christian Prudhomme le 20 janvier 2022 à Copenhague, lieu du Grand départ de la course (Ritzau Scanpix/AFP/Archives – Thomas Sjoerup)
Le patron du Tour de France Christian Prudhomme le 20 janvier 2022 à Copenhague, lieu du Grand départ de la course (Ritzau Scanpix/AFP/Archives – Thomas Sjoerup)
“C’est un choix logique”, a expliqué à l’AFP Christian Prudhomme en insistant sur Sagan, “un personnage emblématique comme il y en a peu dans le cyclisme”, et sur son coéquipier Pierre Latour, “un ancien meilleur jeune du Tour”, ainsi que sur Bonnamour, transformé en pivot de l’équipe de Pineau.

Le directeur du Tour s’est dit aussi “curieux de voir ce que pourrait donner Victor Koretzky”, 5e en VTT aux JO de Tokyo et désormais tourné vers la route. Mais il a laissé la porte ouverte, à l’avenir, pour l’équipe Uno-X du dernier lauréat du Tour de l’Avenir, le Norvégien Tobias Johannessen, vainqueur la semaine passée au Mont Bouquet dans l’Etoile de Bessèges.

Le peloton du Tour de France roule au coeur de Paris au musée du Louvre, le 18 juillet 2021 (POOL/AFP/Archives – Michel Euler)
Le peloton du Tour de France roule au coeur de Paris au musée du Louvre, le 18 juillet 2021 (POOL/AFP/Archives – Michel Euler)
“Nous les avons invités sur plusieurs de nos courses et nous allons les suivre avec attention”, a précisé Christian Prudhomme en ajoutant que le contingent danois, au départ de Copenhague, serait de qualité au vu des performances des coureurs du pays (Vingegaard, Asgreen, Pedersen, Cort Nielsen, etc).

Depuis 2020, le Tour accueille six équipes françaises au lieu de cinq, le chiffre de mise durant la décade précédente. Sans que le nombre de coureurs du pays-hôte ne se rapproche pour autant du plafond contemporain de 46 représentants en 2011: les deux dernières éditions du Tour ont réuni 39 coureurs français en 2020 et seulement 33 l’an passé.

Tour de France: six équipes françaises au départ de Copenhague

Text propietat: https://www.challenges.fr/sport/tour-de-france-six-equipes-francaises-au-depart-de-copenhague_800391

La gestion stratégique des risques fiscaux en entreprise et le management fees

La gestion stratégique des risques fiscaux en entreprise et le management fees

La gestion stratégique des risques fiscaux en entreprise et le management fees

Il s’agit d’un livre qui permet de comprendre ce qu’est un risque fiscal, comment gérer les risques fiscaux et surtout mettre en place un système de gestion de ces risques.

Pourquoi le choix de ce titre ?

BUT DE CE LIVRE
Certains chefs d’entreprise n’ont pas une maîtrise parfaite des risques fiscaux, pourtant cette absence de maîtrise leur coûte énormément. Quelques-uns pensent que la négociation reste la seule bonne initiative lorsque que la firme a été redressée. Or cela n’est pas vrai, la mise en place d’une gestion stratégique des risques reste la meilleure solution.

IL EST IMPORTANT DE LIRE CE LIVRE

Tous les promoteurs d’entreprises savent qu’il est difficile d’avoir une politique de gestion des risques fiscaux, malgré leur volonté. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé d’écrire cet ouvrage pour les aider à mettre sur pied une gestion stratégique des risques fiscaux qui leur permettra d’éviter de futurs redressements pouvant être très coûteux pour l’entreprise.

PERSONNES CIBLEES

Tout le monde est appelé à lire l’ouvrage, toutefois il est recommandé aux chefs d’entreprise, aux futurs entrepreneurs, aux fiscalistes et aux étudiants en fiscalité. Il leur permettra d’acquérir la méthodologie nécessaire pour maîtriser les risques fiscaux.
Bien sûr, c’est notre but. Il est très important pour ces personnes de lire notre livre car elles prendront connaissance non seulement de la stratégie qu’il faut mettre en place pour avoir la maitrise des risques fiscaux mais aussi élaborer un tableau de bord permettant de se réajuster chaque fois que c’est nécessaire.

La gestion stratégique des risques fiscaux en entreprise et le management fees

Text propietat: https://www.podcastjournal.net/La-gestion-strategique-des-risques-fiscaux-en-entreprise-et-le-management-fees_a28649.html

3ème livre pour Sébastien Ristori – Les clés de la reprise d’entreprise

3ème livre pour Sébastien Ristori - Les clés de la reprise d’entreprise

3ème livre pour Sébastien Ristori – Les clés de la reprise d’entreprise

Sébastien Ristori est expert financier, enseignant en finance d’entreprise et directeur du groupe Barnes Corse. Praticien dans l’accompagnement au développement des PME depuis bientôt 15 ans, il publie son troisième ouvrage, “Les clés de la reprise d’entreprise”, un de ses sujets de prédilection, aux éditions Ellipses.

Que peut-on découvrir dans votre troisième livre « les clés de la reprise d’entreprise » ?
Ce dernier manuel clôt une trilogie consacrée à l’entrepreneuriat. Il accompagne son lecteur à la reprise d’une activité, dans un ordre chronologique cohérent : Vous pouvez débuter la lecture du livre par la découverte des fondamentaux : comment rechercher une opportunité de reprise efficacement ? Comment préparer sa rencontre avec le cédant ? Le lecteur sera ensuite amené sur une seconde partie pour découvrir les outils du diagnostic d’entreprise autour de l’analyse stratégique, économique, l’analyse financière et la situation RH et juridique de la société. Une troisième partie abordera les techniques d’évaluation de société pour rassurer le lecteur sur les techniques à mettre en œuvre et pour l’aider à comprendre les méthodes qui seront utiliser les experts pour valoriser une société et fixer le prix de rachat d’une part ou d’une action. Enfin, une 4ème et une 5ème partie aborderont les formalités de la reprise d’entreprise, la constitution du business plan jusqu’à l’installation du nouveau dirigeant comme chef d’entreprise. Le livre présente 50 clés, sur 300 pages. Le lecteur pourra utiliser différents outils et concepts qui y sont expliqués. Comme pour les deux précédents ouvrages, ces livres ont une vocation pédagogique afin que le lecteur soit immédiatement opérationnel dans la conception de ses outils.

Les deux premiers ouvrages « les clés du business plan (2019) » et « les clés de la création d’entreprise (2020) » étaient destinés aux créateurs d’entreprises, est-ce exact ?
Plutôt destinés à des responsables opérationnels de PME, des dirigeants et des entrepreneurs. Ils sont conçus comme un mode d’emploi pour entreprendre et ils s’attachent à donner au lecteur une méthodologie de travail et une explication des outils à mobiliser dans le cadre d’un projet d’activité. J’essaie, du mieux possible, d’être pédagogue et de simplifier des théories et techniques en sciences de gestion, que ce soit le diagnostic stratégique, l’étude de marché, la planification financière, l’évaluation de société. Ces trois livres permettent de créer ou reprendre une entreprise, et de rédiger son business plan à l’attention d’investisseurs.

Qui sont les nombreux intervenants dans cet ouvrage ?
Le livre est préfacé par deux acteurs de l’entrepreneuriat et de la pédagogie, Christophe Storaï, directeur du CFA Universitaire, maître de conférences en économie à l’Université de Corse, et Jean-Pierre BOISSIN, professeur des Universités à l’IAE de Grenoble, fondateur de PEPITE France (Pôle Étudiants pour l’Innovation, le transfert et l’entrepreneuriat). J’ai beaucoup d’estime pour ces deux personnages brillants, pour ce qu’ils ont apporté chacun à leurs territoires, à la pédagogie, à l’enseignement en général et à la promotion de la reprise d’entreprise. Puis vous le savez, j’ai une affection particulière pour Christophe, qui ne cesse de m’accompagner, de me conseiller et de m’enseigner depuis que je l’ai rencontré comme étudiant, il y a 15 ans. Le livre est arpenté des témoignages de 4 personnalités qui ont chacune expérimentée la reprise ou la création d’une activité, et qui sont suffisamment qualifiées pour aborder le sujet de la transmission. Vous pourrez ainsi découvrir Adrien Tedde, qui a la suite d’une reprise familiale a décidé de développer sa propre entreprise, Nathalie Lameta maître de conférences à l’Université de Corse, responsable pédagogique de la licence entrepreneuriat, qui forme des étudiants à la création et la reprise d’entreprise depuis plus d’une décennie. Sébastien Beyet, fondateur de la start’up qui connaît un immense succès, AGICAP, bien placé pour parler de l’importance de la trésorerie pour une entreprise et enfin Luce LECA, qui au-delà de son amitié qui m’est chère, a œuvré pendant des années à l’accompagnement des entrepreneurs, au management du changement avec une véritable vision du territoire.

En quoi la transmission d’entreprise est-elle un enjeu pour le territoire ?
Chaque année en France, des milliers d’emplois sont supprimés faute de repreneur d’entreprise ou, parfois, d’échec face à la reprise d’une activité. La BPCE propose une étude annuelle très documentée et chiffrée sur l’état du marché de la cession transmission. Ils relèvent plusieurs points : D’abord, le vieillissement des dirigeants de PME qui restent à la barre faute de successeurs. Comme ces chefs d’entreprises ne partent pas à la retraite, ils adoptent une attitude de sécurité : Peu d’innovation, remboursement des dernières dettes, faibles investissements ce qui entraine mécaniquement une baisse de la compétitivité de l’entreprise, de sa notoriété et donc de son intérêt. Deuxième constat : 25% à peu près, en 2021, sont des dirigeants qui ont plus de 60 ans et représentent près de 70000 entreprises à céder. Et dans ce panel de sociétés, les premières études tendent à prouver que les repreneurs sont séduits par des PME de plus de 11 salariés, avec une forte dimension managériale et des possibilités de développement, un choix qui a tendance à discriminer les plus petites sociétés.

Pourquoi est-ce que l’absence de repreneur est un problème économique national ?
Oui, c’est un problème pour tout le territoire national. Outre l’attractivité du territoire, qui est un sujet battu et rebattu dans lequel aucune piste d’attrait concrète est abordée, l’INSEE pointe du doigt, dans une note de 2018, que 3 chefs d’entreprise sur 10 parts à la retraite dans les dix prochaines années. Il n’y a pas de baguette magique pour accompagner la reprise d’entreprise. La Chambre de Commerce et d’Industrie, les Universités, le ministère de l’économie travaillent sur des pistes concrètes, mais il faut décliner des stratégies territoriales au plus près du terrain pour que ce soit concret et pertinent, et cela, les facultés savent le faire : Qui est susceptible de reprendre ? Qui sont nos étudiants formés à l’entrepreneuriat que nous pourrions accompagner dans cette démarche ? Qui sont nos salariés à fort potentiel en situation de recherche d’emploi qui pourrait devenir dirigeant ? Comment localiser un repreneur qui souhaite céder sa boîte dans la plus grande discrétion ?

Concrètement, une solution ?
Je crois beaucoup au potentiel du pôle étudiant pour l’innovation, le transfert et l’entrepreneuriat (PEPITE), tout comme au mécanisme de l’alternance et de l’apprentissage qui sont les voies salvatrices du repreneuriat. Amener et former des étudiants alternants à la reprise est un des axes de travail à développer. Mais je sais que c’est en bonne voie. L’excellent PEPITE développe son diplôme « Étudiant Ent’Repreneur » ! Nul doute que nous serons bientôt prêts !

3ème livre pour Sébastien Ristori - Les clés de la reprise d’entreprise

Text propietat: https://www.podcastjournal.net/3eme-livre-pour-Sebastien-Ristori-Les-cles-de-la-reprise-d-entreprise_a28432.html